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Alors que l'institution risque de disparaitre avec la création du Défenseur des droits, l'Elysée propose en remplacement de Jeannette Bougrab, entrée au gouvernement, de nommer Eric Molinié... (Gay, Halde, Jeannette Bougrab, Eric Molinié)
Elle avait promis de se battre «comme une tigresse». Elle a fini par partir au bénéfice du remaniement ministériel et après seulement quelques mois de présidence de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).
ERIC MOLINIE A LA PLACE DE JEANNETTE BOUGRAB
Jeannette Bougrab a donc rejoint le secrétariat d'Etat à la Jeunesse et à la Vie associative rattaché au ministère de Xavier Bertrand. Le poste était vacant depuis et on s'ttendait même à ce qu'il reste vacant compte tenu du devenir incertain de la haute autorité.
Mais, le président Nicolas Sarkozy vient proposer de nommer Eric Molinié à la tête de la Halde, annonce faite jeudi par l'Elysée. Déjà choisi par Nicolas Sarkozy pour siéger au sein du collège de la haute autorité, Eric Molinié en était l'un des vice-présidents depuis septembre. Ancien président de l'Association française contre les myopathies (AFM) et actuel vice-président de l'Association des paralysés de France (APF), Eric Molinié pourrait être le dernier président de la jeune institution.
LA HALDE EN FIN DE (COURTE) VIE
Voulue et créée par Jacques Chirac, son successeur Nicolas Sarkozy pourrait devenir le fossoyeur de l'institution. Les associations avaient déjà alerté l'opinion publique et les autorités sur ce danger (article), en passe d'être concrétisé au printemps prochain si l'on en croit François Fillon. Dans son récent discours de politique générale, le Premier ministre a confirmé le champ d'action du Défenseur des Droits qui absorberait la Halde notamment.
Et cette disparition ne fera pas que des mécontents Elle dérange les employeurs, intervenant majoritairement dans le champ de l'emploi. Elle dérange les réactionnaires et conservateurs, notamment les élus de la Droite populaire, en raison des interventions de l'autorité dans le champ des discriminations liées à l'orientation sexuelle ou touchant au droit des femmes comme au principe de non discrimination liées aux origines. Elle dérange enfin l'exécutif, la majorité parlementaire aurait peu gouté les interventions successives et publiques de la Haute autorité dans plusieurs dossiers politiques, notamment l'avis négatif sur les tests ADN aux candidats à l'immigration.
Nommée en mars dernier à la tête de la haute autorité (article), Jeannette Bougrab avait fait part de son souhait que la Halde demeure indépendante. Sa gestion de la haute autorité n'aura pas été sans heurts si l'on en croit les propos rapportés d'employés de l'institution.
Sur la forme, une commission de l'Assemblée nationale et une autre du Sénat doivent encore se prononcer sur la nomination d'Eric Molinié qui devrait en toute logique aboutir dans les prochains jours.
[MISE A JOUR 09/12/2011] Les commissions des Lois de l'Assemblée et du Sénat ont donné leur feu vert hier à la nomination à la tête de la Halde d'Eric Molinié.
VIDEO PLUS
Un spot TV de la Halde, l'épisode Orientation sexuelle et emploi - Série «Flagrants délits»
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Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34009 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: USA : déclarations contradictoires sur une possible suppression de DADT Dim 12 Déc - 10:47
USA : déclarations contradictoires sur une possible suppression de DADT
La Maison Blanche espère toujours revenir avant la fin de l'année sur l'interdiction faite aux gays de servir dans l'armée mais le secrétariat à la Défense n'y crois plus et les républicains résistent... (Gay, USA, Armée, DADT)
La multiplication des déclarations sur le sujet de la levée de l'interdiction faite aux gays de servir dans l'armée ces derniers jours continue à entretenir l'incertitude.
LA MAISON LANCHE OPTIMISTE. LE SECRETAIRE A LA DEFENSE PESSIMISTE
Rejetée au Sénat américain en septembre dernier, l'abolition de la doctrine Don't ask, Don't Tell (DADT - Ne pas Demander. Ne pas Dire) conduisant au renvoi de l'armée des lesbiennes et gays dont l'orientation sexuelle serait révélée paraissait fortement compromise avec la majorité républicaine acquise lors des dernières élections à mi-mandat et qui doit siéger dès le 2 janvier.
Toutefois, la Maison Blanche semble déterminée à tout faire pour que DADT soit supprimée avant la fin de l'année. Sur le sujet, Robert Gibbs, le porte-parole de Barack Obama, a affirmé mercredi que la suppression de l'interdiction était «très très proche» affirmant que le Président s'impliquait pour obtenir du Congrès un tel vote. Le président démocrate de la commission de la Défense du Sénat, Carl Levin, a rejoint cette analyse affirmant qu'il avait bon espoir de réunir les 60 voix sur 100 nécessaires à une telle modification.
Ces déclarations contrastent nettement avec celle du secrétaire à la Défense, Robert Gates, qui s'était déclaré en début de semaine pessimiste concernant le vote du Sénat. «Je dois dire que je ne suis pas particulièrement optimiste sur leur capacité à le faire. J'espère qu'ils le feront» a-t-il déclaré devant des marins.
PROCEDURES JUDICAIRES EN COURS
Cette promesse de campagne de Barack Obama qui n'a toujours pas été adopté par la voie législative pourrait être acquise par celle judiciaire, plusieurs procédures fédérales sont en cours et la cour suprême étant aussi saisie du sujet. Toutefois, le camp démocrate plébiscite une approche législative pour revenir sur cette doctrine datant de 1993.
Issue d'un compromis de l'administration Clinton avec les conservateurs, l'application de cette doctrine aurait conduit à la démobilisation de près de 14.000 soldats du seul fait que leur homosexualité ait été découverte selon le Servicemembers Legal Defence Fund (Réseau de défense juridique des militaires), association de militaires homosexuels.
Aujourd'hui aux Etats-Unis, 65.000 militaires homosexuels seraient concernés par cette doctrine. Le Canada, l'Australie, l'Afrique du Sud, l'Uruguay, Israël ou de la Grande Bretagne ont explicitement indiqué que l'orientation sexuelle n'était pas une cause d'exclusion au sein de leurs forces armées.
[MISE A JOUR 10/12/2010] Le Sénat a repoussé cette nuit tout nouveau vote du projet de loi de finance du Pentagone dans lequel figure les dispositions abrogeant DADT. Le président Barack Obama s'est dit «extrêmement déçu» par ce vote de blocage causé, selon lui, par des sénateurs soucieux de maintenir l'interdiction faites aux lesbiennes et aux gays de servir dans l'armée.
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34009 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Le gouvernement tchèque justifie l'usage d'un ''test d'excitation'' sur les demandeurs d'asile homosexuels Dim 12 Déc - 10:46
Le gouvernement tchèque justifie l'usage d'un ''test d'excitation'' sur les demandeurs d'asile homosexuels
L'épreuve pour les migrants homosexuels consiste à mesurer l'absence d'excitation sexuelle au niveau du pénis lors de visionnages de films pornographiques hétérosexuels ! (Gay, République Tchèque, Homophobie)
L'Agence européenne pour les Droits Fondamentaux (FRA) a pour objet de fournir aux institutions et autorités compétentes de l'Union et des États membres, lorsqu'ils mettent en ouvre le droit communautaire, une assistance et des compétences en matière de droits fondamentaux, et de les aider à prendre des mesures et à définir des actions appropriées.
Elle vient d'épingler dans un rapport plusieurs pays européens pour des pratiques et législations discriminantes. Notamment, la République Tchèque est visée, FRA révélant un usage dégradant et contraint d'un pseudo test visant à prouver l'homosexualité, ou à l'inverse le mensonge, de demandeurs d'asile homosexuels.
USAGE D'UN «TEST PHALLOMETRIQUE» DENONCE
Dans son enquête titrée «Homophobie, transphobie et discriminations basées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre», l'agence européenne relève que le ministère de l'Intérieur de la République Tchèque use de tests qualifiés de «test d'excitations» à l'encontre de demandeurs d'asile au motif de leur orientation sexuelle et qui seraient persécutés dans leurs pays d'origine au motif de leur orientation sexuelle réprimée.
Le procédé consiste à faire visionner des films pornographiques hétérosexuels aux demandeurs et s'assurer par ce «test phallométrique» qu'il ya absence d'érection sic !:
Pour FRA, cette pratique viole les conventions internationales relatives aux droits de l'Homme qui interdisent la torture, les traitements inhumains et dégradants. Egalement, ce procédé intenterait au droit à la vie privé de ces personnes. Au-delà, l'agence européenne voit «de nombreux problèmes avec cette technique, au-delà de la simple fiabilité des «tests phallométriques» et la possibilité d'en tirer des conclusions dans le cadre d'un dossier juridique. Notamment, son inefficacité dans le cas où la personne est bisexuelle». De plus, un gay ne pourrait-il pas être légitimement ''excité'' lors du visionnage d'un film hétérosexuel, ne serait-ce du fait de la présence d'acteurs masculins ?
LE GOUVERNEMENT TCHEQUE DEFEND SA POSITION
Minimisant cette pratique, le ministère de l'intérieur tchèque a précisé à la presse qu'il n'avais opéré ce type de test qu'une dizaine de fois, dans les cas où il y avait une suspicion que les demandeurs d'asile avaient menti lors des entretiens administratifs préalables et qu'ils s'étaient contredits dans leurs propos.
Au-delà, les autorités locales avancent qu'il y avait un accord écrit préalable obligatoire pour réaliser ces tests, «sous contrôle médical». Mais, gageons que l'absence de réponse positive à la pratique de tels tests par les demandeurs d'asile auraient conduit les autorités à motiver un éventuel refus d'octroie de l'asile.
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34009 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Re: Breaking news part 3 Lun 25 Oct - 10:00
Le message adressé aux jeunes LGBT américains par le président Obama
Après stars, anonymes, les politiques participent à la campagne ''It Gets Better'' (''Ça ira mieux''). Barack Obama succède ainsi à Hillary Clinton pour un message de solidarité et d'espérance... (Gay, Homophobie, Obama, USA)
Alors que les récents suicides de jeunes LGBT ont été mis en lumières aux Etats-Unis, activistes, artistes, personnalités et anonymes se sont fédérés autour du projet «It Gets Better» sur YouTube, Internet ou Facebook pour soutenir les jeunes homos et lesbiennes. C'est au tour du locataire de la Maison Blanche, Barack Obama, d'adresser son message de soutien, succédant ainsi à sa secrétaire d'Etat, Hillary Clinton.
«IT GETS BETTER» («ÇA IRA MIEUX»)
La présidence a ainsi diffusé hier une vidéo dans laquelle le Président Obama s'adresse aux jeunes LGT pour leur dire qu'ils ne sont pas seuls, qu'il comprend leur situation et qu'ils ne doivent pas subir de discriminations ou se sentir isolés du fait de leur orientation sexuelle, que cela ira mieux après.
La traduction partielle du message du président :
«Comme beaucoup d'entre vous, j'ai été choqué et attristé par la mort de plusieurs jeunes qui étaient victimes de railleries parce qu'ils étaient gay, et qui ont fini par se suicider. En tant que père de deux filles, cela me brise le cour. Ce sont des choses qui ne devraient pas arriver dans ce pays. Il faut arrêter de croire que ces railleries ne sont qu'un rite de passage naturel, que cela fait inévitablement partie de l'apprentissage. C'est faux. Nous devons nous assurer que nos enfants sont en sécurité à l'école. Et à tous les jeunes qui m'écoutent, vous devez savoir que si vous avez des ennuis, il y a des adultes qui peuvent vous aider. Je ne peux pas savoir ce que ça fait, de se faire harceler parce qu'on est homosexuel. Mais je sais ce que ça fait de grandir en se sentant différent. C'est dur. Et pour beaucoup de jeunes, cette solitude peut être épuisante. Quand on est victime de railleries ou harcelé, on peut avoir l'impression d'être fautif, parce qu'on est différent ou qu'on n'entre pas dans la norme. Ce que je veux vous dire c'est que vous n'êtes pas seuls. Vous n'avez rien fait de mal. Vous ne méritez pas ça. Il y a un monde qui vous attend, rempli de possibilités. Il y a des gens qui vous aimeront comme vous êtes. Si vous vous sentez mal, adressez-vous à des personnes de confiance: un parent, un professeur, une personne qui vous apprécie tel que vous êtes. Ne vous croyez pas seul. L'autre chose que vous devez savoir, c'est que les choses vont aller mieux. Et plus encore, bientôt vous verrez que votre différence est une source de fiertés, une force. (...)».
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34009 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Le projet de loi de révision des lois de bioéthique ignore les familles homoparentales
Sans surprise, le projet adopté en conseil des ministres ne prévoit aucune reconnaissance des familles homoparentales ni droit à l'adoption ni recours possibles aux techniques de procréation médicalement assistées... (Gay, Homoparentalité)
Le Conseil constitutionnel avait renvoyé au législateur le soin de trancher de la question de l'adoption par le second parent et l'établissement d'une filiation avec ce dernier dans le cadre d'une famille homoparentale. Plus largement sur ces questions, l'exécutif ferme le ban concernant d'autres sujet touchant l'homoparentalité.
DES FAMILLES TOUJOURS IGNORÉES
Déjà, l'avant projet de loi sur le statut du beau parent qui aurait reconnu les familles homoparentales et conféré des droits nouveaux au parent social avait été enterré après une fronde de parlementaires conservateurs. Sur le terrain judiciaire, la cour de cassation refusait de reconnaitre des droits au second parent encore récemment tout en accueillant les cas isolés de familles homoparentales binationales.
Aussi, c'est sans surprise et dans la droite ligne de la position de la majorité parlementaire sur ces sujets que le conseil des ministres a adopté hier le projet de loi de révision des lois de bioéthique qui ignore une nouvelle fois celles homoparentales.
Le projet prévoit toujours d'exclure la possibilité pour les homosexuels de recourir aux techniques de procréation médicalement assistées alors même que de nombreuses continuent sans difficulté, si ce n'est celles financières, à se tourner vers la Belgique, l'Espagne ou toute autre pays progressiste pour bénéficier de ces techniques. A noter toutefois l'ouverture des PMA aux couples hétérosexuels pacsés, dans les mêmes conditions que pour les couples mariés.
Enfin, le recours à la Gestation Pour Autrui (GPA) demeure interdit en France quelque soit la physiologie des couples alors même alors qu'une nouvelle fois des couples, homosexuels ou non, se tournent vers l'étranger (Certains Etats américains, Inde.), sans sécurité juridique pour eux ou médicale parfois pour les femmes porteuses.
«LE GOUVERNEMENT NE SAIT PAS CE QUE SONT LES FAMILLES»
Pour l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) , c'est le constat d'un «statu quo annoncé» alors que «Cette révision quinquennale aurait pu être une opportunité pour adapter notre droit à l'évolution de la société dans le respect des règles éthiques» regrettant «un débat public qui n'a été qu'une mascarade et une concertation biaisée». «Le projet de loi ne fait qu'acter cet immobilisme. (...) Ce projet reflète une vision extrêmement conservatrice de la famille, comme si le projet parental ne pouvait se concevoir que dans le cadre d'une union hétérosexuelle» déplore encore l'association pour qui finalement «Le législateur semble ignorer l'existence des familles homoparentales qui sont pourtant une réalité bien vivante».
HES (Homosexualités et Socialisme) s'interroge : «La génétique plus importante que l'éducation ?». Et de répondre que «Lever l'anonymat du don de gamètes sans ouvrir la procréation assistée à tous les parents, c'est accorder plus d'importance aux vérités biologiques qu'aux réalités sociales».
«Le gouvernement isole la France dans des règles discriminatoires et anachroniques» estime HES qui «attend du débat parlementaire à venir qu'il soit l'occasion de faire émerger une définition de la famille fondée, non sur des liens biologiques, mais sur une réalité sociale».
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Paris : appel à témoins suite à une agression homophobe
A trois heures du matin, dans la nuit du 14 au 15 octobre, Frédéric a été frappé rue Saint Denis (75001) par trois garçons... (Homophobie)
C'est par un communiqué que la victime d'une agression homophobe commise dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, et ses proches, appellent des témoins à se manifester et condamnent la violente agression dont a été victime Frédéric, un jeune homosexuel de 32 ans.
«SALE PÉDÉ»
«A trois heures du matin, dans la nuit du 14 au 15 octobre, gagné par la faim après une soirée entre amis dans le marais parisien, Frédéric (32ans), s'apprêtaient à acheter un sandwich grec dans une boutique aux environs du 33 rue st Denis dans le 1er arrondissement» précise le communiqué.
Il attendait son tour lorsque derrière lui trois garçons l'ont bousculé en l'insultant de «sale pédé» explique encore les auteurs du texte. Frédéric a rétorqué, «Ses agresseurs l'ont jeté au sol en le martelant de coups de pieds tout en continuant de répandre leur verve très fleurie».
Le visage ensanglanté, Frédéric a pris la fuite et s'est réfugié au commissariat du 3ème arrondissement. Après avoir signalé son agression et rencontré les pompiers qui lui ont prodigué les premiers soins, le jeune homme s'est rendu aux urgences proches de l'Hôtel Dieu. En chemin, voulant prévenir son conjoint, il s'est aperçu qu'on lui avait dérobé son téléphone. Plus tard en début de matinée, Frédéric est ressorti de l'hôpital avec 5 points de sutures autour de l'oeil gauche et un hématome.
UNE PLAINTE DÉPOSÉE. 7 JOURS D'ITT
Selon les conseils de l'association SOS Homophobie, Frédéric a porté plainte auprès des autorités. Le «Vol aggravé avec violences» et «les insultes à caractère homophobe» ont été retenus. Il a ensuite rencontré les médecins du service des Urgences Médico-Judiciaires de l'Hôtel Dieu qui lui ont reconnu 7 jours d'ITT (Incapacité totale de travail).
«Frédéric n'est pas en mesure de reconnaitre ou d'identifier ses agresseurs, cependant, au travers ce communiqué, Lui et ses Proches, demandent à toutes personnes pouvant apporter des précisions concernant ce tragique évènement de bien vouloir se manifester, afin que justice soit faite, conformément à la loi du 1er décembre 2004» peut-on lire sur ce communiqué. A dessein, tout témoin peut se manifester auprès du commissariat du 3ème arrondissement (4bis-6, rue aux ours 75003 PARIS 01 42 76 13 00) ou par email à fr.victime_homophobie ( à ) yahoo.fr.
Le jeune homme, son conjoint, ses amis et sa famille, remercient la centaine d'internautes qui leur ont témoigné amitié et soutien durant ces derniers jours via Facebook : «Cet élan d'humanisme n'enrayera pas le traumatisme que Frédéric a subi, toutefois, ça l'a aidé à panser ses maux».
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34009 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Le Sida, ''une forme de justice'' pour le primat de Belgique
Après des propos homophobes, Monseigneur Léonard estime dans un livre que le Sida est une forme de justice découlant des faits accomplis par les personnes touchées par le virus... (Belgique, Homophobie, Sida)
Le Sida, justice divine et punition de dieu contre les pêcheurs homosexuels et autres licencieux moraux. On pensait ce discours circonscrit de nos jours aux extrémistes, notamment évangélistes, et on le retrouve dans la bouche du primat de Belgique, Monseigneur Léonard, déjà connu pour ses propos homophobes.
«LE SIDA EST UNE FORME DE JUSTICE IMMANENTE»
Les propos litigieux de Mgr Léonard sont issus d'un livre intitulé Mgr. Léonard - Gesprekken (Monseigneur Léonard - conversations), paru en français en 2006 sans que ces propos aient été à l'époque relevés. Traduit en néerlandais récemment aux éditions Lannoo, l'ouvrage actualisé crée aujourd'hui la polémique.
«Quand on malmène l'amour humain, peut-être finit-il par se venger ? Le Sida est une forme de justice immanente», une justice découlant naturellement des faits accomplis, déclarait ainsi Monseigneur Léonard, alors archevêque de Namur et devenu depuis archevêque de Malines-Bruxelles. Le primat de Belgique a par un communiqué de presse minimisé, comme à l'accoutumé, sa pensée qui aurait été tronquée : «Il faut considérer le contexte et l'ensemble de ma réponse à une question posée».
Pour Rudy Demotte, le ministre-président de la Région wallonne réagissant sur sa page Facebook, «Monseigneur Léonard déclare aujourd'hui que le Sida est une forme de justice immanente. Puisse, Dieu, s'il existe, punir de manière imminente celui qui profère de pareilles inepties...». Pour Piet De Bruyn, sénateur du parti conservateur et indépendantiste de Flandre, la N-VA, cette déclaration est le signe d'un manque de compassion à l'égard des malades du Sida et des séropositifs, «La N-VA déplore ces déclarations au plus haut point». Pour la sénatrice socialiste Marleen Temmerman, gynécologue de profession, ces propos constituent «une culpabilisation totalement insensée des personnes atteinte du HIV/Sida».
Le porte-parole même de l'archevêque a malhabilement couvert le prélat signalant qu'ayant alerté Mgr Léonard du caractère sensible de ses déclarations à la relecture des épreuves du livre, ce dernier a maintenu la publication de ces propos. «Vu l'agenda très chargé de l'archevêque, j'ai été impliqué dans la relecture» a expliqué Jürgen Mettepenningen, «J'ai mis un triangle d'avertissement de danger à certains passages dont cette déclaration. Mais l'archevêque ne l'a pas modifié, affirmant qu'il ne pouvait pas écrire autre chose que ce qu'il pense».
MONSEIGNEUR LÉONARD DÉJA CONTESTÉ POUR SES PROPOS HOMOPHOBES. SUR LE SIDA, LA POSITION DE L'EGLISE DEMEURE MORTIFERE
Ce n'est pas la première fois que le primat de Belgique crée la polémique. Elevé en janvier à la tête de l'Eglise belge, il se distinguait déjà par ses propos contre l'avortement, l'euthanasie, le mariage homosexuel ou encore l'interruption volontaire de grossesse, ce qui lui vaut d'être étiqueté comme «réactionnaire», voire «intégriste», et surnommé le «Ratzinger belge» (ndr : nom de naissance du Pape).
En2007, il qualifiait l'homosexualité d'«anormalité» et de «blocage dans le développement psychologique normal de la sexualité». Dans la même interview, il assénait : «L'euthanasie ? Inutile. L'avortement ? Antidémocratique. Les gays ? Anormaux. Le préservatif ? Poreux». Invité sur la chaîne belge RTL-TVI lors de sa nomination, il a enfoncé le clou en comparant l'homosexualité à l'anorexie, tout en rejetant le fait d'être homophobe. «Je prends une comparaison pour éclairer... Comparaison qui ne signifie pas que j'identifie les deux situations. Par exemple, je pense qu'anthropologiquement, l'anorexie (...) est un développement qui n'est pas dans la logique de l'appétit (...) Mais jamais je ne vais dire que les anorexiques sont des anormaux» avait-il déclaré.
Ces nouveaux propos du prélat belge font échos aux propos du Pape de mars 2009 quand, se rendant au Cameroun pour débuter une tournée africaine, il déclarait que non seulement le préservatif ne peut «pas régler le problème du sida», mais «au contraire, (son) utilisation aggrave le problème».
L'usage du préservatif comme mode de prévention est toujours formellement rejeté par l'Eglise. Le cardinal colombien Alfonso Lopez Trujillo, alors président du Conseil pontifical pour la famille, avait dans un texte de 2003 publié la position officielle de l'Eglise de Rome sur le sujet. Le texte qui se voulait une réflexion est édifiant en déniant au préservatif la qualité même d'outil de prévention : «J'ai aussi proposé que les Ministères de la Santé doivent exiger des étiquettes pour les préservatifs, comme ils le font dans le cas des cigarettes, en informant que la protection apportée par les préservatifs n'est pas totale, et que les risques sont en effet significatifs» ou dans le même texte «Dans une perspective médicale, le préservatif ne semble pas être la vraie réponse même dans le cas des couples sérodiscordants» etc etc
Concernant Mgr Léonard, ces nouveaux propos devraient une nouvelle fois fragiliser l'Eglise belge, la révélation de cas d'actes pédophiles commis par des prêtes et couverts par l'institution religieuse ayant également encore récemment provoqués l'indignation.
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34009 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Le groupe multiplie des excuses, souvent maladroites, s'engage auprès d'associations sans en convaincre d'autres et voit concerts annulés et nomination aux MTV Europe Music Awards retirée... (Homophobie, SEXION D'ASSAUT)
Le groupe de rap Sexion d'Assaut continue à payer le prix pour les déclarations homophobes au magazine spécialisé International Hip-Hop de l'un de ses membres, Lefa. Après une première les série de concerts annulés par les municipalités ou les organisateurs locaux, le groupe tente de désamorcer la crise en multipliant les excuses, sans toujours convaincre, et en tendant la main aux associations LGT pour mener, selon une nouvelle volonté affichée, des actions de lutte contre l'Homophobie. Si des associations commencent à travailler avec le groupe, d'autres sont plus septiques sur la démarche.
SEXION D'ASSAUT AU PURGATOIRE
«Pendant un temps, on a beaucoup attaqué les homosexuels parce qu'on est homophobes à cent pour cent et qu'on l'assume» pouvait-on lire dans l'interview publiée en juin dernier. Cette phrase, ainsi que les paroles homophobes de certains textes du groupe, n'en finissent pas de poursuivre Sexion d'Assaut.
Alors même que les associations ont expliqué, à juste titre, que la prescription courte en matière de délit de presse les empêchaient d'agir sur le terrain judiciaire, c'est sur celui médiatique et économique qu'elles ont centré leurs actions. Ainsi, la majorité des dates de la tournée du groupe a été annulée suite à l'intervention des associations auprès des municipalités et organisateurs. De plus, le groupe s'est vu privé d'antenne par le groupe NRJ et voit désormais sa nomination aux MTV Europe Music Awards du 7 novembre prochain à Madrid retirée. Il devait concourir dans la catégorie Meilleur artiste français mais Thierry Cammas, responsable de MTV Networks France, a expliqué : «Nous avons pris cette décision car nous ne pouvons pas récompenser un groupe dont les récents propos encouragent ouvertement l'intolérance».
Aussi, après des excuses jugées dans un premier temps peu convaincantes, le groupe a été invité à donner des gages concrets. Et c'est sur ce terrain que les associations LGT s'opposent dorénavant.
DÉSACCORDS ASSOCIATIFS
L'appel de SOS Homophobie à ce que «le mal que Sexion d'Assaut a fait en incitant à la haine envers les gays et lesbiennes» devait être «réparé par des actions concrètes du groupe pour la lutte contre l'homophobie» semble entendu.
Ainsi, dans un communiqué commun, Sexion d'assaut, Sony, la maison de disques du groupe, le comité Idaho, organisateur de la Journée Mondiale de lutte contre l'Homophobie et le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) ont indiqué que «le groupe a présenté ses excuses, et a exprimé le désir d'oeuvrer de manière constructive contre l'homophobie, et contre toutes les autres formes de discrimination».
Concrètement, cet engagement du groupe s'illustrerait dans les faits par la distribution de tracts et la sensibilisation du public aux questions touchant à l'Homophobie. Les associations locales seraient mises à contribution et pourrait, via des places offertes, s'assurer des engagements du groupe et la création d'un titre ou d'une manifestation contre toutes les discriminations serait à l'étude.
Toutefois, ces engagements, comme les excuses répétées du groupe, ne semblent pas satisfaire tout le milieu associatif. Dans un communiqué, le Collectif Contre l'Homophobie de Montpellier (CCH) et la Fédération LGBT, estiment que cet accord «ne règle rien» et «sert les intérêts» du groupe uniquement. «Cet accord ne règle pas le problème de fond qui est l'engagement du retrait effectif du marché et du net de toutes les chansons homophobes par le groupe lui-même et par Sony Music, pour les titres que la major aurait produits et/ou distribués pour le groupe» estiment-elles encore.
Au Zénith de Paris lors d'un concert la semaine dernière, Sexion d'Assaut a réitéré ses excuses par un premier geste. Le refrain de leur tube «Désolé» est devenu «Nous sommes désolés». Au groupe désormais de le prouver.
Calypso Poets Charites
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Lady Gaga et Ellen DeGeneres parmi les 10 femmes les plus puissantes du monde
L'icône gay et la présentatrice lesbienne de talkshow font une entrée remarquée dans le top ten du classement Forbes... (Forbes, Lady Gaga, Ellen DeGeneres)
Comme chaque année, le magazine économique américain Forbes publie son classement des Femmes les plus puissantes de la planète. Si la first lady américaine, Michelle Obama, détrône à la première place de ce classement Angela Merkel, la chancelière allemande rétrogradée en 4ème position, ce sont deux femmes bien connues des LGBT qui rentrent directement dans le Top Ten.
LADY GAGA, 7EME, ELLEN DEGENERES, 10EME
Ainsi, et pour la première fois depuis la création du classement, le pouvoir culturel, la renommée médiatique et l'impact public des personnalités susceptibles de figurer dans le classement sont des critères pris en compte et non plus seulement le pouvoir économique et politique.
Aussi, Lady gaga, la nouvelle icône gay mondiale fait son entrée directement en 7ème position et la présentatrice de talk-show, Ellen DeGeneres, même si elle ne dépasse pas la reine du genre, Oprah Winfrey (3ème), rentre en 10ème position du classement notamment grâce à ses positions politiques remarquées concernant les droits des LGBT.
A noter également, l'entrée de la présidente islandaise, ouvertement lesbienne, Johanna Sigurdardottir en 80ème position.
La première française et PDG d'Areva, Anne Lauvergeon, se classe en 24ème position devant... Carla Bruni-Sarkozy (35ème) et Christine Lagarde (43ème). La dernière française clôt le classement Forbes à la 100ème place, il s'agit de la très discrète mais extrêmement influente directrice de la banque d'investissement AXA Private Equity, Dominique Senequier.
Le classement complet : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Calypso Poets Charites
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Annonce du plan vih-sida : du show et d'effroi pour les associations
Sur les principes dévoilés, associations et experts semblent se féliciter mais restent prudents jusqu'au dévoilement des mesures concrètes tout en soulignant les contradictions gouvernementales sur le sujet... (Santé, Sida, Prévention, Dépistage)
Les associations soufflent le chaud et le froid suite à l'annonce dans le quotidien Libération hier des grandes lignes du plan VIH-sida 2010-2014, fortement remanié après les vives critiques concernant le préprojet proposé en juin dernier. A l'actif du ministère de la Santé, la reprise des propositions expertes et associatives sur le sujet en annonçant la généralisation du dépistage volontaire, la prise en compte des nouveaux modes de prévention et la mise en place d'une gouvernance effective pour le suivi de ce plan. Au passif, l'incertitude quant aux mesures concrètes qui seront adoptées, l'incertitude sur les moyens financiers réels qui seront consacrés et surtout l'adoption par la majorité parlementaire d'une mesure affectant la prise en charge médicale des étrangers malades sur le territoire français.
«UN VIRAGE A 90 DEGRES» PAR RAPPORT AU PRÉPROJET SALUÉ MAIS CELA NE RESTE POUR L'HEURE QU'UN «DOCUMENT DE TRAVAIL»
Ainsi, le président du Conseil National du Sida (CNS) qui avait été très critique sur le projet initial qui lui a été soumis pour avis s'est déclaré à titre personnel satisfait de cette annonce tout en attendant de voir le détail des mesures. Pour Willy Rosenbaum, interrogé par l'AFP, cette «version préliminaire, où il reste tout un ensemble de choses qui ne sont pas finalisées», constitue «un virage à 90 degrés par rapport à celui de juin, sur des options importantes» mais il y a encore «beaucoup de contradictions dans la déclinaison, dans la mise en oeuvre». Le CNS examinera le 14 octobre prochain dans le détail le plan gouvernemental.
Son collègue et directeur de l'agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites (ANRS), Jean-François Delfraissy, se montre tout aussi prudent tout en donnant un satisfecit, soulignant les «avancées pour le dépistage», conformes aux projets de recherche menés par l'agence, et l'idée d'«outils de prévention plus précoces». Mais celui qui avait poussé, à la veille du dernier Sidaction un cri d'alarme quant au financement de son agence rappelle que sur le sujet, «au niveau budgétaire il faut que ça suive».Roselyne Bachelot a assuré disposer d'un arbitrage budgétaire positif avec 1 milliard d'euros programmés sur 5 ans.
Pour Bruno Spire, le président de Aides interrogé par Public Sénat, «On est très favorable au plan qui a été proposé» mais «On est simplement inquiets des conditions dans lesquelles ce plan va se réaliser, notamment pour les populations migrantes qui sont particulièrement concernées».
«DES MINISTRES DE L'INTÉRIEUR ET DE L'IMMIGRATION QUI FONT UNE POLITIQUE AUX ANTIPODES DE CELLE DU MINISTRE DE LA SANTÉ»
Aides a déjà souligné que «pendant que Roselyne Bachelot organisait la fuite dans la presse du futur plan, qui comporte une partie thématique sur la prévention et l'accès aux soins des populations immigrantes / étrangères, l'Assemblée Nationale votait un amendement restreignant le droit au séjour pour les étrangers gravement malades».
Pour Bruno Spire, comme Sidaction ou d'autres associations, c'est le gros sujet de fâcherie. Cet amendement du député UMP Mariani, adopté par l'assemblée mardi dernier, prévoit de restreindre l'accès à un titre de séjour aux étrangers atteints d'une maladie grave. «On a l'impression que le Parlement est en train d'essayer de détruire ce que Roselyne Bachelot a fait en votant des lois sur l'immigration pour que les étrangers sans papiers ne puissent plus se faire soigner en France» estime Bruno Spire.
Roselyne Bachelot s'est clairement démarquée de sa majorité parlementaire, déclarant sur Europe 1 que la France «ne renvoie pas dans son pays un malade porteur du Sida ou porteur d'une hépatite». «La France est un pays extrêmement généreux et il faut que la France le reste» a-elle ajouté avant d'indiquer qu'elle sera «extrêmement vigilante» sur cette question. Mais les commentateurs politiques l'estime partante de son poste ministériel lors du remaniement qui devrait intervenir le mois prochain.
L'objectif de la Ministre de la Santé est de faire baisser à 5 ans de moitié le nombre annuel de contamination, qui s'élèverait à plus de 7.000 par an, et de diminuer la mortalité par deux. Le plan définitif et détaillé devrait être présenté à la fin du mois.
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Le projet ''It Gets Better'' (''Ça ira mieux'') fédère stars ou anonymes qui appellent les jeunes homos en souffrance ou discriminés à ne pas baisser les bras, qu'ils vivront bien leur homosexualité passé l'adolescence... (USA, Homophobie)
Alors que les récents suicides de jeunes LGBT ont été mis en lumières aux Etats-Unis, activistes, artistes, personnalités et anonymes se fédèrent autour du projet It Gets Better sur YouTube, Internet ou Facebook pour soutenir les jeunes homos et lesbiennes.
''IT GETS BETTER'' (''ÇA IRA MIEUX'')
A l'origine de ce projet, l'activiste et chroniqueur Dan Savage qui tient une rubrique de conseils aux homos. Suite à la médiatisation de ces suicides de jeunes discriminés et harcelés du seul fait de leur homosexualité présumée, Dan et son compagnon, Terry, ont posté une vidéo où ils font part de leur parcourt, qu'ils ont eux-mêmes soufferts de brimades dans leur adolescence du fait de leur homosexualité mais qu'il ne faut pas baisser les bras, que cela passe, ''It Gets Better'' (''Ça ira mieux'').
Spoiler:
Ce projet se traduit par une chaîne dédiée sur YouTube où les messages de stars, anonymes, homos ou non se succèdent pour reprendre ce slogan de soutien.
LES VIDEOS AFFLUENT
Aussi, les vidéos se succèdent avec des témoignages relevant souvent la souffrance dont ont pu être victimes leurs auteurs mais aussi le fait que passé ces moments, ils vont bien et vivent sereinement et de manière heureuse leur homosexualité. Sélection :
Seule représentante française pour l'heure, la chanteuse Ysa Ferrer
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Pauley Perrette, actrice gayfriendly de la série NCIS
Spoiler:
Le message d'Ellen DeGeneres dans son émission
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Le plan VIH-sida 2010-2014 devrait être présenté à la fin du mois
Le plan révélé par Libération prévoit notamment l'offre généralisée du dépistage, l'accueil des traitements comme outils de prévention et la mise en place d'une nouvelle gouvernance... (Santé, Sida, Prévention, Dépistage)
En réalité, plus une annonce qu'une révélation. Le quotidien Libération dans son édition du jour et sous la plume de son spécialiste des questions de santé, Eric Favereau, donne les grandes lignes du plan de lutte VIH-sida 2010-2014 qui devrait officiellement, et en détail cette fois, être présenté à la fin du mois.
«L'ÉTÉ DERNIER LA PREMIERE MOUTURE A ÉTÉ FORTEMENT CRITIQUÉE PAR LES ASSOCIATIONS. ILS AVAIENT RAISON»
L'avis conjoint du Conseil national du sida (CNS) et de la Conférence nationale de santé en juin dernier avait torpillé le préprojet de plan. Appelé à revoir sa copie, le ministère de la Santé semble avoir pris enfin la mesure des enjeux soit l'éradication possible de l'épidémie ou tout du moins la baisse significative du nombre de transmissions, la hausse des découvertes de séropositivités non diagnostiquées, l'augmentation des prises en charges médicales et la baisse des décès incidents.
Alors que les deux instances consultatives avaient estimé initialement que «le plan national 2010-2014 ne définit pas une politique publique efficace face aux défis actuels de la lutte contre le VIH et les IST», elles ont reçu le projet finalisé et devraient sans nul doute faire savoir leur point de vue.
En tout cas, elles semblent avoir été entendues par la ministre de la Santé qui reconnait que le projet initial était largement insuffisant. «La première mouture a été fortement critiquée par les associations. Ils avaient raison. Car on a aujourd'hui les moyens d'arrêter l'épidémie en France» indique Roselyne Bachelot à Libération. Le registre émotionnel est au besoin utilisé par la ministre qui confie au sujet de la lutte contre le sida qu'il s'agit d'«un combat qui a accompagné toute ma vie. Je n'allais pas faire un énième plan qui ne serve à rien».
Le pari est double. D'une part, au niveau individuel, diminuer le nombre de personnes ignorant leur séropositivité et faciliter leur prise en charge médicale et optimiser ainsi leurs traitements. D'autre part, et d'un point de vue collectif cette fois, cette prise en charge thérapeutique vise à ce que ces personnes prises en charge n'exposent plus leurs partenaires du fait de leur ignorance et voient leurs charges virales diminuer, l'absence de charge virale détectable étant l'un des facteurs pour lequel on estime que le risque de contamination est potentiellement faible. Avec cette double ambition, le taux de prévalence au VIH-sida en France peut diminuer comme le nombre de nouvelles contaminations.
LA GÉNÉRALISATION DU DÉPISTAGE COMME OBJECTIF AFFIRMÉ. LA PRÉVENTION ÉTENDUE. UNE GOUVERNANCE REDÉFINIE
Le plan, tel que présenté dans ses mesures phares, reprend en fait les propositions expertes de ces dernières années. Suivant l'avis de la Haute Autorité de Santé préconisant la généralisation du dépistage, «sans obligation», le ministère de la Santé entend que soit proposé à toute la population de se faire dépister. Jusqu'ici préconisé à certains moments de la vie (mariage, grossesse.) ou suite à des prises de risques, le dépistage devrait être banalisé. Les médecins généralistes seront mis à contribution pour intégrer l'offre de dépistage dans le parcours de soin quotidien des français et une campagne nationale, déjà prévue par l'INPES, doit être lancée à la fin de l'année. Concernant le dépistage à l'attention des homosexuels, le dépistage communautaire devrait être intensifié, la fréquence des dépistages accrue et régulière, notamment via l'élargissement de l'usage des Tests à Dépistage Rapide (TDR) dans des structures associatives et autres centres de santé sexuelle à développer.
Egalement, suivant le rapport Lert-Pialoux sur la Prévention et réduction des risques dans les groupes à haut risque vis-à-vis du VIH et des IST, la ministre estime que «la politique de prévention doit s'élargir», «Avec l'utilisation de toutes les nouvelles méthodes de prévention : le préservatif bien sûr, mais aussi les traitements qui deviennent aujourd'hui un outil de prévention». Sur ce point, il faudra attendre la présentation détaillée du plan pour connaitre les mesures que compte prendre les autorités de santé sur un sujet où le consensus communautaire et associatif n'est pas réuni.
Enfin, alors qu'experts et associations dénonçaient de concert l'absence de ''pilote'' dans la lutte contre le sida, la ministre annonce la mise en place d'un comité qui devrait mensuellement tiré des bilans chiffrés de la mise en oeuvre des mesures gouvernementales.
En France, de 40.000 à 50.000 personnes ignorent leur séropositivité et 50 % des personnes dépistées sont en situation de retard au diagnostic et à la mise au traitement. La prévalence était estimée fin 2008 entre 135.000 et 170.000 personnes infectées. Le nombre de nouvelles contaminations est estimé entre 7.000 et 8.000 par an.
Côté finances, le nerf de la guerre, la ministre a assuré que sur cinq ans «un milliard d'euros est prévu» pour l'application de ce plan
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Le conseil constitutionnel laisse les familles homoparentales dans l'insécurité juridique
Les sages renvoient au législateur le soin de trancher du sujet du partage de l'autorité parentale, le parent social se voyant également une nouvelle fois refusé l'établissement d'une filiation... (Homoparentalité, Adoption gay)
Dans une décision de ce mercredi 6 octobre, le Conseil constitutionnel renvoie au législateur le soin de trancher de la question de l'adoption par le second parent et l'établissement d'une filiation avec ce dernier dans le cadre d'une famille homoparentale.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL ÉCARTE L'APPLICATION DE L'ART. 365 C.CIV. AUX FAMILLES HOMOPARENTALES
Les sages de la rue Montpensier rappellent que depuis 2007 la Cour de cassation juge que l'adoption simple, qui réalise un transfert des droits d'autorité parentale à l'adoptant, «n'est pas conforme à l'intérêt de l'enfant dès lors que la mère biologique entend continuer à élever cet enfant. Il résulte de cette jurisprudence que l'adoption d'un enfant mineur au sein du couple n'est possible que si le couple est marié». En pratique, cela revient à priver les couples homosexuels de bénéficier de cet article, le mariage étant exclu pour les couples de personnes de même sexe.
A la suite d'un recours d'un couple lesbien, le Conseil, saisi par la cour de cassation, devait ainsi se prononcer sur la constitutionnalité de l'article 365 du code civil qui a pour effet d'interdire en principe l'adoption de l'enfant mineur du partenaire ou du concubin homosexuel.
D'une part, le Conseil constitutionnel a jugé que l'article 365 du code civil ainsi interprété par la Cour de cassation ne porte pas atteinte au droit de mener une vie familiale normale qui n'implique pas le droit à l'établissement d'un lien de filiation adoptive alors même que le parent social se voit méconnu et ignoré dans ses droits et devoirs envers l'enfant élevé conjointement. D'autre part, le Conseil constitutionnel a jugé qu'en maintenant cette règle ainsi interprétée, le législateur a estimé que la différence de situation entre les couples mariés et ceux qui ne le sont pas pouvait justifier, dans l'intérêt de l'enfant, une différence de traitement quant à l'établissement de la filiation adoptive à l'égard des enfants mineurs alors même que l'interdiction du mariage aux couples homos exclut le choix de régime matrimonial pour ces couples. «Le Conseil a rappelé qu'il ne lui appartient pas de substituer son appréciation à celle du législateur sur une telle question et, en particulier, sur les conséquences à tirer, en matière de filiation et d'autorité parentale, de la situation particulière de l'enfant élevé par deux personnes du même sexe» peut-on lire enfin dans le communiqué des sages qui renvoient ainsi aux politiques le soin de trancher du sujet.
LES ASSOCIATIONS APPELLENT LE GOUVERNEMENT ET LE PARLEMENT A AGIR
Dans un communiqué, l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) «s'insurge contre la décision du Conseil constitutionnel» et elle «demande au gouvernement et au Parlement de se saisir de cette situation et de mettre un terme à cette discrimination constitutionnelle pour laquelle la France est régulièrement critiquée par des instances internationales, en particulier la Cour européenne des droits de l'Homme». l'APGL regrette enfin que «la France est un des derniers pays d'Europe à ne pas reconnaitre les familles homoparentales».
Pour SOS Homophobie, le conseil est «en dehors de la réalité» : «SOS homophobie déplore, une fois de plus, cet immobilisme total et le décalage entre l'idée que se fait une partie de la classe gouvernante de la famille et la réalité de la société française». «Il est impératif que le Parlement avance sur ce sujet, et fasse cesser cette discrimination en raison de l'orientation sexuelle» estime encore l'association qui juge «nécessaire que des personnes de même sexe élevant ensemble un enfant puissent partager leur autorité parentale».
Enfin, sur la même ligne, l'Inter-LGBT en appelle au législateur même si, sur le sujet, la position de la majorité parlementaire et de l'exécutif est connue. Pour rappel, le sort réservé à l'avant projet de loi sur le statut du beau parent qui aurait reconnu les familles homoparentales et conféré des droits nouveaux au parent social. Après une fronde de parlementaires conservateurs, le projet a été enterré avec la création d'une mission parlementaire de circonstance, fossoyeuse de toute reconnaissance des familles homoparentales.
Ainsi, avec cette décision, comme celle encore récente de la cour de cassation, les familles homoparentales demeurent dans l'insécurité juridique au détriment même de l'intérêt des enfants élevés par ces couples.
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Sujet: La prise en charge des personnes transsexuelles détenues condamnée Mer 4 Aoû - 10:18
La prise en charge des personnes transsexuelles détenues condamnée
Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté émet un avis sévère et appel à une série de mesures favorables aux trans' et respectueuses de leur condition... transsexualisme, transidentité, trans', GayLib
Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue a dans un avis publié au Journal officiel dressé la situation des personnes trans' incarcérées en France.
TROIS POINTS CLES PROBLEMATIQUES
Cet avis provient de très nombreux témoignages recueillis auprès de détenus transsexuels condamnés à de longues peines au cours des visites d'établissement ou dans les correspondances et a fait l'objet d'une enquête.
«Trop souvent ils n'ont bénéficié d'aucune information précise sur les modalités de cette prise en charge et n'ont nullement accès à l'offre de soins existant hors de la prison» précise le contrôleur. Clairement, pour Jean-Marie Delarue, se pose le problème également de la gestion de la détention de ces personnes transsexuelles, transsexualisme et transidentité réclamant des mesures particulières: possibilités offertes de porter ou non des vêtements féminins, de cantiner ou non des produits de beauté, d'être placé ou non en détention normale pour ne citer que quelques exemples. «Aucun principe directeur n'existant en la matière, chaque chef d'établissement pénitentiaire apprécie aujourd'hui, au cas par cas, les mesures à mettre en oeuvre» relève-t-il.
RECOMMANDATIONS ET APPEL DE GAYLIB
L'avis du 30 juin expose des principes afin d'améliorer la prise en charge des personnes transsexuelles durant le temps de la détention, comme par exemple : - faire bénéficier les personnes transsexuelles, tout au long du parcours de soins, d'un accompagnement par une équipe médicale de référence clairement identifiée ; - faire en sorte que ces personnes bénéficient d'une information satisfaisante et d'un accompagnement suffisant ; - veiller à ce que leur intégrité physique soit protégée sans que cela conduise nécessairement au placement à l'isolement ; - faire respecter le droit à l'intimité et à la vie privée.
Toutefois, on voit que l'application de ces recommandations dépendra largement du bon vouloir de l'administration pénitentiaire, de la volonté des directeurs d'établissement et de la formation des personnels. A l'étranger, des centres ont été dédiés aux personnes trans', tant pour des raisons de sécurité que pour les particularismes de leur identité.
Pour GayLib, cet avis va dans le bon sens. Le mouvement LGBT associé à l'UMP se déclare dans un communiqué «heureux de constater que dans ce dossier ouvert par Roselyne Bachelot, Ministre de la santé et des sports avec la dépsychiatrisation de la transsexualité en 2009 et la création prochaine d'un centre de référence, Michèle Alliot-Marie, Garde des Sceaux a pris la mesure des implications nécessaires et poursuit le travail commencé avec la circulaire relative au changement d'identité de Mai 2010».
Mais sur ces sujets ce sont davantage les actions que les déclarations qui permettront de juger de la qualité des engagements. Indépendamment des personnes trans', la situation française reste régulièrement pointée du doigt, notre pays comptant parmi les pires pays européens dans son traitement des personnes incarcérées.
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Sujet: Un retraité homosexuel messin assassiné Mer 4 Aoû - 10:16
La piste homophobe n'est pas écartée concernant l'assassinat de cet ancien professeur de mathématiques, ''ami de longue date de Bertrand Delanoë'' et qui ne cachait pas son homosexualité... Homophobie, homosexualité
Le corps de Pierre-Edouard Gauthier, un retraité âgé de 73 ans demeurant à Metz, a été retrouvé sans vie à son domicile. Cette figure locale qui ne cachait pas son homosexualité aurait subit des actes de violences et barbarie et aurait été étranglé à l'aide d'un lacet selon les premiers éléments de l'enquête.
LA PISTE HOMOPHOBE PAS ECARTEE
Le parquet de Metz (Moselle) a refusé de confirmer s'il y avait eu des violences sexuelles à l'encontre de l'ancien professeur agrégé de mathématiques. Il «était agenouillé par terre dans son appartement, les mains ligotées dans le dos avec un lacet et le visage enfoui dans le canapé», a précisé lors d'une conférence de presse le procureur, Rémy Heitz.
Le journal Le Républicain lorrain a dans un article évoqué la piste d'un crime «crapuleux ou homophobe» soulignant par ailleurs que la victime était un «ami de longue date de Bertrand Delanoë, le maire de Paris».
Egalement, le corps aurait porté les traces de sévices sexuels, point que le parquet refuse de préciser «par respect dû à la victime» et alors que des médias -dont des médias communautaires- relaient déjà des détails particulièrement sordides s'ils étaient confirmés.
UN JEUNE HOMME PARTAGEANT SON DOMICILE
Selon l'autopsie réalisée, la victime est morte de strangulation dans les «36-48 heures» précédant la découverte de son corps effectuée par des pompiers alertés par un des proches du retraité. Ce dernier partageait son domicile depuis quelques temps avec un jeune homme mais ce dernier était absent de l'appartement lors de la découverte du corps et les enquêteurs ont refusé de préciser s'il était recherché.
«Nous ne privilégions aucune hypothèse» a avancé encore le procureur signalant que «L'enquête va s'attacher à déterminer l'emploi du temps de la victime, vraisemblablement décédée 36 à 48 heures avant la découverte du corps, et à approfondir son entourage».
Pierre-Edouard Gauthier résidait dans cet appartement place Valladier à Metz depuis 2003.
[MISE A JOUR 28/07/2010] Un jeune sans domicile fixe a été placé en garde à vue mardi à Metz. Interpellé suite aux descriptions du voisinage de la victime, le suspect a été filmé utilisant la carte bleue du retraité dans un distributeur de billets. Concernant le jeune homme vivant avec la victime et qui était recherché, il a été mis hors de cause par les enquêteurs, ce dernier étant actuellement en vacances à l'étranger.
[MISE A JOUR 30/07/2010] Le jeune SDF de 24 ans interpellé est passé partiellement aux aveux, les analyses ADN comme les confirmations par le voisinage de la victime de sa présence sur les lieux ont permis également de le confondre. Le juge d'instruction a mis en examen pour meurtre précédé, accompagné ou suivi de viol, le jeune marginal qui a été incarcéré.
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Act Up et le TrT-5 s'alarment des ruptures de stocks injustifiées qui ne sont pas sans conséquences pour les personnes concernées... Sida, Vih, Act Up, TrT-5
Qu'il s'agisse d'Act Up Paris ou du TrT-5, collectif associatif qui rassemble 10 associations de lutte contre le sida, des ruptures de stocks de médicaments antirétroviraux sont rapportés en cette période estivale alors même que l'observance est une condition sine qua non de la réussite des traitements.
«DES RUPTURES DE STOCKS INACCEPTABLES DE MEDICAMENTS ANTIRETROVIRAUX»
«Ces ruptures dont la fréquence augmente depuis deux ans s'accroissent pendant l'été et ont semble-t-il été amplifiées par une grève des personnels de GlaxoSmithKline (GSK)» indique Act Up Paris dans un communiqué.
Alerté avant le départ de Roselyne Bachelot-Narquin pour Vienne, où se tenait la conférence mondiale de lutte contre le VIH/sida, le cabinet de la ministre avait rassuré Act Up-Paris en relayant un mail du vice-président chargé des affaires économiques et gouvernementale de GSK-France et un autre de la directrice adjointe de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Toutefois, les ruptures d'antirétroviraux sont toujours d'actualité pour au moins cinq d'entre eux, fabriqués par les laboratoires GSK, Bristol-Myers Squibb (BMS) et Abbott. «Les multiples lignes téléphoniques et fax mises en place par les laboratoires sont inefficaces» accuse Act Up.
DEFAUT D'INFORMATION DE L'AFSSAPS PAR LES LABORATOIRES ?
L'Afssaps a demandé des vérifications auprès des laboratoires. «Il semble que les laboratoires n'informent pas l'agence de l'état des stocks et des difficultés de leur répartition comme ils sont réglementairement tenus de le faire» déplorent les militant.
Pourtant, il y a urgence à faire cesser immédiatement ces ruptures d'accès à des médicaments vitaux pour les séropositifs.
Outre la grève chez GSK, le motif généralement utilisé pour justifier les ruptures est « le système de quotas et de réexportation » (BMS, Abbott.). Ce système impose des quotas aux grossistes et répartiteurs pour ne pas qu'ils exportent des molécules dans des pays où leurs bénéfices seraient plus grands. «Ce n'est pas le problème des malades et il est inacceptable que les logiques économiques de l'industrie pharmaceutique nous privent de traitement et mettent nos vies en danger» estiment les associations.
Hasard du calendrier, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, est en ce moment même, mardi 27 juillet, en déplacement à Villemonble (93) sur le thème de la continuité des soins en période estivale. Nous saurons si elle a eu un mot sur la continuité des approvisionnements d'antirétroviraux pour les séropositifs.
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Sujet: Superman se tapait-il une porn-star gay ? Mer 4 Aoû - 10:13
Un livre sur les dessous d'Hollywood, Babylon Strikes Again, avance que Christopher Reeves aurait entretenu une relation avec un acteur porno gay, Casey Donovan, dans les années 70's... Gay, Outing
Décédé en 2004 d'une crise cardiaque après être devenu tétraplégique en 1995 à la suite d'une chute de cheval, l'acteur américain Christopher Reeves connu pour son rôle de Superman fait l'objet des ragots d'un livre intitulé Babylon Strikes Again consacré aux dessous d'Hollywood.
Darwin Porter et Danforth Prince, les auteurs du livre qui promet «Plus de révélations ! Plus de sexe ! Plus de péchés ! Plus de scandales honteux jamais publiés», affirment que l'acteur aurait entretenu dans les années 70's une relation avec un acteur porno gay, Casey Donovan (Cal Culver à l'état civil).
Avant de mourir des suites du sida en 1987, l'acteur X aurait indiqué à une source anonyme des auteurs du livre de ragots que Christopher Reeves, bien que n'étant pas homosexuel, était «disposé à tout essayé au moins une fois» pour expliquer leur prétendue relation. Il aurait indiqué avoir entretenu cette relation durant deux mois avec l'acteur. Selon le livre, les deux hommes se seraient rencontrés lors d'un casting pour un rôle à Brodway, Christopher Reeves aurait mis un terme à cette histoire après avoir appris le passé d'acteur porno de Casey Donovan.
«Christopher était un très bon amant et je crois l'avoir libéré sexuellement» aurait indiqué encore l'ancien acteur de X dans ses entretiens en vue d'une autobiographie jamais publiée.
La seule fois où Christophe Reeves a partagé un baiser avec un homme était plus probablement à l'écran, avec Michael Caine dans le film Piège Mortel (Deathtrap) de Sydney Lumet en 1982.
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Sujet: Nouveau renvoi d'un militaire gay américain Mer 4 Aoû - 10:11
Malgré la promesse présidentielle, la doctrine ''Don't ask, don't tell'' continue à être appliquée, cette fois contre un vétéran de la guerre d'Irak, le lieutenant Dan Choi... Homosexualité, militaire gay
A plusieurs reprises, le président Obama avait réaffirmé devant les militants LGBT son souhait que les homosexuels dans l'armée n'en soient plus exclus du seul fait de la connaissance de leur orientation sexuelle. Malgré ces déclarations comme l'adoption à la Chambre des représentants de l'abrogation de la doctrine Don't ask, don't tell, un soldat homosexuel, le lieutenant Dan Choi, vient d'être démobilisé.
«UNE NOUVELLE DOULOUREUSE ET RAGEANTE»
C'est par ces termes que le lieutenant Dan Choi a réagi à l'annonce de son renvoi des forces armées américaines. Diplômé de la prestigieuse académie de West Point, Dan Choi a servi en Irak à deux reprises et malgré ses précieuses compétences (il parle l'arabe et le coréen), il s'est vu notifié jeudi dernier son renvoi pour avoir révélé son homosexualité. En 2009, le lieutenant Dan Choi avait publiquement témoigné à la télévision de sa condition de militaire homosexuel.
Don't ask, Don't Tell («Ne demandez pas, n'en parlez-pas») est la doctrine en vigueur au sein des forces armées américaines depuis 1993. Issu d'un compromis de l'administration Clinton avec les conservateurs, l'application de cette doctrine aurait conduit à la démobilisation de 13.000 soldats du seul fait que leur homosexualité ait été découverte selon le Servicemembers Legal Defence Network (Réseau de défense juridique des militaires), association de militaires homosexuels. Aujourd'hui, 65.000 militaires homosexuels américains seraient concernés par cette doctrine.
En mars dernier, le lieutenant Dan Choi, accompagné d'un autre militaire gay, le capitaine Jim Pietrangelo, s'étaient enchaînés aux grilles de la Maison Blanche pour protester contre Don't ask, Don't Tell.
«JE VAIS METTRE FIN A DON'T ASK, DON'T TELL, C'EST MON ENGAGEMENT ENVERS VOUS»
C'est ainsi que Barack Obama expliquait que «Nous ne devrions pas punir des Américains patriotes qui se sont portés volontaires pour servir ce pays. Nous devrions louer leur volonté de montrer tant de courage et de désintéressement au nom de leurs concitoyens, spécialement quand ils combattent dans deux guerres».
SI une proposition de loi visant à «imposer une politique de «non-discrimination sur l'orientation sexuelle dans l'armée» a été déposée au Sénat, le texte n'a pas encore été adopté et les haut-gradés sont réticents à une telle adoption. A l'inverse, un texte similaire a été adopté à la Chambre des représentants en mai dernier. «Je continuerai à me battre jusqu'à ce que cette loi soit sur mon bureau et que je la signe» avait alors affirmé Barack Obama.
Plusieurs pays ont explicitement indiqué que l'homosexualité n'était pas une cause d'exclusion au sein de leurs forces armées. C'est le cas notamment du Canada, l'Australie, l'Afrique du Sud, l'Uruguay, Israël ou de la Grande Bretagne. Cette dernière se distingue même, l'armée de sa royale majesté s'associant notamment aux évènements LGBT ou publiant dans la presse communautaire des campagnes de recrutement.
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Sujet: Les moeurs de prêtres gays romains à la Une des journaux transalpins Mer 4 Aoû - 10:10
Les moeurs de prêtres gays romains à la Une des journaux transalpins
La parution d'une enquête de l'hebdomadaire italien Panorama agite l'Italie. Le Vatican s'indigne... Homosexualité, prêtres gays
C'est une enquête de l'hebdomadaire italien Panorama qui a agité toute la presse italienne en fin de semaine dernière.
«LES NUITS SAUVAGES DES PRETRES GAYS»
Le titre de l'enquête parue est sans appel, la presse transalpine dans son ensemble traitant par la suite le sujet avec des accroches tout aussi sensationnelles : «Nouveau scandale dans l'église» pour Il Giornale pour qui «Le Vatican cache les prêtres gays».
«Pendant vingt jours, Carmelo Abbate, journaliste à Panorama, aidé par un complice gay, s'est infiltré dans les soirées de certains prêtres, qui mènent une double vie à Rome : le jour ce sont des prêtres en soutane, la nuit ils sont parfaitement intégrés dans les milieux homosexuels (...) avec des escorts boys en ayant des rapports homosexuels avec des partenaires occasionnels» explique Panorama. Des vidéos ont été mises en ligne sur le site du journal dont «les scènes explicitement sexuelles ont été coupées».
L'hebdomadaire a notamment suivi un curé français qui, début juillet, aurait participé à une fête où trois autres prêtres participent à cette soirée manifestement gay. «Il a 35 ans, porte un jean avec une ceinture blanche, une chemise rose déboutonnée qui met en évidence un bronzage certain [.]. Il semble qu'il ait célébré il y a quelques jours une messe au Vatican», rapporte le journal qui fait état que le prêtre français aurait un «fiancé». «Tout le reste n'est que sexe» ajoute Panorama faisant état de soirées dans le «gay village» de Rome. .
LE VATICAN S'INDIGNE. LES ASSOCIATIONS LGBT IRONISENT
Le diocèse de Rome a fait part hier de sa «douleur et de son trouble» concernant l'enquête de Panorama tout en indiquant vouloir «poursuivre avec rigueur tout comportement indigne de la vie sacerdotale». Concernant des homosexuels dans ses rangs, l'Eglise romaine précise que «personne ne les contraint à demeurer prêtres et à en exploiter seulement les bénéfices. La cohérence voudrait qu'ils se dévoilent».
Cette enquête et la réaction du Vatican intervient après la polémique née des déclarations en avril dernier du bras-droit du Pape, le Cardinal Bertone, qui en réaction aux scandales de pédophilie dans l'Eglise avait fait l'amalgame entre pédophilie et homosexualité (article).
En 2006, le Vatican avait lancé une chasse aux sorcières dans les séminaires nord américains après avoir déclaré que l'homosexualité empêchait les séminaristes d'aspirer à la prêtrise. En 2008, un document intitulé "Orientations pour l'utilisation de la psychologie dans l'admission et la formation des candidats au sacerdoce" a été formellement approuvé par le pape Benoît XVI. Le texte pointe notamment les cas d'«identité sexuelle incertaine» et de «tendances homosexuelles fortement enracinées».
Du côté des associations LGBT italiennes, l'ironie est de mise. «Si tous les prêtres homosexuels devaient effectivement abandonner le sacerdoce, d'un coup, une grande partie des paroisses de Rome seraient paralysées» a ainsi déclaré l'un des responsable associatif romain. Un autre a estimé qu'«Il est inacceptable que des prêtres qui de jour s'expriment contre les personnes gay se livrent de nuit à des pratiques exactement contraires» à leurs déclarations, rapportant également l'existence d'un «zone de drague» gay au sein de l'enceinte du Vatican.
A noter que Panorama appartient au groupe Mondadori, contrôlé par Sylvio Berlusconi. Ce dernier, lors de la révélation de ses aventures tarifées avec de jeunes femmes avait été mis en cause par le quotidien catholique Avvenire. Réponse du berger à la bergère.
Invité Invité
Sujet: Re: Breaking news part 3 Jeu 29 Juil - 16:00
oh lala Indigo l'actualité j'adore.........je reviendrai lire coolllllll merci à toutes l'équipe Kiss Indigo......oh que oui Indigo est restée trop longtemps dans sa petite planète heureuse de redécouvrir le forum...KIss Indigo
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34009 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Re: Breaking news part 3 Dim 25 Juil - 17:10
Pacs : le NON répété de la droite aux pensions de réversions
''La majorité présidentielle s'obstine dans son refus d'améliorer le Pacte civil de solidarité'' estime l'Inter-LGBT... Pacs, GayLib, Inter-LGBT
Xavier Bertrand avait résumé la situation le mois dernier devant les militants de GayLib avec le constat qu'il était urgent de ne rien faire de plus pour les LGBT. Aussi, les parlementaires de la majorité viennent d'illustrer cette situation en rejetant, une nouvelle fois, un amendement visant à octroyer les pensions de réversions aux signataires d'un Pacs.
REFUS IDEOLOGIQUE PLUS QUE COMPTABLE
Hier, deux amendements de la gauche proposant le bénéfice des pensions de réversions aux partenaires pacsés étaient examinés par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale réunie pour l'examen du projet de loi de réforme des retraites. Pourtant, c'est dans l'argumentation même de ce rejet qu'il revient de se focaliser, l'argument budgétaire jusqu'ici toujours employé semblant désormais écarté au profit d'un argument idéologique assumé.
Rejetés par la majorité, ces amendements ne figureront pas à l'examen des députés, la droite avançant que le statut plus précaire du Pacs par rapport au mariage ne justifiait pas l'extension du régime des pensions de réversions alors même que les couples de même sexe se voient refuser le droit au mariage sic Eric Woerth a écarté également ces amendements au motif que le pacs n'impliquerait pas d'«obligation alimentaire» alors même qu'il comporte un devoir de solidarité.
Gageons que le sujet reviendra en septembre lors de l'examen du volet budgétaire de la réforme des retraites ou lors de l'examen de la loi de finances. Pour autant l'exécutif et sa majorité ne tiennent pas compte des avis successifs émis favorables à une telle ouverture. En 2007, la Mission d'évaluation et de contrôle de la Sécurité sociale (Mecss) soulevait le besoin d'une ouverture sur le sujet, comme la Cour de justice des communautés européenne en 2008, la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) ou le Conseil d'Orientation des Retraites (COR) la même année. L'an dernier enfin, le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, rejoignait en grande partie les associations LGBT dans leurs revendications concernant les nécessaires améliorations du Pacs à adopter. «Le succès même de ce dispositif en a révélé les imperfections et surtout l'inégalité des droits» estimait-il alors.
UNE «RUPTURE» DE LA DROITE AVEC LES LGBT POUR LES ASSOCIATIONS
Aussi, ce nouvel épisode constitue pour les associations LGBT un exemple de la «rupture» de la droite avec les LGBT. «Ce 22 juillet, une nouvelle fois, la majorité présidentielle s'entête à refuser l'ouverture de nouveaux droits aux couples pacsés» constate l'Inter-LGBT dans un communiqué. «Les signes de rupture sont de plus en plus manifestent avec les LGBT» soulignent les associations pour qui «Cette lâcheté à refuser toutes nouvelles améliorations en faveur du Pacte civil de solidarité montre le peu d'intérêt de la majorité à l'avancée des droits». L'inter-LGBT conclut que «Le Président de la République ne se donne plus les moyens de convaincre et affiche une certaine hostilité face aux revendications portées par les couples de même sexe».
Pour Olivier Boileau-Descamps, président délégué de GayLib interrogé par CitéGAY, «Martine Billard a voulu faire un coup» qui n'avait pas de chance de passer et «elle le savait». Mais «il n'en demeure pas moins que le gouvernement aurait pu ne pas tomber dans le panneau et en profiter pour lancer une réflexion sur le sujet ce qui aurait redoré son blason sur nos questions». Le même constate qu'à «chatouiller sa droite ''tradi'', la majorité ne fait pas le plein des voix» faisant référence ici à l'échec aux législatives partielles du suppléant de Christine Boutin. «Il serait peut-être temps de trouver des sujets de société qui ont le mérite de rendre humains les hommes politiques» estime-t-il encore.
Parmi les promesses de campagne volatilisées, le contrat d'union civil, le statut du tiers-parent ou le sujet des pensions de réversions.
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34009 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Re: Breaking news part 3 Dim 25 Juil - 17:08
Aids 2010, entre optimismes scientifiques et revendications politiques
Alors qu'un virage pourrait s'amorcer avec des présentations scientifiques positives dans la lutte contre le sida, les questions liées au financement et aux politiques publiques inquiètent fortement... Sida, Vih
A Vienne, la conférence internationale sur le sida s'achèvera demain, entre optimismes scientifiques avec des résultats encourageants et craintes d'un anéantissement de ces espérances avec les incertitudes sur les financements internationaux et les politiques publiques inégalitaires qui freinent la lutte contre l'épidémie.
INEGALITES REGIONALES, SOCIALES, JURIDIQUES
Les inégalités entre pays développés et les pays du Sud ont une nouvelle fois été soulignées même si des avancées encourageantes dans certains pays africains ont été notées. Ainsi, grâce à des politiques actives de prévention et à la mise sous traitements de séropositifs et l'incitation au dépistage, la prévalence du VIH chez les jeunes de 15 à 24 ans a chuté de 25% dans 15 des 25 pays les plus affectés par le Sida à travers le monde.
Toutefois, l'OMS s'est alarmée du «fossé immense» qui se creuse au sein même de l'espace européen entre pays de l'ouest et ceux d'Europe centrale qui connaissent une recrudescence des contaminations, particulièrement chez les usagers de drogues injectables, et des difficultés d'accès aux traitements liés.
Mais les barrières juridiques ont été également condamnées, entre politiques répressives contre les toxicomanes, législations homophobes et droit des brevets et accords commerciaux qui empêchent la diffusion de médicaments génériques.
DES AVANCEES SCIENTIFIQUES NOTABLES
Aussi, la révélation de plusieurs études scientifiques a permis de réinsuffler de l'optimisme en matière de lutte contre le VIH. Si des études américaines en matière de recherche vaccinale avaient été produites quelques jours avant le congrès (article), d'autres annonces ont marqué cette session.
Ainsi, pour la première fois, une offre préventive se dessine à l'attention des femmes, notamment celles des pays du Sud où l'adjonction féminine du port du préservatif, même dans le cadre d'un couple sérodifférent, est aléatoire au mieux, impossible au pire. Un gel microbicide vaginal contenant du ténofovir, un antirétroviral, permettrait de réduire de 39% en moyenne les risques d'infection par VIH chez les femmes, selon une étude menée par le Centre de recherche sur le Sida en Afrique du Sud (Caprisa). Ce taux varie en fonction de l'observance par les femmes participantes à l'étude des consignes d'application. Même s'il doit être mis en comparaison avec les 90-95% de taux d'efficacité effective du préservatif ou des 60% de la circoncision, ce taux marque un espoir réel dans le cadre de politiques combinées de réductions des risques sexuels.
LE SACRE DU «TEST AND TREAT»
Mais c'est l'admission globale du TasP (Treatment as Prevention), et de son préalable de dépistage, qui semble avoir été le fait le plus marquant du congrès. Après la déclaration Suisse il y a plus de deux ans sur une possible non transmission du virus en cas d'absence de charge virale détectable grâce aux traitements, les avis français du Conseil National du Sida, de la Haute Autorité de Santé sur le dépistage généralisé, comme le Rapport Lert-Pialoux plus récent, le consensus semble mondial sur le fait qu'il faut dépister plus, plus vite, plus simplement, plus tôt, traiter plus, mieux, plus simplement et même plus tôt. Ces voeux sont anciens concernant les séropositifs mais nouveaux quand sous un angle préventif on admet dorénavant largement que les traitements peuvent avoir un effet préventif puissant en diminuant la charge virale communautaire, sa diffusion dans la population, et qu'ils constituent théoriquement le rempart le plus puissant contre le Sida en l'absence de vaccin.
Aussi, l'actualisation du rapport sur la prise en charge médicale des personnes infectées par le VIH, dit ''rapport Yéni'' du nom du professeur en charge de son élaboration, a acté ce point au niveau scientifique français.
Mais c'est au niveau politique désormais que la lutte contre le VIH doit être portée en prenant en compte ces données. Si Roselyne Bachelot n'a pas fait la même erreur qu'à Mexico où se tenait le congrès il y a deux ans et où elle avait brillé par son absence, sa venue à Vienne a été parfaitement orchestrée. Après la polémique née du document de synthèse sur le projet de lutte vih-sida français (article), Roselyne Bachelot a assuré que le dépistage généralisé était une mesure phare du projet en attente, que les expérimentations de dépistages communautaires seraient pérennisés sans toutefois en apporter les garanties, que le projet serait présenté à la rentrée et comporterait des mesures fortes sans les détailler. De plus, le cabinet de Roselyne Bachelot a habilement laissé croire qu'elle annoncerait à Vienne l'expérimentation des salles de consommation pour les usagers de drogues mais il n'en fut rien, renvoyant à une nouvelle concertation éventuelle le fait d'expérimenter en France ce qui marche ailleurs, ce que l'Inserm réclamait pourtant, délaissant un sujet électoralement sensible mais impérieux à des fins sanitaires.
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34009 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Re: Breaking news part 3 Dim 25 Juil - 17:07
L'Argentine devient le dixième pays au monde, et le premier d'Amérique latine, à autoriser le mariage entre deux partenaires de même sexe gay, mariage, adoption
Ca y est, après 15 longues heures de débat et de suspense, retransmis par la plupart des télévisions, le sénat argentin a finalement tranché, en votant l'autorisation du mariage gay, tôt dans la matinée du Jeudi 15 Juillet.
Le texte de loi, soutenu par le gouvernement de centre-gauche de la présidente Cristina Kirchner, a été adopté par 33 voix pour 27 voix contre, et 3 abstentions, faisant de l'Argentine, le premier pays d'Amérique latine et le dixième pays au monde, à autoriser le mariage entre personnes de même sexe (après après les Pays-Bas, la Belgique, l'Espagne, le Canada, l'Afrique du sud, la Norvège, la Suède, le Portugal et l'Islande).
Cette loi modifie le Code Civil, en remplaçant la formule "mari et femme" par "les contractants", et autorise du même coup les mariés à adopter et à avoir accès aux mêmes droits que des époux hétérosexuels (sécurité sociale, allocations ou jours de congé liés à la vie familiale).
Un vote historique dont Miguel Pichetto, chef du parti au pouvoir, s'est félicité, rappelant que ce débat avait été entamé un 14 juillet, jour commémorant la Révolution française, et soulignant que c'est "la première fois qu'on légifére pour les minorités".
Des centaines de manifestants, dans l'expectative de l'issu du scrutin face au Congrès ont littéralement fait exploser leur joie, s'embrassant et criant: "C'est le bonheur!" , ou encore "Egalité ! Egalité".
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34009 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Re: Breaking news part 3 Dim 25 Juil - 17:06
Sida : des annonces en matière de recherche vaccinale à prendre avec précaution
A quelques jours de la conférence mondiale de Vienne, les annonces se succèdent dont celles remarquées de chercheurs américains... Sida, Vih, GayLib
Après Mexico, c'est Vienne, la capitale autrichienne, qui accueillera du 18 au 23 juillet la conférence internationale sur le sida qui réunit tous les deux ans experts, chercheurs et associations de lutte contre le Vih. En prélude à la conférence, des équipes de scientifiques communiquent les résultats de leurs derniers travaux, dont ceux remarqués d'équipes américaines en matière de recherche vaccinale.
LA RECHERCHE VACCINALE, TOUJOURS LONGUE ET HYPOTHETIQUE
Ainsi, deux annonces ont marqué l'attention en ce début du mois de juillet. Le 2 juillet, dans la revue Nature Biotechnology, des scientifiques de l'université de Californie du Sud déclaraient avoir réussi via des cellules souches modifiées à empêcher le virus à pénétrer les cellules et se répliquer dans l'organisme. Dans la foulée, une autre équipe américaine, celle de l'Institut national des allergies et maladies infectieuses (National Institute of Allergy and Infectious Diseases) avançait avoir découvert des anticorps particulièrement actifs contre le virus. Publiés dans Science, ces résultats avancent que ces anticorps sont capables de neutraliser, in vitro pour le moment, près de 90% des variétés de la souche du VIH la plus répandue dans le monde.
Toutefois, et on le sait, la recherche vaccinale contre le Vih a toujours échoué pour l'heure et ces résultats, bien qu'encourageants, trouveraient au mieux une application dans de nombreuses années encore. L'an dernier, ce point avait été rappelé lors d'une conférence internationale sur la recherche vaccinale qui avait lieu à Paris (article). A cette occasion, les chercheurs étaient revenus sur l'annonce faite précédemment par une équipe de chercheurs américains et thaïlandais relative à des résultats encourageants d'un candidat vaccin préventif contre le Sida tout en soulignant les limites de ces résultats. Ils étaient également revenus sur l'arrêt en 2007 d'un essai conduit par le laboratoire Merck sur un candidat vaccin contre le VIH. On se résignait alors en partie à ce qu'un vaccin préventif puisse un jour être trouvé. Cet échec largement commenté lors de la dernière conférence mondiale contre le Sida qui se tenait à Mexico avait conduit à un appel à un retour à la recherche fondamentale, les chercheurs estimant comme plus probable la découverte d'un vaccin à visée thérapeutique, bloquant les effets du virus sur l'organisme, qu'un vaccin préventif empêchant la contamination même.
LES «CONTROLEURS» DU VIH, CLES POSSIBLES DE LA RECHERCHE VACCINALE. PREVENTION, DEPISTAGES, TRAITEMENTS EN ATTENDANT
Les «contrôleurs du VIH» (HIC, en anglais «HIV Controllers») qui représentent une partie infime des séropositifs (moins de 1%), sont des patients infectés par le virus mais qui ne développent pas le sida (ou très tardivement). Ils ont pour particularité que leur organisme parvient spontanément et durablement à contrôler la réplication virale, maintenant la charge virale plasmatique à un niveau très bas, qualifié (abusivement) d'indétectable (moins de 50 copies/ml). Les chercheurs s'attachent en grande partie à déterminer les mécanismes et les particularités génétiques de ces patients pour la recherche vaccinale thérapeutique et les «contrôleurs» pourraient se révéler être les clés possibles de la recherche sur le sujet.
Concernant les résultats américains, GayLib s'est réjoui presque béatement de ces annonces là où la prudence devrait largement nous guider. «GAYLIB rappelle que seul le port du préservatif protège de la transmission du VIH-SIDA, et plus largement des MST» souligne le mouvement LGBT de l'UMP, invitant laconiquement «nos instances gouvernementales à augmenter tous les moyens de lutte contre le VIH-SIDA et de recherche dans ce domaine». On aurait aimé voir GayLib, mouvement politique par ambition, être plus disert sur l'annonce d'un plan vih-sida 2010-2014 bien mince, sans ambition et qui ne prend en compte que très partiellement les recommandations expertes et les données scientifiques actuelles (article). Les autres sujets touchant aux politiques contre le Vih ne manquent pas non plus : revalorisation de l'AAH, accès aux crédits, lutte contre la sérophobie, financement de la recherche, généralisation du dépistage, mise en place des salles de shoot etc etc
On estime à 35 millions le nombre de personnes porteuses du Vih dans le Monde. Depuis l'apparition de l'épidémie, 30 millions d'individus seraient décédés des suites du sida. Rien qu'en France, on estime à 150 000 le nombre de séropositifs, près de 40 000 personnes ignoreraient être porteurs du virus.
Calypso Poets Charites
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Sujet: Re: Breaking news part 3 Dim 25 Juil - 17:04
Homoparentalité : les réactions aux arrêts de la cour de cassation
Les associations LGBT dénoncent les contradictions de la cour et les politiques soulignent le caractère clivant du sujet... Homoparentalité, Adoption gay
La cour de cassation a soufflé le chaud et le froid en fin de semaine dernière via des décisions contradictoires sur le sujet de l'Homoparentalité et de l'établissement d'une filiation au profit du second parent. Si la cour de cassation a convenu d'accueillir des jugements égalitaires étrangers, elle a rejeté le même jour le pourvoi d'un autre couple lesbien, français, qui demandait la délégation d'autorité parentale.
DES CONTRADICTIONS DENONCEES PAR LES ASSOCIATIONS LGBT
Pour l'Inter-LGBT, il y a une «Hypocrisie» de la cour de cassation : «une famille homoparentale binationale se voit reconnaître des droits, alors qu'une famille homoparentale française se les voit refuser». L'Inter-LGBT rappelle dans son communiqué que 57 % des Français se sont déclarés favorables à l'adoption par les couples de même sexe et 64 % ont pris position en faveur de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe (sondage BVA du 13 novembre 2009).
GayLib, qui joue désormais la carte de l'autonomie au sein de la majorité présidentielle, plaide égalité pour une « Egalité pour nos familles» soulignant également le caractère «contradictoire» des arrêts rendus par la cour de cassation. «La France se retrouve aujourd'hui à la traîne parmi les pays de l'OCDE pour la reconnaissance de la famille homoparentale» estime GayLib dans son communiqué appelant la majorité parlementaire à faire la démonstration de son attachement à la philosophie libérale contre les réflexes conservateurs de cette famille politique.
Le Centre LGBT Paris IdF (CGL) estime tout autant que «la Cour de Cassation «bégaye». Christine Le Doaré, la présidente du Centre, déplore que «Ce qui fait qu'en France, le sort des familles homoparentales est suspendu aux décisions des tribunaux et qu'il vaut mieux que l'adoption ait été prononcée à l'étranger».
Pour SOS Homophobie, il s'agit d'«une avancée pour mieux marquer le retard de la France» avant de condamner «la passivité de l'Etat français en la matière, et demande une nouvelle fois l'égalité des droits totale entre tous les couples, hétérosexuels et homosexuels».
Côté opposants aux avancées LGBT, le tradi Collectif pour l'enfant «la cour de cassation n'autorise pas l'adoption par les couples homosexuels», «Seule une loi votée au nom du peuple français pourrait intégrer en droit français une telle ''adoption'', laquelle serait alors vidée de sa signification profonde, au détriment de l'enfant d'abord et de la société entière».
LES POLITIQUES SOULIGNENT LE CARACTERE CLIVANT DU SUJET
A l'extrême droite, Marine Le Pen, député français au Parlement européen et vice-président du Front national, a qualifié cet arrêt de «aussi scandaleux qu'injustifiable». «Outrepassant leurs fonctions, des juges, s'érigeant en exécuteurs zélés d'une décision de justice étrangère, bafouent le principe même de supériorité du droit français applicable dans ce genre d'affaires» a condamné la candidate à la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du Front National. Pour Marine Le Pen, l'arrêt égalitaire rendu illustre une «soumission systématique de la législation nationale aux revendications communautaristes».
Dans le même ordre, le Parti Chrétien-Démocrate (PCD) qui a subi un revers électoral ce week-end à Rambouillet dans la législative partiel où l'ancienne circonscription de Christine Boutin est passé aux mains de la candidate des Verts-Europe Ecologie, un abandon de souveraineté est également dénoncé. Pire, un amalgame honteux avec la polygamie est fait par le parti de Christine Boutin : «Si demain un polygame vient nous dire que dans certains pays cette pratique est autorisée, s'alignera-t-on aussi de la même manière? Cette confiscation de la loi par des juges, capitulation sans précédent du droit français, va à l'encontre des principes fondamentaux de notre démocratie».
A l'UMP, c'est la gay-friendly mais peu active Nadine Morano, Secrétaire d'Etat à la Famille, qui a porté l'analyse. La question de l'adoption par des couples de même sexe «mérite un débat politique» a-t-elle estimé tout en écartant toute évolution législative et alors que son pré-projet de statut du tiers parent a été enterré par l'exécutif. Alors que ce débat pourrait à juste titre s'effectuer devant la représentation nationale, le gouvernement, dans la suite des déclarations de Xavier Bertrand faites devant les militants de GayLib renvoie aux calendes grecques l'examen du sujet. Le président de la République Nicolas Sarkozy avait dit «pendant sa campagne électorale qu'il n'était pas favorable à l'adoption par des couples homosexuels, donc très clairement, si vous me posez la question de savoir s'il y aurait un projet de loi en ce sens, je vous réponds non» a-et-elle réaffirmé.
Au Parti Socialiste, Najat Vallaud-Belkacem, secrétaire nationale du PS aux Questions de société, c'est «l'iniquité» entre les citoyens français selon qu'ils auront adopté en France ou non qui a été dénoncée. Pour le PS, à l'instar de tous les partis de gauche est favorable à la reconnaissance de l'homoparentalité et aux mariages entre personnes du même sexe, «les retards pris par la législation française ainsi que ses nombreuses incohérences ne sont tout simplement plus acceptables».
L'Institut d'études démographiques (Ined) recensait en 2005 entre 24.000 à 40.000 enfants résidant avec un couple de même sexe contre les 200 000 estimés par l'association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL).
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Sujet: Re: Breaking news part 3 Dim 25 Juil - 17:02
Homoparentalité : établissement judiciaire d'une filiation au profit du parent social reconnu comme adoptant
Si la cour de cassation convient d'accueillir des jugements égalitaires étrangers, elle a rejeté le même jour le pourvoi d'un autre couple lesbien, français, qui demandait la délégation d'autorité parentale... Homoparentalité, Inter-LGBT, adoption gay
Révélée par Yagg en prélude au délibéré de la Cour de cassation, une décision de la plus haute juridiction française pourrait faire jurisprudence en reconnaissant les adoptions homosexuelles faites par des couples binationaux, adoptions qui seraient reconnues préalablement par des tribunaux étrangers. Mais cette décision ne fera jurisprudence que dans ce cas précis, une autre décision rendue le même jour concernant une famille homoparentale française, écartant le bénéfice d'une délégation d'autorité parentale de droit.
LES FAMILLES HOMOPARENTALES BINATIONALES RECONNUES SOUS CONDITIONS
Si la décision d'hier commence à être abondamment commentée, elle est pourtant bien limitée à un cas précis et une autre décision rendue le même jour refroidira les ardeurs de ceux qui voyaient une pleine reconnaissance des familles homoparentales par la Cour de cassation.
Dans cet arrêt, la première chambre civile a cassé une décision de cour d'appel défavorable à un couple lesbien. Sans renvoyer les parties devant une nouvelle cour, les magistrats ont admis qu'un jugement étranger, celui de la Cour suprême du Comté de Dekalb (Etat de Georgie, USA) devait produire effets en France. En donnant son exequatur au jugement américain, la cour de cassation admet implicitement un lien de filiation entre un enfant et la compagne de sa mère biologique, fait salué notamment par l'Inter-LGBT. «Pour la première fois, et par l'application d'une décision d'une justice étrangère, il y a une reconnaissance implicite d'une famille homoparentale, via le biais d'un couple binational», a salué Vincent Loiseau, son porte-parole.
En l'espèce, une française, médecin aux Etats-Unis, et sa compagne, également médecin mais de nationalité américaine, avait eu un enfant en ayant recours à une FIV avec donneur anonyme. La mère sociale française avait obtenu de la justice américaine d'être reconnue comme le second parent de l'enfant. Elle demandait, sans succès jusqu'à cet arrêt rendu hier, aux juridictions françaises de reconnaitre sur le territoire national cette décision de justice américaine.
UNE DELEGATION PARENTALE DE FAIT N'ENTRAINE PAS UNE DELEGATION PARENTALE DE DROIT
Toutefois, la cour de cassation a rendu le même jour -et ce n'est pas un hasard-, un second arrêt, de rejet cette fois, toujours sur le sujet de l'homoparentalité.
Dans cette affaire, un couple lesbien français reprochait à une cour d'appel de refuser le bénéfice de la délégation d'autorité parentale à la mère sociale. Si la cour souligne que «l'article 377, alinéa 1er, du code civil ne s'oppose pas à ce qu'une mère seule titulaire de l'autorité parentale en délègue tout ou partie de l'exercice à la femme avec laquelle elle vit en union stable et continue, c'est à la condition que les circonstances l'exigent et que la mesure soit conforme à l'intérêt supérieur de l'enfant».
Et pour la cour de cassation, cette possibilité est d'interprétation stricte. «si Mmes X... et Y... démontraient qu'elles avaient une vie commune stable depuis 1989 et que les enfants étaient bien intégrés dans leur couple et dans la famille de chacune d'elles et qu'elles s'occupaient aussi bien de leur propre enfant que de celui de l'autre sans faire de différence entre eux», elle estime que les demandeurs «ne rapportaient pas la preuve de circonstances particulières qui imposeraient une délégation d'autorité parentale». Pire, La cour de cassation a fait le constat d'une délégation d'autorité parentale de fait pour écarter le bénéfice d'une délégation d'autorité parentale en droit, rapportant, alors que cela aurait pu servir de motif à une décision inverse, que «les requérantes admettaient elles-mêmes qu'elles ne s'étaient pas heurtées à des difficultés particulières pour pouvoir jouer auprès des tiers ou de leur entourage familial le rôle de parents qu'elles entendaient se reconnaître mutuellement, assistant indifféremment l'une ou l'autre, voire toutes les deux, aux réunions d'école et allant l'une ou l'autre chercher les enfants après la classe».
Aussi, on le voit, même si les élans militants appellent commentateurs ou concernés à se réjouir de l'arrêt de cassation rendu hier, il n'est que limité à des cas précis (au risque même d'une déchéance des droits de la mère biologique par application stricte du code civil) et le second arrêt rendu sur le sujet renvoie les familles homoparentales à l'insécurité juridique qui les frappent en France.
[MISE A JOUR 13h30] Dans un communiqué, l'Inter-LGBT dénonce une «hypocrisie» de la cour de cassation, «une famille homoparentale binationale se voit reconnaître des droits, alors qu'une famille homoparentale française se les voit refuser» souligne-t-elle, rejoignant l'analyse que nous avions fait. Les associations estiment par ailleurs que la situation est «paradoxale» concluant que «Cette nouvelle discrimination maintient les enfants des familles homoparentales françaises dans une insécurité juridique, sociale et psychologique du fait de la négation de la reconnaissance du parent social».
Calypso Poets Charites
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Sujet: Re: Breaking news part 3 Dim 25 Juil - 17:01
Lesbian and Gay Pride de Marseille ce samedi 10 juillet 2010
La Marche marseillaise clôture la saison des Prides dans une cité qui a connu les divisions militantes homosexuelles locales. A Nice, une Parade est également organisée mais en dehors du Collectif Interpride France... Marseille, Gay Pride, Homophobie, Nice
Le sud est à l'honneur en ce début des vacances estivales marqué par la fin de la saison des Prides et autres Marches des Fiertés.
MARSEILLE, UNE MARCHE POUR L'EGALITE
Pour la première année organisée par l'association Tous&Go !, la Marche pour l'Egalité de Marseille ce 10 juillet clôturera avant une grande soirée officielle un festival LGBT organisé dans la cité phocéenne.
«Commémorer les émeutes du Stonewall In, favoriser l'acceptation de tous les modes de vie, grâce à une lisibilité maximum dans notre mobilisation et nos messages, tels sont les objectifs de la Marche pour l'égalité ou Lesbian & Gay Pride® organisée par Tous&Go pour la première fois» soulignent les organisateurs de l'évènement.
Cette Lesbian and Gay Pride officielle de Marseille fait suite à une première marche organisée la semaine dernière et qui a rassemblé 500 participants. Sur fond de divisions locales, phrases assassines et querelles individuelles, une marche qualifiée de «libre et indépendante» avait été organisée par une association créée pour la circonstance, Fiertés de Provence.
Aussi, la marche revendicative et festive de ce 10 juillet est officiellement reconnue par le Collectif Interpride France. Elle partira du Parc du 26e Centenaire, Arbre de l'Espérance (Métro : lignes 1 et 2, arrêt Castellane) puis gagnera l'avenue de Toulon, l'avenue Cantini, la Place Castellane, la rue de Rome, la Canebière pou enfin se terminer au Vieux-Port et la Mairie de Marseille où le Quai du Port sera fermé à la circulation.
Pour l'occasion, les élus locaux se sont fendus d'éditos de soutien à la manifestation. A noter, celui du Maire UMP de la cité Jean-Claude Gaudin. «A l'heure où Marseille accueille chaque année de plus en plus de touristes et où la ville se prépare à être Capitale Européenne de la Culture en 2013, je souhaite que cette journée fasse honneur à l'esprit d'ouverture de notre ville» écrit le Maire. En guise de signe d'ouverture il aurait pu en profiter pour annoncer qu'il procéderait à l'organisation de cérémonies de Pacs en Mairie, évènements qu'il refuse de voir organiser dans les arrondissements tenus par sa majorité.
La soirée. Plus de 5000 personnes pour une soirée inoubliable sont attendus au Dock des Suds rebaptisé Pride Factory pour l'occasion.
3 salles, 3 ambiances, 3 plateaux DJ, un village pour les associations, des événements, des peoples, de nombreuses animations, de nouveaux partenaires pour une nouvelle ambition. Un rendez-vous festif majeur de la scène marseillaise.
Citégay est partenaire de l'évènement. Plus d'infos sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Pré-ventes possible pour la soirée au Dock des Suds sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34009 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Re: Breaking news part 3 Dim 25 Juil - 16:59
Un rapport sexuel à risque ? Quatre réflexes pour agir
Première campagne nationale de l'Inpes de sensibilisation aux primo-infections par le VIH. Sa directrice, Thanh Le-Luong, répond à nos questions... Inpes, Sida, PRévention, Santé, Thanh Le-Luong
L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) a lancé à la fin du mois de juin la première grande campagne nationale de sensibilisation des homosexuels concernant les primo-infections par le VIH et les réflexes à avoir en cas de rapports à risque. S'adressant aux hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HSH), la campagne vise à les informer sur la primo-infection par le VIH et sur la conduite à tenir en cas de prise de risque sexuel (rupture de préservatif, rapport non protégé, éjaculation dans la bouche...). Quatre réflexes doivent être mis en oeuvre rapidement : TPE, protection, dialogue, et test.
LA PRIMO INFECTION, UNE PERIODE A HAUT RISQUE
Les rapports sexuels non protégés ayant lieu pendant la période de la primo-infection contribuent de manière importante à l'épidémie d'infection par le VIH chez les gays rappelle l'Inpes expliquant que la primo-infection désigne la période qui suit la contamination d'une personne par le virus du sida (VIH).
«Pendant deux à six semaines le VIH se multiplie en abondance et se propage dans tout l'organisme, alors que le système immunitaire est momentanément affaibli. La quantité de virus - la charge virale - est alors très élevée et le risque de transmission du VIH est accru» explique l'institut.
Si dans 50 à 80 % des cas environ, la primo-infection se manifeste par des symptômes de type grippaux notamment, dans la plupart des cas, les symptômes disparaissent spontanément et la phase de primo-infection passe inaperçue.
Aussi, la campagne vise à apporter un bénéfice individuel aux homosexuels ayant eu une exposition éventuelle au Vih lors d'un rapport à risque en préconisant le recours au Traitement Post-Exposition (TPE), à se protéger suite au rapport risqué, à dialoguer avec ses partenaires comme à avoir recours au dépistage. Mais sur le plan collectif cette fois, cette campagne vise à inciter des personnes exposées et contaminées qui seraient en période de primo-infection à ne pas exposer d'autres personnes alors que leur charge virale très élevée augmente considérablement le risque d'une transmission.
Pour l'Inpes, il faut avoir quatre «réflexes» en tête : TPE, protection, dialogue, test. Ce qui signifie : - Se rendre le plus vite possible aux urgences : au mieux dans les 4 heures, avec votre partenaire et au plus tard dans les 48 heures. Le médecin évaluera le risque pris et l'intérêt de prescrire un traitement post-exposition TPE. Ce traitement réduit le risque de contamination par le VIH mais ne l'élimine pas complètement. - Se protéger : il est important d'utiliser systématiquement le préservatif avec tous les partenaires jusqu'aux prochains résultats des tests de dépistage. - Dialoguer avec le partenaire régulier : si le préservatif n'est plus utilisé, il est important de discuter de la prise de risque et de la nécessité de se protéger. - Se faire dépister : l'infection peut être détectée dès le 15ième jour après la prise de risque. Si le résultat du test est négatif, ce n'est que 6 semaines après la situation à risque qu'un autre test permettra de savoir avec certitude que l'on n'est pas atteint par le VIH.
Le dispositif de communication est composé notamment d'annonces presse, d'affichage dans les établissements gays, une distribution de brochures a déjà eu lieu lors de la Marche des Fiertés, et d'un dispositif web. CitéGAY est notamment l'un des médias diffuseurs de cette campagne.
LES PRIMO-INFECTIONS, «UN MOTEUR DE L'EPIDEMIE ET CONTRIBUENT A SA DYNAMIQUE CHEZ LES HOMMES GAYS»
Thanh Le-Luong, la Directrice générale de l'Inpes, a accepté de répondre à nos questions.
CitéGAY. C'est la première fois qu'une campagne de prévention du VIH est menée sensibilisant sur la période particulière de la primo-infection. Pouvez-vous nous expliquer l'importance de cette sensibilisation ?
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34009 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Re: Breaking news part 3 Dim 25 Juil - 16:57
La nouvelle téléréalité de M6 déprogrammée suite au suicide d'un candidat gay
Tournée il y a deux mois, l'émission de téléréalité adultérine ''Trompe-moi si tu peux !'' devait débuter ce jeudi... Téléréalité, Décès, Trompe-moi si tu peux , M6
Prévue ce jeudi 8 juillet à 23 heures, l'émission de téléréalité Trompe-moi si tu peux ! a été déprogrammée et sera remplacée par la série Bones a indiqué dans un bref communiqué la chaine M6 qui a retiré tous les éléments liés à l'émission (Photos, vidéos, présentation de l'émission etc) de son site. La raison de cette annulation ? Le suicide d'un des participants qu'une enquête en cours devra confirmer.
UN SUICIDE ETRANGER A L'EMISSION SELON LA CHAINE
C'est le site Entrevue qui a révélé l'affaire. Le site indique que Jean-Pierre, un coiffeur de 32 ans renommé Jipé dans l'émission, s'est suicidé par pendaison à son domicile dans la nuit de lundi à mardi. Allant plus loin, le site faisait état d'un message laissé avant son décès sur son répondeur : «Jean-Pierre ne fait plus partie de ce monde, la faute à qui ? La faute à Akim. Je vous souhaite une bonne et longue vie à tous, au revoir.». Akim, rebaptisé Ange dans l'émission, était le compagnon de Jean-Pierre. Le jeune steward de 25 ans était séparé du candidat décédé selon les proches du candidat qui écartent, comme la production de l'émission et la chaîne diffuseur un lien de causalité entre ce suicide et la participation du couple à cette téléréalité.
Pour la chaîne, c'est «par respect pour la famille» que la déprogrammation a été effectuée. Pour production de l'émission «rien ne laissait présager un tel geste», ce qu'assure également un proche du candidat décédé dans le quotidien Métro : «Ça n'a rien à voir. Il ne faut pas faire d'amalgames. Il a mis fin à ses jours pour des raisons personnelles».
TELEREALITE ADULTERINE. DES DECES DE PARTICIPANTS A l'ETRANGER
Après le trash Dilemme sur W9, le groupe M6 comptait sur le programme pour booster son audience estivale. Le concept se voulait nouveau mais se révélait mixer les concepts éprouvés d'autres émissions du genre : dix couples devaient tester leur amour tout en cachant aux autres avec qui ils étaient réellement. Pas de tentatrices et de tentateurs donc, les candidats jouant eux-mêmes ce rôle, à chaque épisode les candidats étaient répartis par couples et devaient faire croire aux autres qu'ils sont réellement unis et ce, bien sûr, sous le regard de leur vrai conjoint.
Figuraient au casting un couple lesbien en plus du couple formé par Jean-Pierre, le candidat décédé, et son ancien compagnon Akim.
C'est la première fois qu'un candidat d'une téléréalité française se suicide. A l'étranger, un ancien candidat de la téléréalité américaine Megan wants a millionaire (Megan veut un millionnaire), dans lequel plusieurs riches célibataires se disputaient une jeune femme aux goûts de luxe, s'était suicidé dans une chambre d'hôtel alors qu'il était recherché pour le meurtre d'une playmate. En août 2009, un candidat d'une téléréalité pakistanaise s'était noyé lors d'une épreuve devant les caméras et les autres candidats. En mai de la même année, un candidat du Survivor bulgare était également mort aux Philippines où se produisait l'émission, d'une crise cardiaque à la suite d'une épreuve. En 2007, c'est le programme espagnol Le Journal de Patricia qui avait fait l'objet d'un traitement dans les faits-divers, un des candidats qui venait d'être condamné à onze mois de prison pour maltraitance envers Svetlana, sa petite amie, et à une interdiction de l'approcher pendant deux ans, était sur le plateau de l'émission où son ancienne compagne, qui pensait être invitée à retrouver sa famille russe, a éconduit son ancien persécuteur qui la demandait en mariage. En représailles, il l'égorgea 4 jours plus tard. Enfin, une participante anglaise de Big Brother, Jade Goody, avait médiatisé ses derniers instants en 2009 alors qu'elle était atteinte d'un cancer incurable.
Calypso Poets Charites
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Sujet: Re: Breaking news part 3 Dim 25 Juil - 16:56
Une violente agression lesbophobe rapportée à Montpellier
C'est avec une barre de fer qu'un couple de jeunes femmes aurait été agressé dans la nuit de jeudi à vendredi dernier... Montpellier, Lesbophobie, Justice
La Lesbian & Gay Pride de Montpellier a lancé un appel à témoins suite à une violente agression dont les victimes, un couple de jeunes femmes, auraient fait l'objet dans la nuit de jeudi à vendredi dernier alors qu'elles rentraient chez elles.
«LAQUELLE FAIT L'HOMME ?»
L'agression, telle que décrite par la LGP Montpellier fait froid dans le dos et s'apparente aux pratiques de violences punitives contre les femmes lesbiennes.
Alors qu'elles rentraient chez elles, les deux femmes auraient été prises à partie par un conducteur. «Elles rentraient chez elles, l'une à vélo, l'autre marchant à ses côtés, lorsqu'un véhicule a fait irruption, roulant vers elles en sens interdit. La voiture a ensuite fait marche arrière pour arriver à leur hauteur et le conducteur a demandé : "Laquelle fait l'homme ?" avant de rajouter qu'il allait leur montrer ce "qu'était un homme"» raconte l'association montpelliéraine.
Le conducteur aurait ensuite poussé l'une des deux jeunes femmes qui était à vélo, sa passagère insultant et frappant l'autre victime. L'homme se serait ensuite saisi d'une barre de fer et aurait frappé avec les deux jeunes femmes. L'une des victimes blessée à la main alors qu'elle protégeait son visage du coup de barre porté et subit une incapacité totale de travail de 7 jours. Sa compagne s'est vue octroyée une ITT de 2 journées.
UN GROUPE DE TEMOINS SE JOINT AUX AGRESSEURS
Un attroupement de témoins s'est formé lors de cette agressions, témoins qui au lieu de venir au secours des deux jeunes femmes se sont joints aux agresseurs pour leur donner des coups. «C'est une punition homophobe, un passage à tabac collectif, nous sommes scandalisés, révoltés, choqués parce que c'est lié à l'orientation sexuelle des victimes. Cela ne doit pas rester impuni» estime la LGP.
Qui se déclare «scandalisée, choquée et révoltée qu'une telle agression se soit produite».
Deux plaintes ont été déposées par les victimes et l'enquête est en cours. La Lesbian & Gay Pride a également déposé plainte et se portera partie civile suite à une demande des victimes.
Sur le sujet, SOS Homophobie avait en 2008 publié une première enquête nationale sur la lesbophobie.
La lesbophobie, dans ses dérives extrêmes, se manifeste par la pratique de viols ou agressions sexuelles. Le viol est alors perpétré, non pas tant pour sa dimension sexuelle visant à satisfaire le(s) agresseur(s), mais du fait de la dimension homophobe. Par ces violences, ces hommes agresseurs cherchent à signifier à ces femmes que leur homosexualité constitue une transgression et une atteinte à leur virilité et masculinité même. Le viol est qualifié alors de «correctif», à dessein de soi-disant «soigner» ces femmes de leur homosexualité. Il est aussi qualifié de «punitif» car il vise à punir ces femmes victimes pour leur non disponibilité sexuelle auprès des hommes. Les violences rencontrées par ces deux jeunes femmes à Montpellier rentrent dans ce dernier cas de figure.
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