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MessageSujet: Définition   Définition EmptyMar 23 Fév - 9:19

Homophobie

Manifestation homophobe sous forme de graffiti dans le métro parisien, 2005.
L’homophobie est l'hostilité, explicite ou implicite, envers des individus dont les préférences amoureuses ou sexuelles concernent des individus de même sexe. Cette hostilité relève de la peur, de la haine, de l'aversion ou encore de la désapprobation envers l'homosexualité. L’homophobie désigne donc les préjugés et la discrimination contre les homosexuels et l'homosexualité. « De même que la xénophobie, le racisme ou l'antisémitisme, l'homophobie est une manifestation arbitraire qui consiste à désigner l'autre comme contraire, inférieur ou anormal. »
L'homophobie peut être de différentes natures : homophobie religieuse, homophobie clinique (en médecine et psychiatrie), homophobie anthropologique (au nom de la différenciation des sexes), homophobie bureaucratique (le stalinisme), et homophobie libérale, qui consiste à simplement tolérer les homosexuels tout en étant favorable à leur discrimination.
Le terme d'homophobie a été contesté en raison de son étymologie.

Étymologie

Naissance du terme

Le terme est issu de l’anglais homophobia, néologisme, apparu pour la première fois en 1971, dans Homophobia: a tentative personality profile du psychologue Kenneth Smith. Il a été transposé en français canadien par Yvon Thivierge dans sa traduction pour l'association Gays of Ottawa/Gais de l'Outaouais du fascicule de Ron Dayman et Marie Robertson « Understanding Homophobia » (Pink Triangle Press, Toronto, 1975) et, plus tard et indépendemment, en français par Claude Courouve dans son ouvrage Les Homosexuels et les autres (Athanor, Paris, 1977).
Pour se définir, certains dans les années 1950, préféraient éviter le trop sexuel et médical homosexuel, et utilisaient homophile. Un homo désigne alors, familièrement, les homosexuels mâles. De ce fait, le préfixe homo- prend une teinte pédérastique pour la formation de mots nouveaux : homoérotisme date de 1967. Homophobie ne signifie donc pas « peur du même, de son semblable », sur la base du préfixe homo- (« même ») mais bien « aversion, hostilité envers les homosexuels, l’homosexualité ».

Polémiques sémantiques

Au même titre que le comportement raciste, antisémite ou xénophobe, l'homophobie n'est pas un terme de psychiatrie. Sa définition est principalement reconnue dans les juridictions des pays d'Europe et d'Amérique du Nord (États-Unis, Canada).
Les opposants[réf. nécessaire] aux mouvements de reconnaissance des droits des homosexuels affirment que les mots homophobie et homophobe sont utilisés pour « gommer » de manière abusive la différence qui existe entre ceux qui haïssent les homosexuels et ceux qui les désapprouvent, pour des raisons souvent liées à un dogme religieux. Sans désapprouver l'homosexualité, voire en la partageant, certains pensent que cette cause relève davantage de la liberté que de l'égalitarisme, et considèrent que « mariage homosexuel » est un oxymore[réf. nécessaire].
Les défenseurs des droits homosexuels[réf. nécessaire], cependant, répondent que l'homophobie ne consiste pas à croire que l'homosexualité est une erreur, mais serait plutôt un ensemble de prises de position et d'actions spécifiques telles que le déni du droit à l'égalité absolue entre homosexuels et hétérosexuels, ou encore l'opposition à toute forme de protection spécifique.
Des chercheurs, enfin, pensent qu'un terme plus adapté pour décrire une prise de position négative envers les homosexuels serait homodiscrimination, puisque les connotations propres à ce type de discriminations rejoignent celles concernant l'ethnie (discrimination raciale, racisme, etc.) ou encore le sexe (sexisme, machisme, misogynie, etc.). Mais désaccord à la Vanneste et discrimination (emploi, logement, services) sont deux choses différentes qu'il y aurait sans doute intérêt à distinguer.

Hétérosexisme

Louis-George Tin estime que l'homophobie est le fruit de l'hétérosexisme, c'est-à-dire la suprématie du modèle social hétérosexuel, présenté comme le seul existant par défaut dans les sociétés actuelles ; qui rappelle la suprématie du modèle blanc, lequel laisse de côté, dans tous les aspects quotidiens, l'existence d'une grande partie de la population. Analogiquement, l'inexistence dans la publicité, les médias, les exemples des leçons de langues, les films, etc., d'un modèle noir est comparable à l'absence d'un modèle homosexuel : de fait, c'est d'une homophobie par défaut qu'il s'agit ; l'homosexuel n'a pas de représentation de lui-même lui permettant de se situer par rapport à une norme autre que l'hétérosexualité.
La publicité pourrait ne plus être suspecte d'hétérosexisme : les couples homosexuels font le plus souvent partie de la cible ─ très recherchée ─ des ménages dits double income, no kids « doubles revenus, sans enfants ». Elle a donc intérêt à les choyer au même titre que toute autre catégorie ayant un bon potentiel économique. Pourtant, dans les faits, la publicité française ne met encore en scène que des stéréotypes d'homosexuels et, surtout, « oublie » comme c'est très souvent le cas, les lesbiennes. L'homosexuel dans la publicité existe surtout pour montrer des situations de décalage humoristique. Il est rare, en effet, qu'on y voie un couple homosexuel banal plongé dans les activités de la vie quotidienne. Dans les pays anglo-saxons, cependant, il semble que l'on assiste à une évolution des mentalités permettant de dire que l'utilisation clichéique de l'homosexualité dans la publicité marquerait un recul. Certains sites recensent les publicités mettant en scène l'homosexualité et les classent selon leur degré d'homophobie, de neutralité voire d'homophilie.
Il en va de même, bien que dans une moindre mesure, en politique où les 5%(il s'agit là d'une estimation assez conservatrice) de voix associées ne peuvent être négligés lorsque tant de circonscriptions se jouent dans un mouchoir de poche. En d'autres termes, on pourrait croire que la démocratie fonctionne, pour les intéressés, dans le pourcentage exact de leur présence dans la population. Cependant le poids d'une éventuelle force politique homosexuelle est difficile à mesurer. On peut constater que les hommes politiques homosexuels, déclarés ou non, ne militent pas de manière systématique pour certaines revendications des associations homosexuelles.
Le milieu politique reste en effet prudent dans son approche des questions de sociétés et ne s'y risque que ponctuellement et par des changements progressifs de législation.

Conséquences de l'homophobie

Les conséquences de l'homophobie incluent l'homophobie intériorisée, la violence et la discrimination.
Homophobie intériorisée [modifier]
Comme le dit Daniel Borillo dans son Que sais-je ? sur l'homophobie, le fait que les gays et lesbiennes grandissent dans un monde généralement hostile aux homosexuels, et où il n'y a pas de modèles valorisés d'homosexualité, font qu'ils intériorisent la violence homophobe qui les entourent (injures, propos méprisants, condamnations morales, attitudes compassionnelles). Cette intériorisation de l'homophobie peut entraîner un sentiment de culpabilité, de honte, voire des dépressions ou des suicides (l'homophobie est l'une des principales causes de suicide chez les adolescents).
Violences

Agressions institutionnalisées

Régime nazi

Dans certains cas extrêmes, l'homophobie a conduit à des meurtres, que la victime soit soupçonnée d'homosexualité à tort ou à raison. Les agressions homophobes ont même été institutionnalisées sous le régime nazi. Il est difficile de savoir combien de victimes homosexuelles furent déportées et assassinées entre 1933 et 1945 par ce régime mais les travaux sur bases des condamnations « légales » suggèrent 10 000 victimes, ainsi que 10 000 déportés homosexuels. Inclus dans le système de marquage nazi des prisonniers, les homosexuels étaient tenus de porter un triangle rose. Enfin, le taux de mortalité des homosexuels prisonniers dans les camps est estimé à soixante pour cent. La déportation méconnue des homosexuels s'estimerait en réalité à 75 000 victimes. Mais avec la destruction des dossiers, ce chiffre n'est qu'une estimation et peut être plus important.

URSS

La relative tolérance qu'avait l'U.R.S.S. à ses débuts a disparu avec la consolidation du pouvoir de Staline. La loi du 7 mars 1934 punissant de cinq ans de travaux forcés les rapports homosexuels consentis avait permis d'arrêter de nombreux homosexuels.

Cuba

À Cuba, l'homosexualité fut déclarée illégale dans les années 1960 et qualifiée de « manifestation de la décadence capitaliste » par certains dirigeants cubains[réf. nécessaire]. Des centaines d'homosexuels hommes et femmes, et de travestis furent envoyés dans des unités militaires d'aide à la production (UMAP) entre 1965 et 1967 où ils devaient être « rééduqués ». Pour les auteurs du livre noir du communisme, il s'agissait de camps de concentration : les prisonniers vivaient des conditions très difficiles, ils étaient astreints au travail forcé, étaient mal nourris et subissaient des mauvais traitements. Les homosexuels ont été ensuite interdits dans l'éducation et dans la représentation artistique de Cuba à l'étranger. Des purges homophobes ont été organisées, notamment à l'université de La Havane.
Mariela Castro, nièce de Fidel Castro et militante LGBT, donne une toute autre version de cette époque : « Ce n’était pas des camps, c’étaient des unités militaires d’appui à la production qui s’étaient créés, comme une sorte de service militaire pour faciliter l’obtention d’une qualification aux fils d’ouvriers et de paysans qui à la sortie leur permettrait l’accès à un travail mieux rémunéré. Cela était l’idée qui avait été proposée au nouveau ministère des Forces armées révolutionnaires. C’était une période avec beaucoup de confusions, une nation révolutionnaire était en train de se créer en même temps que des attaques de terrorisme d’État dont le peuple cubain était l’objet : c’était très difficile. Ce fut une des initiatives et dans certaines de ces unités se trouvaient des gens qui humiliaient les homosexuels, qui considéraient qu’il fallait les faire travailler pour qu’ils deviennent des « hommes ». Il fallait les « transformer », ça c’était l’idée de l’époque, et elle était ancrée dans le monde entier. Même les psychiatres pratiquaient des thérapies pour les faire devenir hétérosexuels. »
En 1980, le gouvernement a expulsé de nombreux homosexuels lors de l'exode de Mariel. Les « actes homosexuels » ont été officiellement dépénalisés en 1979, et les dernières références homophobes ont été supprimées de la loi cubaine en 1997.
En 1992, Vilma Espin, femme de Raul Castro, dénonce publiquement la répression et les discriminations qui ont longtemps visé les homosexuels. Ce combat a été repris par sa fille Mariela Castro, un de ses quatre enfants, actuellement présidente du Centre national cubain d'éducation sexuelle.
La même année, Fidel Castro précise : « Pour ma part, je ne souffre pas de cette sorte de phobie contre les homosexuels. Je n'ai jamais été en faveur ni n'ai fait la promotion ni soutenu de politique contre les homosexuels. C'est un ressentiment qui correspond, je dirais, à une époque issue du machisme. [...] Nous avons vraiment évolué et on peut le constater surtout chez les jeunes, mais on ne peut pas dire que la discrimination sexuelle ait totalement disparu et nous ne devons pas faire semblant qu'elle n'existe plus. » Dans cet entretien, il reconnaît l'importance qu'a prise l'homophobie à Cuba, tout en l'expliquant et en la condamnant.
Signe de cette évolution significative, il est à noter que Cuba fit partie des 66 pays de l'ONU à signer une déclaration en faveur de la dépénalisation universelle de l'homosexualité, en décembre 2008.

Actuellement

De nos jours, les actes homosexuels sont encore passibles de peine de mort dans sept pays : Afghanistan, Arabie saoudite, Iran, Nord du Nigeria, Mauritanie, Soudan et Yémen. Ces législations sont effectivement appliquées. Ainsi, le 19 juillet 2005, deux adolescents iraniens, âgés de 16 et 18 ans ont été pendus à Mashhad, en Iran pour avoir eu des relations homosexuelles. Le recours déposé par l'avocat des condamnés devant la Cour suprême de la République islamique d'Iran fut rejeté. Au Nigéria en 2007, 18 homosexuels sont jugés risquent la peine de mort dans l'État de Bauchi.


Législation sur l'homosexualité
Pas d'informations

Homosexualité légale

Mariage reconnu
Autre type d'engagement reconnu
Mariage à l'étranger reconnu
Pas de reconnaissance des couples homosexuels

Homosexualité illégale

Peine minimale
Peine importante
Prison à vie
Peine de mort

L'homosexualité est toujours punie d'emprisonnement (de quelques mois à la perpétuité), de sévices corporels, de déportation ou de travaux forcés dans une soixantaine de pays dont : Sénégal, Algérie, Bangladesh, Botswana, Cameroun, République démocratique du Congo, Émirats arabes unis, Éthiopie, Îles Fidji, Guyana, Jamaïque, Kenya, Libye, Malaisie, Maroc, Mozambique, Nigeria, Oman, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Singapour, Sri Lanka, Syrie, Tanzanie, Togo, Zambie. Cette liste n'est pas exhaustive.
Certains pays répriment indirectement l'homosexualité (interdiction de soutien pour des associations, licenciement, etc.) ou la discriminent, ce qui peut être vécu comme une agression : Grèce, etc.
Aux États-Unis, en 2003, la Cour suprême a déclaré anticonstitutionnelles les lois de certains États fédérés contre la sodomie. Elles violent le XIVe amendement de la constitution qui protège la vie privée et la liberté des citoyens américains. 13 États fédérés sur 50, situés surtout dans le Sud du pays, pratiquaient jusqu’alors des lois contre la sodomie entre adultes consentants, quatre condamnant aussi les fellations : le Texas, l’Oklahoma, le Missouri, et le Kansas. Dans ce dernier État, en 2000, un jeune déficient mental de 18 ans a été condamné pour sodomie (en fait fellation) à 17 ans de prison pour circonstance aggravante d'homosexualité. Cette décision fut par la suite annulée par une décision unanime de la Cour suprême du Kansas.
En revanche, dans de nombreux pays, notamment des pays fortement sécularisés, la discrimination à l'égard des personnes homosexuelles est aujourd'hui sanctionnée. Ces sanctions sont notamment des sanctions pénales telles que des amendes.
Agressions diverses

Généralités

Le meurtre – qu'il soit légalisé dans le cas de la peine de mort ou non – n'est pas la violence la plus répandue. Il faut compter au titre des violences dues à l'homophobie surtout les passages à tabac, voies de fait, insultes, etc. D'autre part, l'injure homophobe est, en France, très commune, bien que souvent démotivée : des expressions comme pédé, tapette ou encore enculé sont fréquentes. Elles ne servent cependant pas nécessairement à injurier une personne soupçonnée d'homosexualité, et sont parfois même employées par des personnes elles-mêmes homosexuelles.
La peur de l'agression, verbale ou physique, est un trait partagé par nombre d'homosexuels, qui, le plus souvent, désertent les zones rurales afin de gagner la ville, où les populations peuvent être plus ouvertes et moins agressives. Dans certaines villes de France, comme Paris (dans le quartier du Marais) ou Montpellier ou, au Canada, Montréal [réf. nécessaire], à l'instar d'autres métropoles, il existe des communautés homosexuelles, s'inscrivant dans une aire géographique délimitée plutôt que véritablement dotées de valeurs communes. Les violences physiques à l'encontre des homosexuels n'en existent pas moins dans ces métropoles et sont parfois le fait de bandes urbaines. Une presse engagée dans l'activisme homosexuel, comme le mensuel français Têtu ou le Montréalais Fugues, dénonce fréquemment les exactions, brimades, discriminations, homophobes, punies par la loi française.
Prises de position
Position des religions
Les positions des sectes
Selon les Témoins de Jéhovah, l'homosexualité, tant masculine que féminine, est une pratique considérée comme moralement "mauvaise" et "contre-nature". Pratiquer des actes sexuels entre personnes de même sexe revient selon eux à se rabaisser au niveau de la bête et un fidèle qui s'y adonnerait risque l'excommunication s'il ne se repent pas. Les Témoins de Jéhovah se basent sur des passages de la Bible tels que celui-ci :
« Lorsqu’un homme couche avec un mâle comme on couche avec une femme, tous deux ont fait une chose détestable. Ils doivent absolument être mis à mort. Leur sang est sur eux. »
— Lévitique 20:13

Ils déclarent appliquer aveuglément une lecture littérale de la Bible alors qu'un tel verset biblique appelle au meurtre.
Les positions officielles de l'Église catholique [modifier]
Dans une lettre adressée en 1986 aux évêques de l’Église catholique, le cardinal Ratzinger, aujourd'hui devenu pape sous le nom de Benoît XVI, décrivait l’homosexualité comme un « mal moral », « un désordre objectif qui est contraire à la sagesse créatrice de Dieu ». Mgr Ratzinger recommandait qu’un « souci spécial devrait être porté sur les personnes de cette condition, de peur qu’ils soient menés à croire que l’activité homosexuelle est une option moralement acceptable ». Il concluait sa lettre en souhaitant que soit retiré « tout appui envers un organisme qui cherche à contredire ces enseignements ».

En juillet 1992, le Vatican envoie une lettre aux évêques américains signée par le cardinal Ratzinger, dans laquelle les discriminations envers les homosexuels sont justifiées dans certains domaines : le droit à l’adoption, les homosexuels dans l’armée, l’homosexualité des enseignants. Ratzinger soutient que tenir compte de l’orientation sexuelle n’est pas « injuste ». Poursuivant le raisonnement, il n’hésite pas à affirmer qu’en demandant des droits, les gays et les lesbiennes encourageraient les violences homophobes. « Ni l’Église ni la société ne devraient être étonnées quand les réactions irrationnelles et violentes augmentent ».

En 2003, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dirigée par Joseph Ratzinger, publie des Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles dans lesquelles elle affirme « Reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage, signifierait non seulement approuver un comportement déviant, et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l’humanité ». Il rappelle que « le parlementaire catholique a le devoir moral de voter contre les projets de loi ». Dans le cas où la loi existerait déjà, il doit « s’opposer par les moyens qui lui sont possibles et faire connaître son désaccord ».

La Westboro Baptist Church

Aux États-Unis, le révérend homophobe Fred Phelps a créé un groupe activiste religieux qui compte une centaine de membres, la Westboro Baptist Church, fondée sur une théologie anti-homosexuelle et essentiellement composée de familiers de son créateur. Le groupe se singularise par des prises de position extrémistes concernant l'homosexualité et a créé le site internet God hates fags (« Dieu déteste les pédés ») reprenant le slogan de leurs manifestations. À la suite de l'assassinat du jeune homosexuel Matthew Shepard et du procès de ses auteurs, il propose l'érection d'une stèle qui porterait une photo du jeune gay assassiné avec l’inscription « Matthew Shepard est entré en enfer le 12 octobre 1998 pour avoir défié la loi de Dieu .»
Par ailleurs, consécutivement à l'assassinat du jeune homme une proposition de loi fédérale, le Matthew Shepard Act, envisage l'extension aux crimes motivés par l'orientation sexuelle des victimes dans la loi sur les crimes haineux, extension refusée par les conservateurs, Georges Bush menaçant d'y opposer son veto34.
Les positions politiques à l'égard de l'homophobie

En France

En France, où les couples homosexuels ne sont reconnus que par le PACS, les propos homophobes publics sont fréquents. En 1998, les débats sur le PACS à L'Assemblée nationale seront prétextes à certaines répliques : « Il n'y a qu'à les stériliser », « Ça tourne à la zoophilie ! ». D'une manière similaire, Emmanuel Hamel a, en séance de lecture au Sénat lors des discussions sur le PACS, déclaré, entre autres, que l'acronyme PACS signifiait « Pacte de contamination sidaïque ».

Le 31 janvier 1999, 100 000 personnes défilent à Paris contre le PACS ; à l'instigation de la députée UDF Christine Boutin, par le collectif "Génération Anti-PacS" composée d'organisations familiales et religieuses. C'est une des rares manifestations ou l'on a pu voir pêle-mêle des hommes politiques de droite voire d'extrême-droite et des croyants de différentes confessions (catholique, juive, musulmane…) faire marche commune.
La célébration par Noël Mamère du premier mariage homosexuel français, le 5 juin 2004 à Bègles, a déclenché une vague d'homophobie d'une extrême violence ; Serge Simon a compilé dans son livre Homophobie 2004 France une sélection des plus de 4 000 lettres, photographies, dessins et affiches d'insultes, de menaces, et de haine reçus par Noël Mamère.

Le député UMP du Nord Christian Vanneste avait dit dans La Voix du Nord du 26 janvier 2005 que l'homosexualité était « une menace pour l'humanité », reprenant ainsi un élément de son intervention de décembre 2004 à l'Assemblée Nationale où il s'était basé, d'un point de vue strictement philosophique, sur l'impératif catégorique de Kant pour dire que « l'homosexualité était un comportement », et que « ce comportement était inférieur à l'hétérosexualité ». Parmi ses citations : « Je n'ai parlé que d'infériorité morale et sociale du comportement homosexuel par rapport au comportement hétérosexuel qui conduit au mariage et à la procréation » ou encore « L'homosexualité n'est pas innée, mais acquise [...]. Si l'homosexualité est acquise, elle peut aussi être rééduquée. » Il fut d'abord condamné suite à ces propos avant d'être blanchi par la Cour de cassation.

Dans le reste du monde

Le 5 octobre 2004, l'Italien Rocco Buttiglione, commissaire européen désigné à la justice et aux affaires intérieures, déclarait que l'homosexualité était un « péché ».
Ancien ministre des affaires européennes de Silvio Berlusconi, il est catholique et proche des positions de l'ancien pape Jean-Paul II.
Le 11 juin 2005, une manifestation d'homosexuels et de sympathisants à Varsovie en Pologne tourne mal : des jeunes d'extrême-droite lancent des injures homophobes et provoquent des heurts. Les violences font quelques blessés.
En l'Afghanistan, l'Iran, l'Arabie saoudite ou le Pakistan, l'homophobie est une forme d'exclusion qui peut aller de la peine de mort. En mai 2007, en Russie, alors que le pays s'apprête à organiser la première Gay Pride de son histoire, les milieux nationalistes d'extrême droite et les mouvements religieux orthodoxes appellent à perturber le défilé. L'Union de tous les Russes a notamment critiqué violemment les sodomites et les dégénérés qui, malgré l'interdiction officielle des autorités de Moscou, vont conduire le 27 mai (...) un cortège dans le centre de Moscou. Quant au grand mufti de Russie, il a lancé un appel pour « battre » les homosexuels qui oseraient participer à la Gay Pride.
Le 15 mai 2008, le président de la Gambie Yahya Jammeh exige que tous les homosexuels quittent le pays. Il a également ajouté dans son discours que ceux qui protégeaient les homosexuels s'exposeraient à des « conséquences terribles ».

Lien

Dossier sur l'homophobie en France par Act Up Paris
Le site Triangles Roses, consacré à la persécution des homosexuels sous le régime nazi

Discrimination

Le plus souvent, l'homophobie se manifeste par la discrimination. Jusqu'à récemment, la discrimination contre les homosexuels était légale en Occident : l'État y participait. C'est grâce au vote, à partir des xixe et xxe siècles principalement, de lois antidiscrimination et au passage d'une morale sociale intolérante à une certaine acceptation, que la situation s'est, toujours en Occident, quelque peu améliorée pour les homosexuels. Par exemple, en France, l'homosexualité a été dépénalisée par le Code pénal de 1791. Napoléon n'est pas revenu sur ce progrès. Le fait que Jean-Jacques Régis de Cambacérès, rédacteur d'un premier projet de Code civil avant le Consulat, était homosexuel, a dû avoir son importance. C'est sous le gouvernement de Vichy que certaines discriminations pénales réapparaissent et en 1982 que François Mitterrand les fait supprimer (voir l'article Homosexualité).
Des activistes opposés aux droits des homosexuels, cependant, considèrent que les lois de « tolérance » sont, en fait, discriminatoires pour les hétérosexuels. Au contraire, les activistes homosexuels affirment que l'homophobie légalisée reste une norme, plus ou moins dissimulée, dans la majorité des pays, qui se manifeste par des licenciements abusifs, des refus de locations ou diverses autres brimades.
Ainsi, dans les années 1950 et 1960 au Canada, une campagne de licenciement des homosexuels dans l'administration et l'armée a été menée ; pour ce faire, chaque personne était testée au moyen d'un appareil, nommé en argot anglais fruit machine ; celui-ci mesurait les réactions de la pupille, la transpiration et le rythme cardiaque des testés devant la projection d'images pornographiques homosexuelles.
Le fait que les couples homosexuels ne puissent bénéficier de l'accès au mariage et de ses avantages (couverture sociale, transmission de patrimoine, adoption...) n'a pas été considéré comme une discrimination lors du jugement en annulation du "Mariage de Bègles". Le droit français reste cependant flou sur la question, et ne définit par exemple pas le mariage comme étant nécessairement l'union d'un homme et d'une femme. la Cour européenne de justice a été saisie du dossier et devrait se prononcer prochainement. La quasi totalité des associations de défense des droits Humains, et des personnes homosexuelles considèrent qu'il y a là discrimination. On se reportera à Mariage homosexuel.

Origines de l'homophobie

Les origines de l'homophobie dans la société sont un sujet de débats. On remarque que les croyances et attitudes homophobes sont indépendantes de l'orientation sexuelle mais sont en relations avec l'homophobie d'État. Ainsi, un pays qui n'accorde pas les mêmes droits entre les homosexuels et les hétérosexuels a généralement un nombre d'agressions homophobes plus élevé que les autres. Une plainte pour agression homophobe est déposée en France tous les trois jours.
Pour certains, l'homophobie tire ses origines dans le mode de fonctionnement même de la société (diviser pour mieux régner et le chacun pour soi). Voir aussi le petit guide des combattants de l'homophobie .
Pour d'autres, c'est l'existence de relations homme/homme qui serait la plus à même de choquer les âmes sensibles et de faire naître l'homophobie, au contraire des relations femme/femme, qui peuvent même participer de l'érotisme hétérosexuel (on trouve en effet souvent des scènes de lesbianisme dans les films pornographiques pour hétérosexuels masculins). En sorte, c'est le fait qu'un homme puisse être pénétré (lors de la sodomie, par exemple) qui contredit le schéma stéréotypé dévolu aux sexes : la femme est passive, l'homme actif. Or, entre deux hommes, la notion de rôle actif et de rôle passif est réduite à néant (contrairement à une idée reçue, d'ailleurs, car les homosexuels masculins ne se répartissent pas forcément entre actifs-pénétrants d'une part et passifs-pénétrés d'une autre) : l'homme pénétré effraie l'homophobe, comme si la pénétration d'un homme pouvait être le symbole d'une perte d'intégrité. Certains hommes hétérosexuels apprécient la pénétration anale pratiquée par leur partenaire féminin (au moyen de godemichets, par exemple). Cela permet-il d'affirmer que l'acceptation de la pénétration est une négation de la masculinité ? Historiquement, cependant, les Romains toléraient de fait diverses pratiques sexuelles : ainsi il était courant chez les patriciens qu'un citoyen ait des relations sexuelles, par sodomie ou fellation, avec un homme ; l'homosexualité n'était cependant pas officiellement admise.
Pour Christophe Gentaz, l'homophobie masculine renvoie à des mécanismes de défense mis en place pour protéger le sentiment de virilité. Pour la théorie analytique, une homophobie profonde pourrait être liée à une homosexualité refoulée, c'est-à-dire des sentiments homosexuels contrariés.
La psychanalyse explique quant à elle que l'homophobie peut être le résultat de désirs homosexuels refoulés, ce qu'un test récent de l'American Psychologist Association tend à prouver : sur un public d'hommes se disant hétérosexuels — et se déclarant homophobes ou non — auxquels l'on a fait visionner des images érotiques homosexuelles, 44% des non homophobes ont montré des traces d'excitation, contre 80% des homophobes. De même, 24% des non homophobes étaient en érection complète contre 54% pour les homophobes. Toutefois, les auteurs eux-mêmes de l'expérience soulignent que l'anxiété augmente l'excitation sexuelle, que cela a pu contribuer à augmenter les résultats des homophobes, et que d'autres expériences sont nécessaires pour trancher. On trouve donc le plus grand nombre d'homophobes parmi les hommes, surtout les jeunes.
Néanmoins, l'homophobie est aussi culturelle ; ce n'est ni une peur innée ni une réflexion construite qui en est à l'origine, mais souvent un trait culturel acquis au contact d'une société globalement homophobe par habitude. Beaucoup des jeunes se disant dégoûtés par l'homosexualité n'ont en effet aucun avis réel sur la question et ne sont pas capables d'expliquer leur homophobie. Celle-ci fait partie de la culture dans laquelle ils se développent, souvent influencée par la religion (consulter Homosexualité et religion à ce sujet). Dans de nombreux cas, à la question « pourquoi êtes-vous dégoûté par l'homosexualité ? », la seule réponse est assez évasive : « parce que c'est dégoûtant », soit un argument d'autorité : « parce que la Bible / le Coran / ... telle ou telle personne l'a dit ». L'homophobie culturelle peut même être facilitée par un cadre légal discriminant, soit par interdiction de l'homosexualité, soit par l'établissement d'une différence entre les âges de la majorité sexuelle selon que la relation est hétéro- ou homosexuelle, soit par l'interdiction du mariage aux homosexuels... C'est pourquoi la majorité des militants gays revendiquent l'égalité des droits.

Lutte contre l'homophobie

Lancée dans les années 1970 avec le mouvement de libération gaie, la lutte contre l'homophobie est organisée aujourd'hui par les associations dites LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuelles), par les pouvoirs publics, mais aussi des sympathisants hétérosexuels, par :
le soutien moral des personnes homosexuelles ou bisexuelles victimes d'homophobie, avec des lignes d'écoute telles que SOS Homophobie en France (le numéro azur est : 0 810 108 135) ou Gai écoute au Québec (Montréal: 514-866-0103, Régions: 1-888-505-1010) et l'appui aux actions en justice qu'elles peuvent intenter (injures, discrimination à l'embauche, etc.) ;
le soutien moral des proches (familles et amis) de personnes homosexuelles ou bisexuelles, victimes directes ou indirectes des comportements homophobes, grâce aux lignes d'écoute, groupes de paroles et brochures de la fédération nationale Contact.
le rejet de la marginalisation, passant par des démonstrations de « fierté » (gayprides ou « marche des fiertés lesbienne, gaie, bi et trans ») ;
l'activisme politique avec notamment des organisations comme Act Up, les Panthères roses...
Il existe aussi des organisations religieuses combattant l'homophobie, comme David et Jonathan.

Dans le monde

La journée mondiale de lutte contre l'homophobie est instituée le 17 mai a eu lieu à Montréal le 1er juin 2003. C'est la fondation Emergence qui l'a proposée, et le gouvernement du Québec l'a officialisée. À cette occasion est créé le RAVAD en France, Réseau d'assistance aux victimes d'agressions et de discriminations.
Le 26 mars 2007, les Principes de Yogyakarta ont été présentés devant le Conseil des droits de l’homme. Il s'agit du premier texte qui prévoit d'appliquer les droits internationaux de l'Homme aux questions de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre. Cinquante-quatre pays ont apporté officiellement leur soutien à ces principes.

En Europe

Le 15 juin 2006 le Parlement européen a adopté une résolution sur la montée des violences racistes et homophobes en Europe demandant des sanctions contre les pays membres qui ne lutteraient pas contre ces discriminations allant à l'encontre de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne et du traité instituant la Communauté européenne qui interdisent « toute discrimination fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle ».

Au Portugal

L'article 13 de la 6e révision de la Constitution portugaise du 24 juillet 2004 interdit la discrimination sexuelle.

Au Canada

Au Canada, le député homosexuel Svend Robinson tenta en 2002 de faire introduire une loi (C-250) interdisant toute publication négative envers les homosexuels, notamment certains passages de la Bible, du Coran et de la Torah. Les défenseurs des libertés civiles ont néanmoins empêché cette législation jugée répressive. Cette loi a été entérinée au Sénat canadien en mai 2004 avec amendements.
Selon l'article 2 de la Charte des Droits et liberté de la personne canadienne
« 2. Chacun a les libertés fondamentales suivantes : a) liberté de conscience et de religion; b) liberté de pensée, de croyance, d'opinion et d'expression, y compris la liberté de la presse et des autres moyens de communication; c) liberté de réunion pacifique; d) liberté d'association. »
Selon l'article 10 de la Charte des Droits et Liberté Québécoise
« 10. Toute personne a droit à la reconnaissance et à l'exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l'orientation sexuelle, l'état civil, l'âge sauf dans la mesure prévue par la loi, la religion, les convictions politiques, la langue, l'origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap ou l'utilisation d'un moyen pour pallier ce handicap. »

En France

En France, la loi de modernisation sociale votée sous la gauche début 2002 a interdit officiellement toute discrimination à l'embauche ou dans le monde du travail (déroulement de carrière, harcèlement...) basée sur le rejet des homosexuel(le)s.
Depuis, deux amendements à des lois anti-discriminations existantes ont été adoptées le 31 décembre 2004, réprimant les propos homophobes tenus publiquement (au même titre que les propos xénophobes, racistes, sexistes, handiphobes, etc.) La loi ne précisant pas le terme "homophobe", doit être compris comme tel tout propos qu'un jugement aura déclaré être homophobe. Les adversaires de cette législation accusent les homosexuels de censure. La loi du 30 décembre 2004 crée la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité et dispose en son titre 3 en complément de la loi sur la presse de 1881 de stipulations plus spécifiques qui font notamment des délits de l'injure, la diffamation, l'incitation à la haine ou à la discrimination à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap.
En mars 2008, Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale annonce pour la première fois dans le monde de l'éducation, la lutte contre toutes formes de discriminations, dont l'homophobie en milieu scolaire.
Comme dans quelques autres pays dans le monde, lorsque le mobile d'une agression physique ou d'un meurtre est l'orientation sexuelle de la victime, la loi alourdit les peines qui sont normalement données.
Renforcement de la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe
Article 20 Après le huitième alinéa de l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Seront punis des peines prévues à l'alinéa précédent ceux qui, par ces mêmes moyens, auront provoqué à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap ou auront provoqué, à l'égard des mêmes personnes, aux discriminations prévues par les articles 225-2 et 432-7 du code pénal. »
Article 21 La loi du 29 juillet 1881 précitée est ainsi modifiée : 1 ° Après le deuxième alinéa de l'article 32, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Sera punie des peines prévues à l'alinéa précédent la diffamation commise par les mêmes moyens envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap. » ; 2 ° Après le troisième alinéa de l'article 33, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Sera punie des peines prévues à l'alinéa précédent l'injure commise dans les mêmes conditions envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap. »
Il faut néanmoins remarquer que le terme « homophobe » n'est pas défini, ni même employé, dans ladite loi.
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