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MessageSujet: CRACKS :   CRACKS : EmptyJeu 31 Mar - 7:14

UNE LESBIENNE MANIPULATRICE ET ABUSIVE DE PLUS


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FICHE TECHNIQUE :


Année de Production : 2009
Date de Sortie : 30 Décembre 2009
Réalisatrice : Jordan Scott
Scénariste : Ben Court, Caroline Ip, Jordan Scott d’après l’oeuvre de Sheila Kohler
Avec : Eva Green (Miss G), Juno Temple (Di), María Valverde (Fiamma), Imogen Poots (Poppy), Ellie Nunn (Lily), Adele McCann (Laurel), Zoe Carroll (Rosie), Clemmie Dugdale (Fuzzy)
Nationalité : Britannique, Irlandaise
Genre : Drame
Durée : 1h 44min.
Titre Original : Cracks




RÉSUMÉ :

Angleterre, 1934. Di est à la tête d’un petit groupe d’adolescentes pensionnaires dans un établissement retiré du monde, l’École Sainte-Mathilde. En quête d’un modèle à aduler, elle est, avec ses amies, sous le charme de la charismatique Miss G, une enseignante belle, cultivée et pleine de surprises.

Dans cet univers austère, Miss G apporte un énorme réconfort aux jeunes filles en leur contant ses histoires d’aventures aux quatre coins du monde. L’arrivée de Fiamma, une enfant d’aristocrates arrivée d’Espagne vient bouleverser la vie si réglée de tout le monde au pensionnat. Miss G est immédiatement fascinée par l’esprit de liberté et l’intelligence de l’adolescente. Elle lui prodige de nombreuses attentions qui exacerbent bientôt la jalousie des autres.

Refusant les faveurs de Miss G, Fiamma s’attire bientôt ses foudres. Afin de garder le contrôle de la situation, Miss G va alors manipuler Di et sa bande pour obtenir ce qu’elle désire…





AVIS PERSONNEL :

Cracks était un film terriblement attendu à sa sortie parce qu’il était co-écrit et réalisé par la fille de Ridley Scott en personne, Jordan Scott et qu’il mettait en vedette l’actrice britannique Eva Green. Beaucoup d’encre avait donc coulé par anticipation mais j’avais quelques craintes et je reconnais qu’elles étaient fondées. Et pourtant, la plupart des ingrédients du classique lesbien sont ici réunis. Une enseignante belle et charismatique, une enseignante aux tendances lesbiennes étouffée par l’entourage catholique dans lequel elle évolue, des adolescentes seules et influençables (ou seules et absolument pas influençables), pas le moindre garçon à l’horizon, un lieu clôt et protégé, une intimité qui permet à tous les fantasmes de se réaliser, bref. Il y a du lourd et du déjà exploité.

Mais ce long-métrage n’est pas un film lesbien du tout. C’est un film sur la cruauté du monde, enfin je crois. Je reconnais que le propos en lui-même ne m’a pas franchement sauté aux yeux. La cruauté des femmes entre elles peut-être. Je m’interroge encore. Du coup, le contenu lesbien n’est là que pour mettre en lumière le fait qu’il existe des adultes qui profite de leur pouvoir pour obtenir les faveurs des jeunes adolescents purs et sans reproches. Le problème c’est que c’est mal amené et mal fait.

Eva Green est excellente tout comme le reste des actrices. Il n’y a pas à dire, on ressent leur sentiment d’enfermement dans ce pensionnat et sur cette île. Le tout est très bien filmé, les cours de natation et de plongeon sont très réussis tout comme leur dortoir et leur église. Le problème réside plus dans le fait qu’on ne parvient pas à cerner les personnages parce que leur passé ne nous est pas compté. Par exemple, on sait que Miss G est arrivée au pensionnat quand elle était adolescente, qu’elle avait visiblement fait quelque chose de mal pour que ses parents se débarrassent d’elle, qu’elle a peur du monde réel mais on ignore ce qu’elle avait fait et pourquoi elle a peur du monde réel. Pareil pour Fiamma, on nous la présente comme une aristocrate bien sous tous rapports mais justement la raison de sa venue semble entourée de mystère et de souffre sans qu’on ne parvienne à en percevoir le sens.

Du coup il y a un énorme faussé entre ces adultes qui prônent l’abstinence et nous rabattent les oreilles avec la pureté et le fait que ces soient disant adolescentes ont eu des mœurs douteuses (aucune n’aurait donc eu de relations sexuelles dans le lot ?). J’avoue, ça ne colle pas. Du coup comprendre les motivations des personnages est très difficile. Pourquoi Miss G a-t-elle à ce point besoin de ces adolescentes ? Pourquoi tombe-t-elle comme ça sous le charme de Fiamma ? Autant d’inconnue qui rendent le film opaque et difficile à comprendre.

Bien évidemment, le côté lesbien n’est là que pour montrer combien les femmes peuvent être manipulatrices et cruelles. En effet, Miss G abuse de Fiamma alors qu’elle est saoule et inconsciente. Une représentation pas très positive mais il en faut aussi des négatives. Ce que je retiens le plus de cette œuvre c’est sa fin. Les dernière minutes où Di part à la découverte du monde, courageuse et réaliste sur ce qui l’attend, rendue plus forte par les épreuves qu’elle a traversé et ou Miss G compte ses objets personnels sur sa table de nuit, incapable de s’adapter à l’extérieur de son cocon protecteur.

Ce n’est pas un film mauvais ou raté, c’est juste que le propos n’est pas clair. Sinon l’image est soignée, les actrices sont excellentes et les décors très british. Tout dépend de ce que vous désirez voir en fait.





CRITIQUES PRESSE & RÉCOMPENSES :

« Sensuel et fascinant, ce premier film de la fille de Ridley Scott révèle une cinéaste à suivre. » La rédaction (20 Minutes)

« (...) un conte funèbre sur la perte d'innocence qui révèle une réalisatrice prometteuse. » Olivier Delcroix (Le Figaroscope)

« Le [film] de la réalisatrice insère sa réécriture de Sa Majesté des mouches dans le sous-genre britannique de film sur l'école/pensionnat, ainsi qu'au thriller psycho-physique. » Eithne O'Neill (Positif)

« Cracks est un conte de fées noir nous révélant toute la beauté et la laideur du monde. » Eric Coubard (Brazil)

« Au-delà du glamour de son héroïne, de l'évanescence des adolescentes et de la sensualité latente qui les habite, ce film vaut aussi par sa manière de traiter de la fin de l'innocence sur le mode du thriller. » Corinne Renou-Nativel (La Croix)

« (...) film de pensionnat accompli, atrocement délicat. » Bayon (Libération)

« Un formalisme appliqué et une ambiance soignée, mais un fond un peu convenu. » Pierre Fornerod (Ouest France)

« Miss Scott intéresse davantage quand elle dissipe une atmosphère très (long ?) éthérée grâce au regard acerbe qu'elle porte sur l'évanescence adolescente en filmant la mue de gamines sages en chipies dépassées par leur cruauté. » Alex Masson (Première)

« (...) Cracks n'évite pas tous les clichés du genre, mais recèle, dans son dénouement, une vraie cruauté et une ambiguité sexuelle assez (dé)culottée. » Jérémie Couston (Télérama)

« Lisse et lustré comme une pub pour un parfum Dior, le premier film de Jordan Scott manque pourtant cruellement d'aspérités. » Eric Vernay (Excessif)

« Cracks (...) divague entre un doux érotisme qui fait du pensionnat une espèce de serre tropicale pour jeunes filles en fleur (...) et des paroxysmes un peu ridicules. » Thomas Sotinel (Le Monde)

« La belle Eva Green et ses petites copines sont magnifiques quand elles se baignent. Le scenario, en revanche, patauge dans l'anecdotique. » Hubert Lizé (Le Parisien)

« [La] mise en scène est ampoulée et Eva Green exaspère en roulant des yeux pour jouer la folie. » Barbara Théate (Le Journal du Dimanche)

« La fille de Ridley Scott se lance dans le cinéma, mais confond pour le moment mise en scène et décorum de pacotille. » Xavier Leherpeur (TéléCinéObs)


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