Bienvenue a vous ..Envie de vous faire de nouvelles amies et bien n'hésitez pas a nous rejoindres n'oublie pas de remplir la chartre et le petit questionnaire afin qu'on ce connaissent mieux...Au plaisir de vous lire...Calypso Poets
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THE SECRET L WORLD
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Un projet qui devrait voir le jour l'année prochaine
"True Colors", c'est le nom que Cyndi Lauper a choisi pour désigner la résidence qu'elle s'apprête à ouvrir dès l'hiver 2011.
L'établissement, situé dans le quartier de Harlem à New-York, devrait accueillir exclusivement des jeunes LGBT, entre 18 et 24 ans, qui se sont retrouvés à la rue à cause de leur sexualité.
La pop-star qui s'est toujours battue aux côtés des gay, lesbiennes, bi et transsexuel(le)s, a diffusé un communiqué dans lequel elle justifie l'ouverture de son foyer, qui comprendra 30 studios, une salle multimédia, une salle commune et une bibliothèque : "Les jeunes font de plus en plus leur coming out, car ils sont mieux acceptés et mieux représentés à la télévision et dans les films, mais ils se font encore souvent virer de chez eux et vivent dans la rue. Nous devons nous occuper d'eux."
Les futurs locataires devront s'acquitter d'un loyer établi en fonction de leurs revenus ...
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34039 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Un George Michael, ça trompe énormément ... Mar 6 Avr - 18:45
L'inoubliable interprète de ''Careless Whisper'' a été pris en flagrant délit d'adultère ... Voulu ou pas ? S'il avait voulu le faire exprès il ne s'y serait certainement pas pris autrement ...
Depuis maintenant plusieurs années, George Michael nous délecte avec ses tribulations en tout genre, si bien qu'on pourrait presque s'en inspirer pour une version masculine des fameuses aventures de Martine ...
Après "Jojo à la plage" , "Jojo en short rose avec des anneaux de rideau aux oreilles" , "Jojo dans les chiottes publics" , "Jojo dans les buissons" , et "Jojo se fume un pêtard" , voici donc "Jojo shooté par un paparazzi, en plein papillonage extraconjugal, dans la piscine d'un yacht à Sydney" !
La pop star qui d'habitude n'a pas trop sa langue dans sa poche, mais plus volontiers dans celle d'un slip kangourou bien garni, a choisi cette fois de la promener un peu dans la bouche d'un autre homme que Kenny Goss, son partenaire depuis 14 ans ...
Les clichés du chanteur désormais sévèrement boudinné sont tellement nombreux qu'on peut se demander s'il ne s'agit pas tout simplement de la confirmation publique de la fin de son histoire avec Kenny, démentie jusqu'à présent.
En fait, toutes ses histoires le rendent terriblement humain moi je dis ...
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34039 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Ricky Martin n'est plus une honteuse Mar 6 Avr - 18:43
Le chanteur a enfin fait son coming-out le 29 Mars sur son site officiel ...
C'est quasiment un secret de Polichinelle que Ricky Martin, chanteur portoricain de 38 ans a enfin décidé de dévoiler hier, par le biais d'une longue lettre publiée sur son site officiel :
"Je suis fier de dire que je suis un homosexuel heureux. Je me sens honoré d'être ce que je suis. C'est un tournant dans ma vie. Du moment où j'ai commencé à écrire la première phrase de mon autobiographie il y a quelques mois, j'étais sûr que ce livre allait me libérer de choses que je portais sur mon dos depuis très longtemps. (...) Les gens me disaient, "tout ce que tu as construit va s'effondrer", mais aujourd'hui c'est mon jour, mon heure, mon moment, je n'ai plus peur et je prends l'entière responsabilité de mes décisions et de mes actions".
L'idée du coming-out a donc débuté il y a quelques mois, au moment d'entamer l'écriture de son livre.
Ricky Martin explique aussi que son annonce est faite dans l'intérêt de ses jumeaux, nés en 2008 d'une mère porteuse : «Continuer à vivre comme je l'ai fait jusqu'à aujourd'hui ternirait l'éclat dans lequel ces enfants sont nés» .
Le chanteur sembke éprouver une réelle libération, déclarant que « Ces années de silence et de réflexion m'ont rendu plus fort et m'ont rappelé que la tolérance doit venir de l'intérieur. Cette vérité me donne la force d'aborder des émotions dont je ne connaissais pas l'existence. »
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Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34039 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Roselyne Bachelot et les associations : le divorce ? Mar 6 Avr - 18:42
Roselyne Bachelot et les associations : le divorce ?
Silencieuse sur les questions LGBT depuis son entrée au gouvernement, la ministre de la Santé est accusée par les associations de lutte contre le Sida d'«abandonner la lutte» contre le VIH et de «ne pas tenir parole»...
Alors que les Agences Régionales de Santé (ARS), créées ce 1er avril, auront pour mission de définir la politique de santé de chaque région en coordonnant la médecine de ville, hôpitaux, établissements du médico-social et maisons de retraite, les associations de lutte contre le VIH s'inquiètent de la baisse drastique des subventions accordées dans ce cadre nouveau et accusent la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, de signer, avec cette création des ARS la «mort de la lutte contre le sida».
«ELLE N'A PAS TENU SA PAROLE»
Aides, principale association de lutte contre le Sida en France et dont le budget dépend principalement des subventions publiques, entretient en général des rapports, parfois critiques, mais toujours pragmatiques avec le gouvernement.
Aussi, la charge de l'association relative à la réforme Bachelot instituant les ARS est particulièrement notable. Pour AIDES, la naissance des ARS signe la «mort de la lutte contre le sida» et l'association «dénonce la baisse brutale de crédits alloués à la lutte contre le sida». AIDES rappelle dans son communiqué que la Ministre de la Santé avait annoncé le 23 décembre que les crédits en faveur de la lutte contre le VIH/sida ne baisseraient pas. «Elle n'a pas tenu parole» explique AIDES avançant que les associations subissent des pertes de crédits pouvant aller jusqu'à 47% dans certaines régions.
AIDES subirait ainsi une perte de plus de 700 000 euros par rapport aux financements 2009, «Avec des coupes conséquentes qui concernent des actions prioritaires comme celles menées auprès des publics gays et migrants. Cette baisse n'affectant pas seulement notre association, le montant des coupes budgétaires serait bien plus important». Et ces coupes ne concernent pas que l'association AIDES mais la plupart de celles oeuvrant contre le VIH.
Interrogé par CitéGAY, Olivier Denoue, Directeur général de AIDES, ne décolère pas : «On a alerté le ministère il y a déjà quelques semaines par rapport aux retours que nous avions en régions», «le ministère nous affirme que le budget est comparable mais en régions nous avons deux discours : soit le budget a diminué soit c'est le même montant mais il n'est plus fléché et va à d'autres actions ou sert au financement des nouvelles structures». Au final pour Olivier Denoue, il s'agit d'une «chute drastique des financements», «affectant de surcroit des actions prioritaires compte tenu des données épidémiologiques, celles vers les populations de migrants et à l'attention des gays».
INDIGENCE COUPABLE DU BUDGET DEDIE A LA PREVENTION
Il y a quelques semaines, dans son dernier rapport annuel, la Cour des Comptes publiait des conclusions sans appel : «il appartient à l'État de renforcer la prévention et le dépistage du VIH. L'ignorance de leur état de séropositivité par plusieurs dizaines de milliers de personnes, la propagation de l'épidémie qui en résulte, le coût élevé des traitements pour l'assurance maladie et leur caractère pénible pour les patients militent pour une politique plus active en ces deux domaines». La Cour préconisait également «d'améliorer la connaissance par le ministère de la Santé des actions de prévention et d'accompagnement subventionnées au niveau local par les groupements régionaux de santé publique, dont les missions seront reprises en 2010 par les agences régionales de santé».
Pour Aides, cette chute des financements est l'exact inverse de ce que préconise la Cour des comptes qui, pourtant prompte a vilipender le niveau de dépenses publiques, relevait que le budget alloué à la prévention, 54 millions d'euros, est largement insuffisant compte tenu du coût global pour la collectivité le prise en charge du vih qui s'élève à 1,1 milliard d'euros.
Faisant la même analyse, Marie-George Buffet, présidente PCF du groupe d'étude sur le sida à l'Assemblée nationale, a demandé mercredi à Roselyne Bachelot, de garantir aux associations de lutte contre le VIH, «des moyens plus stables et plus importants». Faisant part de son «inquiétude», l'élue s'inquiète des annonces de baisses de subventions par les ARS et souligne qu'«on ne peut demander aux femmes et aux hommes de ce pays d'assumer leurs responsabilités individuelles si la collectivité, elle-même, ne remplit pas son rôle en matière d'éducation et de prévention»
Comme Aides, Marie-George Buffet demande que soient communiqués publiquement les montants alloués à la lutte contre le sida dans chaque région, ainsi que les mesures que compte prendre le ministère pour garantir aux associations des moyens plus stables et plus importants.
DES AVIS D'EXPERTS SANS SUITES PUBLIQUES POUR L'HEURE
Cette annonce intervient alors que les avis d'experts soulignant le besoin de renouvellement et d'accroissement de la lutte contre le sida se succèdent.
Après l'avis de la Haute Autorité de Santé préconisant la généralisation du dépistage, aucune mesure n'a été prise pour l'heure par le ministère sauf celle à financer des projets de recherches biomédicales sur les Tests à Dépistage Rapide (TDR) mais qui ne s'achèveront que dans deux ans. Egalement, le rapport Lert-Pialoux sur la Prévention et réduction des risques dans les groupes à haut risque vis-à-vis du VIH et des IST et qui contient un nombre important de recommandations n'est pour l'heure pas suivi d'effets ni d'annonces. Les associations s'alarment de la position française concernant les accords internationaux sur les médicaments génériques comme sur le financement du Fond mondial de lutte contre le Sida. Ils ont manifesté sur le sujet leur mécontentement lors de l'intervention de l'ambassadeur français chargé du sida à la conférence Francophone VIH/sida de Casablanca cette semaine en lui tournant le dos. Enfin, le d'habitude policé Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de la recherche sur le sida et les hépatites (ANRS), a en prélude au Sidaction lancé un appel au secours estimant que l'agence était en «quasi-faillite» et qu'il manquait pour l'année 2011 de «15 à 20 millions de plus» que le budget actuel déjà très insuffisant (article).
Roselyne Bachelot intervenait, hier sur France 3, dans l'émission Pièces à conviction consacrée à la Grippe A. Elle a eu l'occasion de défendre sa gestion de la crise avançant que les actions entreprises et le budget engagé (estimé entre 1 et 2 milliard d'euros) répondait à des «raisons éthiques et scientifiques», données scientifiques dont elle disposait qui faisait état de plusieurs dizaines de milliers de décès potentiels. L'Institut National de Veille Sanitaire a officiellement publié le nombre de décès dus à la grippe A-H1N1 : 48 décès pour l'heure enregistrés.
Concernant la gestion de la grippe A, la ministre avance avoir «bien vu au fur et à mesure des éléments qui arrivent (...) je me suis toujours appuyé sur les avis les plus convergents». Alors donnons à la ministre des chiffres non pas convergents mais établis pour la France en matière de VIH : entre 130 000 et 150 000 séropositifs, 1 500 décès annuels, de 7 000 à 8 000 contaminations chaque année, de 30 000 à 40 000 personnes qui ignoreraient leur séropositivité, un taux de prévalence pour la seule communauté homosexuelle estimé entre 10 et 18% et un taux d'incidence annuel variant de 1% à 3% toujours concernant les gays. L'épidémie a fait 25 millions de morts dans le monde depuis son apparition...
«Il était normal que face à une épidémie de grippe nous fassions le plus grand effort pour protéger nos concitoyens» a déclaré Roselyne Bachelot concernant la Grippe A. Nous attendons de même concernant l'épidémie de sida.
Alors divorce consommé, rupture passagère ou désaccords conjugaux entre celle dont l'aura de marraine du Pacs s'étiole au fil du temps et les associations LGBT et de lutte contre le vih ? Manifestement un désamour larvé. S'il n'avait pas des effets en termes de santé publique et de santé communautaire, cela tiendrait du seul registre sentimental et de l'anecdote.
En attendant une clarification du ministère sur le sujet, AIDES prévoit une fermeture de l'ensemble de ses délégations le 7 avril prochain, journée mondiale de la Santé, pour montrer symboliquement ce qui risque dans les faits de se produire en cas de baisse des subventions dédiées à la lutte contre le Sida.
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34039 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Boris et Nadir abordent en videos les rapports d'un couple gay avec le VIH Mar 6 Avr - 18:40
Boris et Nadir abordent en videos les rapports d'un couple gay avec le VIH
Comment parler aujourd'hui entre gays de son statut VIH ? Que faire quand un doute survient après une exposition éventuelle au virus ? Deux questions abordées en vidéos...
Studio presse (Citebeur) et le SNEG Prévention (Syndicat National des Etablissements Gaies) diffusent en ligne la troisième saison de Boris et Nadir.
L'ANNONCE DE LA SEROPOSITIVITE Cette année, la web série aborde la question de l'annonce de la séropositivité et de son écoute par l'autre, à travers des moments de la vie intime que chaque gay a pu ou pourrait connaître. «Il n'est toujours pas facile de dire sa séropositivité ou d'entendre la séropositivité de ses partenaires au sein de notre communauté, et ce malgré des années d'information sur le VIH et une avancée des traitements qui permet aujourd'hui à la plupart des personnes touchées, de vivre une sexualité sans risque, en étant de moins en moins contaminantes sous réserve d'un suivi médical» souligne le SNEG dans un communiqué.
Au-delà des pratiques de choix de partenaire en fonction de son statut sérologique, des d'expériences de rejet vécues par les séropositifs et d'une peur ou d'une méconnaissance de la part des séronégatifs, le SNEG et Citebeur ont fait d'abord le choix de l'amour en illustrant leur vidéo par le fait que le sentiment amoureux permet de dépasser la question de la sérodifférence au sein d'un couple.
Les vidéos « Les p'tits papiers » et « Dialogue de sourds » qui sera diffusée le 2 avril illustrent des situations : réussie pour la première et douloureuse pour l'autre autour de l'annonce de la séropositivité dans le cadre de relations amoureuses naissantes.
NE RIEN FAIRE, NE PAS PARLER, LE PIRE DES CHOIX EN CAS DE PRISE DE RISQUES
La vidéo « Le doute » rappelle quant à elle la nécessité de connaître son statut sérologique et de pouvoir en parler ouvertement lorsqu'un risque est pris ou dans le doute d'avoir recours au traitement d'urgence.
Dans cette vidéo, Jawel est en train de faire l'amour à Ludo quand il s'arrête soudainement. Son préservatif vient de craquer. Que faire ? Que dire ? Le malaise s'installe...
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«Le tout vise à interpeller sans stigmatiser, et à encourager la prise de parole et l'écoute» explique le SNEG.
Les épisodes sont sous-titrés afin d'être accessibles aux personnes sourd(e)s et/ou malentendant(e)s. Ils sont disponibles gratuitement en flash et en téléchargement sur le site du SNEG ainsi que sur la page dédiée [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Messages : 25407 Points : 34039 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Nice : un couple gay porte plainte pour ''coups et blessures volontaires'' Mar 6 Avr - 18:33
Nice : un couple gay porte plainte pour ''coups et blessures volontaires''
Le quotidien Nice Matin rapporte le sort réservé à un couple de niçois qui après avoir été invectivé par une mère de famille pour s'être embrassé en public aurait été passé à tabac par un groupe de jeunes...
dans le quotidien régional Nice Matin qui révèle le sort réservé à un couple d'homosexuels, frappés et roués de coups, pour s'être embrassé dans un jardin public samedi après-midi dernier.
LEUR FAUTE, S'ÊTRE EMBRASSE !
Selon Nice Matin, Steeve, 29 ans, et Romuald, son ami, étaient samedi dernier assis sur un banc dans le jardin Alsace-Lorraine de la cité des Alpes-Maritimes quand, après s'être embrassés, ils ont été invectivés par une mère de famille qui leur aurait reproché ce baiser en public, devant des enfants et leur intimait de ne pas recommencer sic
A l'opposition des hommes faisant remarquer à cette femme qu'ils ne font rien de plus que ce qu'elle pourrait faire en public avec son mari, cette dernière les aurait insultés et frappés. Voyant cette altercation, un groupe de jeunes âgés de 17-18 ans connaissant cette femme seraient venus s'opposer aux deux hommes, les frappant et rouant de coups.
Pris en charge par la police et les pompiers, les deux hommes ont été conduits à l'hôpital. Selon le site internet Nissactu, Steeve aurait une ITT de dix jours à la suite de cette agression. Les agresseurs présumés n'ont pour l'heure pas été identifiés.
LA VISIBILITE LGBT DANS L'ESPACE PUBLIC DEMEURE PROBLEMATIQUE
Cette agression, comme l'épisode du kiss-violent sur le parvis de Notre-Dame à Paris le 14 février dernier pose le problème de la visibilité LGBT dans la vie quotidienne et au sein de l'espace public.
Si les marches des Fiertés, Prides et autres évènements communautaires comme l'implantation de commerces identitaires, participent à cette banalisation dans l'espace public de l'homosexualité, il n'en demeure pas moins que dans l'écrasante majorité des lieux et espaces cela demeure encore problématique de ne pas dissimuler son homosexualité ou tout du moins d'adapter son comportement social aux normes majoritaires et éviter par exemple de s'embrasser en public ou de se tenir la main.
Aussi, espérons que ces actes seront de plus en plus isolés et marginaux. Concernant Nice, un projet de centre LGBT par le Collectif azuréen pour les droits des orientations sexuelles (CADOS) est en voie de réalisation.
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34039 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Moins de discriminations au sein de l'armée américaine Mar 6 Avr - 18:31
Moins de discriminations au sein de l'armée américaine
La méthode des petits pas privilégiée en allégeant la doctrine en vigueur mais non en la supprimant pour le moment...
Malgré la promesse réaffirmée par le président Obama en décembre dernier d'abolir la doctrine Don't ask, Don't tell (DADT) («Ne demandez pas, n'en parlez-pas») qui conduit au renvoi des militaires dont l'homosexualité serait connue, l'armée américaine vient de se voir restreindre et limiter le champ d'application de cette doctrine sans pour autant qu'elle soit supprimée.
«RENDRE SON APPLICATION PLUS HUMAINE» Aussi, le Congrès a travaillé de concert avec le secrétaire à la Défense américain Robert Gates pour alléger cette doctrine alors même qu'une proposition de loi sénatoriale réclamait son abrogation (article).
En vigueur au sein des forces armées américaines depuis 1993, DADT conduit à la démobilisation de 13.000 soldats du seul fait que leur homosexualité ait été découverte selon le Servicemembers Legal Defence Fund (Réseau de défense juridique des militaires), association de militaires homosexuels.
Après de nombreuses auditions, le Congrès et le pentagone viennent finalement d'alléger la doctrine pour la rendre «plus juste» selon les termes employés, le tout de manière «provisoire», «en attendant une abrogation» qui n'est pas datée.
«Je vais mettre fin à Don't ask, don't tell, c'est mon engagement envers vous» déclarait Barack Obama. Il faudra encore attendre.
«DIMINUER LES EFFETS DE LA LOI» Dans les faits, Robert Gates, le Secrétaire d'Etat à la Défense, a indiqué jeudi dernier une série de mesures propres à réduire l'application de DADT.
A savoir, seul un haut gradé pourra lancé la procédure de démobilisation pour cause d'homosexualité, les dénonciations ne pourront plus être anonymes et devront être portées sous serment et les informations confidentielles ayant servies à révéler l'homosexualité d'un militaire ne pourront plus être utilisées contre ce dernier. A titre d'exemple, le lieutenant colonel Victor Fehrenbach, renvoyé l'an dernier, serait toujours militaire s'il n'avait pas eu à révéler son homosexualité pour se défendre d'accusations mensongères portées à son encontre par une femme qui l'accusait de viol (article).
Ainsi le texte adopté semble le fruit d'un consensus entre partisans du DADT et ceux, de plus en plus nombreux à réclamer son retrait. Partagés sur la levée de cette interdiction, les militaires semblent pour l'heure davantage préocupés par les interventions américaines extérieures (Irak, Afghanistan) que par l'abrogation de cette doctrine.
Si le Pentagone et le secrétaire d'Etat à la Défense, Robert Gates, se penchent sur le sujet, aucun calendrier formel de suppression de la doctrine n'est pour l'heure avancé car les militaires eux-mêmes soufflent le chaud et le froid concernant la fin de cette discrimination dans leurs rangs.
Le Canada, l'Australie, l'Afrique du Sud, l'Uruguay, Israël ou de la Grande Bretagne ont explicitement indiqué que l'orientation sexuelle n'était pas une cause d'exclusion au sein de leurs forces armées.
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34039 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: La conférence asiatique de l'Ilga annulée sous la pression des extrémistes Mar 6 Avr - 18:30
La conférence asiatique de l'Ilga annulée sous la pression des extrémistes
En Indonésie, la police a décidé d'interdire la conférence de l'association internationale au motif que les extrémistes religieux menaçaient les participants...
Les membres asiatiques de l'International lesbian, gay, bisexual, transgender and intersex association (Ilga) devaient se réunir cette semaine en Indonésie dans la ville de Surabaya pour une conférence régionale mais la police locale a interdit la réunion sous prétexte de menaces d'extrémistes religieux.
LA CONFERENCE ANNULEE Après avoir été organisée en Inde, dans les Philippines et en Thaïlande, c'est Surabaya en Indonésie du vendredi 26 à aujourd'hui, lundi 29 mars, que la conférence régionale Asie de l'ILGA devait se tenir. «La police a annulé la conférence après qu'une foule de fondamentalistes musulmans aient envahi le hall de l'hôtel où se déroulaient les réunions» indique le CGL Paris, membre de l'Ilga dans un communiqué, précisant que «Les extrémistes religieux ont exigé des policiers qu'ils chassent les délégués et annulent la conférence».
Etaient présents sur place 150 militants représentant une centaine d'associations LGBT de 16 pays d'Asie. Ils ont évacués dans des lieux plus sûrs, sous protection policière, après avoir été confinés 24 heures dans leurs chambres d'hôtel. Présent sur place, le Comité IDAHO, organisateur de la Journée Mondiale contre l'Homophobie, a rappelé que le thème de cette année est axé sur les relations entre religions et homophobie-transphobie.
LE RAPPEL DES PRINCIPES DE JOGJAKARTA Le CGL rappelle l'importance de l'application des Principes de Jogjakarta, fruit d'un travail expert en matière de Droits Humains, qui étendent la législation internationale des Droits Humains à l'orientation sexuelle et l'identité de genre.
«Ces principes n'édictent pas de nouveaux textes, il ne font qu'appliquer les principes existants aux personnes LGBT qui ont les mêmes droits que toute autre personne et donc toute discrimination à l'égard d'un individu pour des raisons d'orientation sexuelle ou d'identité de genre constitue un cas de violation des Droits humains» précise Christine Le Doaré, présidente du Centre.
Calypso Poets Charites
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Sujet: Les promesses de don au Sidaction en recul Mar 6 Avr - 18:28
Sur fond de crise économique, le compteur du Sidaction 2010 affiche une baisse de l'ordre de 10% mais les promesses de don continuent...
Les organisateurs espéraient avant le lancement de cette édition 2010 du Sidaction voir les dons atteindre 7 millions d'euros contre 6.5 millions pour la dernière édition. Malheureusement le compteur est à la baisse, un repli de l'ordre de 10% des promesses de dons pour l'heure.
5 228 263 EUROS DE DONS PROMIS CE LUNDI MATIN 29 MARS Ce lundi 29 mars, 10 heures du matin, le compteur du Sidaction 2010 affiche des promesses de dons à hauteur de 5 228 263 euros, contre 5,8 millions d'euros en 2009, à l'issue des trois journées médiatiques de l'opération.
Malgré l'implication nouvelle des chaines de la TNT comme un dispositif web accru, le Sidaction subit, comme toutes les autres associations faisant appel à la générosité publique, la crise économique qui affecte la générosité des français. Les responsables du Sidaction ont ainsi constaté un recul du nombre des petits donateurs, le nerf de la guerre, avec a contrario une augmentation des promesses de dons importantes mais sans pouvoir compenser le reflue des premiers, personnes aux revenus souvent modestes qui subissent de plein fouet le contexte économique actuel.
LES PROPOS DE PIERRE BERGE SUR LE TELETHON Mais les organisateurs de l'évènement écartent le fait que la polémique née des propos tenus par Pierre Bergé, co-président du Sidaction, sur le Téléthon, puisse avoir causé, au moins en partie, ce recul des promesses de dons.
En novembre dernier, l'homme d'affaires, d'art, des médias et mécène de la lutte anti-sida avait accusé l'Association française contre les myopathies (AFM) de «parasiter la générosité» des Français et suggéré «une générosité mieux répartie par des appels aux dons mieux coordonnés» (article). Il déplorait également les placements financiers opérés par l'AFM, une thésaurisation des dons contraire selon lui aux missions mêmes de toutes associations caritatives, de recherche médicale et soutien aux malades.
En prélude à cette édition du Sidaction, le Professeur Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence National de Recherche sur le Sida et les hépatites (ANRS) lançait hier un cri d'alarme sur l'état du financement public de la recherche contre le Sida en France (article).
COMMENT FAIRE UN DON ?
Si les dons peuvent être opérés toute l'année, la campagne du Sidaction 2010 s'achève officiellement le 11 avril prochain.
Par téléphone en composant le 110. Le 110 est un numéro d'appel gratuit destiné à recevoir les promesses de dons du 3 mars au 11 avril 2010. Ce numéro est accessible à partir de tous les opérateurs. Un principe simple : vous faites votre promesse au 110, dans les 48 heures vous recevez un courrier accompagné d'une enveloppe préaffranchie pour y glisser votre chèque.
Par sms au 33 000 En envoyant "don" (coût d'un sms classique - conversation validée en 2 sms). Le 33 000 est ouvert du 3 mars au 11 avril 2010.
Par Internet sur le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Le don en ligne ne nécessite aucun traitement et réduit donc les frais de collecte. Grâce aux dons en ligne, Sidaction réalise une économie de 1,5 Eur. par rapport à un autre type de don (110, chèque.).
Sur votre Iphone En téléchargeant l'application gratuite Sidaction. Vous pouvez faire votre don par carte bancaire (paiement sécurisé).
Par courrier En envoyant votre don par chèque à Sidaction : 228, rue du Faubourg Saint Martin 75010 Paris
Avantage Fiscal 66 % du montant du don versé en 2010 est déductible des impôts, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Exemple : un don de 100 euros permet de bénéficier d'une déduction fiscale de 66 euros, votre don revient alors dans les faits à 34 euros.
Comme chaque année, CitéGAY est partenaire du Sidaction.
Calypso Poets Charites
Messages : 25407 Points : 34039 Date de naissance : 07/01/1970 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 54 Localisation : Bruxelles
Sujet: Sidaction 2010 : ''Aidez nous à vaincre le Sida'' Mar 6 Avr - 18:27
Trois jours de mobilisation avec l'objectif de dépasser les 7 millions d'euros de promesse de dons pour les affecter à la recherche, la prévention et le soutien aux malades...
Au micro de France Inter, le Professeur Jean-François Delfraissy lançait hier un cri d'alarme sur l'état du financement public de la recherche contre le Sida en France (article).
REUNIR LA RECHERCHE ET LE MILIEU ASSOCIATIF Sur ce sujet du financement de la recherche contre le VIH, le Sidaction qui voit sa seizième édition débuter ce jour dans les médias consacre la moitié de sa collecte au bénéfice des projets scientifiques. Dès sa création en 1994, l'association Sidaction a fondé son organisation sur un principe essentiel : réunir la recherche et le milieu associatif. Seule structure de lutte contre le sida à financer la recherche, le Sidaction existe grâce à la générosité du public.
L'association s'est dotée de règles de fonctionnement claires et efficaces, de procédures rigoureuses garantes de la bonne utilisation des fonds. Ainsi, 50% des fonds nets collectés vont à la recherche, les autres 50% sont utilisés pour les programmes de prévention et d'aide aux malades en France et dans 33 pays.
IL N'Y A JAMAIS EU AUTANT DE S+ EN FRANCE COMME DANS LE MONDE En France, on estime entre 130 000 et 140 000 le nombre de personnes séropositives, 20 nouvelles contaminations ont lieu chaque jour soit entre 7 000 et 8 000 nouvelles infections par an. Parmi ces personnes séropositives, 40 000 ignoreraient être porteurs du VIH. Dans le Monde, ce sont plus de 33 millions de personnes qui sont touchées par le virus, un tiers seulement bénéficie d'antirétroviraux et 25 millions de personnes sont décédées des suites du Sida depuis la découverte du virus il y a 25 ans.
Si l'on meurt moins du Sida dans les pays occidentaux, en France on enregistre encore 1 500 décès annuellement causés par le virus et le taux de prévalence est particulièrement inquiétant concernant la communauté homosexuelle. Sur le sujet, bien que l'étude fût réalisée dans un cadre circonscrit d'homosexuels franciliens fréquentant les établissements festifs et sexuels, l'enquête Prevagay révélait une prévalence de 17,7 % parmi eux et un taux d'incidence annuel parmi ce groupe de l'ordre de 3%.
7 MILLIONS D'EUROS DE PROMESSES DE DON ESPERES En 2009, près de 6,5 millions d'euros de promesses de dons avaient été récoltées et cette année, malgré la crise financière et économique, l'association espère que les promesses dépasseront les 7 millions d'euros.
Aussi, durant ces trois journées médiatiques, chaînes de télévision, radios, sites web, s'appuieront sur les 4 500 bénévoles mobilisés pour réceptionner les promesses de dons sur 24 plateaux téléphoniques, et lors de 350 animations partout en France.
«Je n'aurais jamais imaginé, en créant Sidaction il y a 15 ans, que nous en serions encore là aujourd'hui» répète Pierre Bergé, co-président du Sidaction, dans les médias quand son alter-ego, Line Renaud estimait récemment encore que le Sida est «le fléau du siècle».
COMMENT FAIRE UN DON ?
Par téléphone en composant le 110. Le 110 est un numéro d'appel gratuit destiné à recevoir les promesses de dons du 3 mars au 11 avril 2010. Ce numéro est accessible à partir de tous les opérateurs. Un principe simple : vous faites votre promesse au 110, dans les 48 heures vous recevez un courrier accompagné d'une enveloppe préaffranchie pour y glisser votre chèque.
Par sms au 33 000 En envoyant "don" (coût d'un sms classique - conversation validée en 2 sms). Le 33 000 est ouvert du 3 mars au 11 avril 2010.
Par Internet sur le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Le don en ligne ne nécessite aucun traitement et réduit donc les frais de collecte. Grâce aux dons en ligne, Sidaction réalise une économie de 1,5 Eur. par rapport à un autre type de don (110, chèque.).
Sur votre Iphone En téléchargeant l'application gratuite Sidaction. Vous pouvez faire votre don par carte bancaire (paiement sécurisé).
Par courrier En envoyant votre don par chèque à Sidaction : 228, rue du Faubourg Saint Martin 75010 Paris
Avantage Fiscal 66 % du montant du don versé en 2010 est déductible des impôts, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Exemple : un don de 100 euros permet de bénéficier d'une déduction fiscale de 66 euros, votre don revient alors dans les faits à 34 euros.
Comme chaque année, CitéGAY est partenaire du Sidaction.
Calypso Poets Charites
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Sujet: Sida : le cri d'alarme de Jean-François Delfraissy Mar 6 Avr - 18:25
Sida : le cri d'alarme de Jean-François Delfraissy
A la veille du Sidaction, le directeur de l'Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS) dénonce avec force la «quasi-faillite» de l'agence et l'indigence de la recherche sur le Sida en France...
Un coup de gueule pour Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de la recherche sur le sida et les hépatites (ANRS), un cri de rage pour beaucoup de ceux intéressés par la lutte contre la pandémie en cette veille de Sidaction. Interrogé par Nicolas Demorand sur France Inter ce matin, le professeur Delfraissy a alerté, pour la seconde fois cette année, sur la «quasi-faillite» de l'agence et l'indigence de la recherche sur le Sida en France tout en soulignant dans un premier temps les perspectives nouvelles de lutte contre l'épidémie nécessitant justement des moyens financiers.
«C'EST UNE QUESTION D'ARGENT, C'EST AUSSI AUTRE CHOSE» «C'est une question d'argent, c'est aussi autre chose» a répondu le directeur de l'ANRS à la question de début d'entretien de Nicolas Demorand écartant à court et moyen terme une éradication du virus quand la perspective d'enrayer la courbe de progression de l'épidémie semble perceptible par le scientifique. «Eliminer le virus, on est incapable pour le moment et je pense que cela va prendre du temps (...) le virus reste sous une forme cachée, latente» a-t-il expliqué.
A la question de «la poursuite de l'épidémie» l'enjeu actuel est davantage dans le fait de savoir «comment casser l'épidémie plutôt que l'éradiquer». Pour Jean-François Delfraissy, «là c est une question d'argent» mais «c'est aussi reconnaître finalement qu'il y a un semi échec, qu'on est dans une sorte d'impasse». Si «le message du préservatif est un message très fort qui doit être poursuivi», «on a besoin d'autres choses, de nouveaux outils de prévention» avance encore le directeur de l'ANRS soulignant la place à venir du traitement comme outil de prévention (Treatment as Prevention-TasP) qui impose un dépistage accru, une mise sous trithérapie plus précoce, l'accentuation des Traitement Post Exposition (TPE) délivrés dans les heures succédant à une prise de risque comme l'hypothèse préventive à démontrer des prophylaxies pré-exposition (PrEP). «Tout ça n'est pas complètement acté au niveau scientifique (...) mais on a la forte intuition, que ce type d'approche, est probablement une des solutions non pas pour éradiquer le virus mais pour couper la courbe de l'épidémie» estime Jean-François Delfraissy avant de rappeler le cas de la lutte contre la syphilis dans les années 40 quand dépistages et traitements ont permis de casser la courbe de cette maladie en Europe occidentale.
Contre le dépistage obligatoire, Jean-François Delfraissy a salué l'avis de la Haute Autorité de Santé sur la généralisation du dépistage comme les recherches menées en matière d'offre nouvelle de dépistage via l'usage, notamment dans un cadre communautaire et associatif ou dans des services d'urgences, des Tests de Dépistage Rapide.
Mais «On ne parle pas suffisamment de la maladie, les jeunes de moins de 20 ans ne connaissent rien de la maladie» a déploré Jean-François Delfraissy pour qui «non c'est pas réglé, c'est une maladie qui est grave, qui reste grave».
«NOUS ALLONS ÊTRE EN QUASI-FAILLITE» Aussi, face aux enjeux, Jean-François Delfraissy a dépeint sans détour l'état du financement de la recherche sur le Sida en France : «Je suis un monsieur très sérieux et considéré comme tel mais Je le dis très officiellement sur votre antenne. L'Agence nationale de recherches sur le sida va être dans la position de la Grèce [...] dans le courant de l'année 2010. Nous allons être en quasi-faillite ou en tout cas, nous n'avons plus les moyens de porter les nouveaux projets autour de la prévention».
Le budget de l'ANRS qui tourne autour de 45 millions d'euros «n'a pas changé depuis maintenant cinq ans, j'ai trouvé un certain nombre de financements extérieurs, on va essayer de postuler au grand emprunt, mais en tout cas, je ne finirai pas l'année 2010 et je ne sais pas comment on va faire pour 2011» a prévenu son directeur. «C'est très clair, même s'il y a un effort considérable réalisé aux Etats-Unis, en France nous manquons, et le budget de l'Agence est insuffisant»estime-t-il alors qu'il alertait déjà les pouvoirs publics et l'opinion par voie de presse en février dernier quand il estimait pour l'année 2011 de «15 à 20 millions de plus» les besoins de l'Agence.
Dans le même ordre d'idée, Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de Médecine et co-découvreuse du virus, estimait encore récemment lors d'un déplacement aux Etats-Unis que le budget français consacré à la recherche contre le Sida était très insuffisant : «Comparé à la France, les États-Unis dépensent 100 à 1 000 fois plus pour la recherche».
Sur le sujet de la prévention et de l'action publique, la Cour des comptes a, dans son dernier rapport annuel relevé l'incohérence de gestion de l'Etat. Elle relevait alors que pour une prise en charge sanitaire du VIH en 2007 de 1,1 milliard d'euros pour le seul régime général de l'Assurance maladie, le montant des dépenses de prévention est resté dans le même temps à seulement 54 millions d'euros...
(CitéGay est partenaire du Sidaction 2010 : les dons sont déjà possibles par téléphone au 110 ou par SMS en envoyant "don" au 33000 ou encore directement en ligne sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] du montant des dons faits sont déductibles de vos impôts. ex : un don de 50 eur. ne revient qu'à 17 eur. après réduction d'impôts)
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Sujet: Foot : l'AS Saint Etienne contre l'Homophobie dans les stades Mar 6 Avr - 18:23
Foot : l'AS Saint Etienne contre l'Homophobie dans les stades
Alors que le club stéphanois vient de signer la Charte contre l'Homophobie dans le football, la Fédération Française de Football demeure sourde...
Après le Paris Saint Germain en 2007, les clubs de l'AJ Auxerre en mai 2009 et celui de l'OGC Nice plus récemment, c'est au tour de l'AS Saint Etienne de signer la Charte contre l'Homophobie dans le football qui énonce toute une série d'engagements en matière de lutte contre les discriminations LGBTphobes et de promotion de la diversité.
4EME CLUB FRANÇAIS A S'ENGAGER CONTRE L'HOMOPHOBIE
Les dirigeants du grand club de la Loire ont signé le week-end dernier la Charte contre l'homophobie, mise en place par le Paris Foot Gay pour sensibiliser les acteurs du monde professionnel et amateur à l'homophobie latente présente dans les enceintes de football.
L'AS Saint Etienne devient donc le 4ème club professionnel français à s'engager formellement à lutter contre l'homophobie, «reconnue par les signataires comme une véritable discrimination, au même titre que le racisme ou l'antisémitisme» précise le Paris Foot Gay dans son communiqué d'annonce. L'association sportive LGBT précise espérer que d'autres clubs français «oseront franchir le pas pour joindre leurs forces à tous ceux qui combattent déjà ce fléau au quotidien».
LA FFF TOUJOURS SOURDE Si la Ligue de Football Professionnel est, elle aussi, signataire de la Charte, la Fédération Française de Football fait preuve d'un «silence assourdissant» estime le Paris Foot Gay, constatant que le président Escalettes n'a toujours pas donné suite à une lettre ouverte (article) destinée à le sensibiliser à un cas qualifié d'homophobe dans le club de Chooz, dans les Ardennes.
La question de l'Homophobie dans le sport, en général, et dans le foot en particulier, est régulièrement porté à l'attention des instances sportives comme de l'exécutif. Pour illustrer ce tabou de l'Homophobie dans le sport nous devons constater qu'aucun footballeur professionnel en activité n'a effectué son coming-out, révélations qui demeurent rares dans le milieu sportif de haut niveau.
Calypso Poets Charites
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Sujet: Jeannette Bougrab à la Présidence de la HALDE Mar 6 Avr - 18:22
Si l'hypothèse d'ouverture concernant une éventuelle nomination de Malek Boutih a été écartée, la désignation de cette juriste et militante UMP ne lève pas l'incertitude sur le devenir de la haute autorité...
La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) n'avait plus de président depuis le début du mois alors que le mandat de Louis Schweitzer s'achevait sur un double constat : l'inflation des saisines et une incertitude concernant le sort de la haute autorité (article).
NOMINATION POLITIQUE ET SYMBOLIQUE L'hypothèse d'une présidence confiée à l'ancien président de SOS Racisme, Malek Boutih, avait pour l'anecdote soulevé une polémique suite à des propos du président du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet, a finalement été écartée au profit d'une nomination politique et symbolique en la personne de Jeannette Bougrab.
Agée de 36 ans, cette Docteur en droit, ancienne Maître de conférence à l'université Paris I et Siences Po et actuelle Maître des requêtes au Conseil d'Etat, doit être éventuellement entendue par les commissions parlementaires avant que sa désignation à la tête de la Halde soit définitivement actée. Jeannette Bougrab oeuvrait déjà dans la lutte contre les discriminations, notamment comme auteur d'un rapport sur les «discriminations dans l'accès au marché de l'emploi» ou à la présidence depuis janvier 2009 du conseil d'administration de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé),
Fille de harkis, Jeannette Bougrab occupe depuis 2002 des fonctions au secrétariat national de l'UMP et avait échoué aux législatives de 2007 dans le XVIIIème arrondissement de la capitale. Lors de la campagne, elle déclarait au Figaro Madame rejeter l'étiquette de «candidate de la diversité» qu'on lui prêtait dans cet arrondissement populaire. Elle affirmait alors que «Vouloir promouvoir systématiquement des candidats issus des minorités dispense de mener des politiques d'investissements massifs pour lutter contre les inégalités».
Doublement symbolique en la désignation d'une femme représentative de la diversité, cette nomination est aussi doublement politique. En effet, le choix de l'ouverture à gauche qu'aurait symbolisé une nomination de Malek Boutih a été écarté et dans le même sens du repositionnement à droite lors du mini remaniement de lundi dernier, la désignation de cette militante UMP ne soulèvera pas la fronde des parlementaires de droite échaudés par la débâcle des régionales. Mais symbolique politiquement aussi pour assurer l'exécutif d'une présidence de la Halde propre à éventuellement ne pas contester une dilution de la haute autorité dans le poste de Défenseur des droits dont le périmètre n'est pas acté.
LE DEVENIR DE LA HALDE TOUJOURS INCERTAIN Aussi, sauf à avoir demandé et obtenu des garanties sur le devenir même de la Halde comme sur son indépendance, Jeannette Bougrab pourrait n'assumer qu'une présidence de transition car l'incertitude demeure sur le sort de la haute autorité qui, par ses succès et son indépendance, avait soulevé inimitiés dans les rangs de l'exécutif et des parlementaires de la majorité comme auprès du patronat souvent ciblé. Le devenir même de l'institution est donc incertain avec la possible dilution et absorption dans le champ de compétence du futur Défenseur des droits.
La désignation de Jeannette Bougrab a été commentée sur Europe 1 par Gérard Longuet. Le sénateur de la Meuse avait déclaré sa défaveur d'une présidence assurée par Malek Boutih «parce qu'il vaut mieux que ce soit le corps français traditionnel qui se sente responsable de l'accueil de tous nos compatriotes». Réaction toute autre concernant Jeannette Bougrab, «qui un profil de juriste, d'universitaire, de haut fonctionnaire» a déclaré le parlementaire. Il souligne surtout que Jeannette Bougrab a «ce côté apaisant que je cherchais dans la fonction et donc je n'ai pas d'observation particulière autre que la satisfaction de voir qu'une institution sensible sera dirigée par quelqu'un de nuancé» sans préciser si cette nuance viendrait de son ancrage politique commun ou d'une éventuelle tempérance d'action prêtée à la jeune juriste...
Dans une interview au journal Têtu, en mai 2006, elle s'était déclarée favorable au mariage homosexuel et à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. Concernant sa nomination, GayLib s'est déclaré ravi de cette désignation d'une «Amie» du mouvement LGBT associé à l'UMP, «une femme de courage, engagée depuis longtemps contre les discriminations».
Elle devra en tout cas clarifier sa position sur son indépendance d'action et sur le devenir de la Halde alors qu'associations et syndicats s'opposent à tout démantèlement larvé de la haute autorité.
Calypso Poets Charites
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Sujet: Fred Actone: Tout le monde dit que l'homosexualité n'est plus taboue. Lorsqu'il s'agit d'en parler sérieusement, ca le redevient! Mar 23 Mar - 14:59
Fred Actone: Tout le monde dit que l'homosexualité n'est plus taboue. Lorsqu'il s'agit d'en parler sérieusement, ca le redevient!
Qui l'aurait cru ? En 2010 certaines maisons de disques sont encore frileuses à l'idée de signer un artiste dont le premier single est explicitement gay. Alors que ''C'est lui'' est enfin téléchargeable, Fred Actone, chanteur de 37 ans, témoigne ...
Fred Actone est un auteur-compositeur qui s'est laissé porté par l'inspiration, sans se poser de questions. Ses muses à lui sont plutôt masculines, si bien que dans les chansons qu'il propose, il y a "C'est lui", une chanson d'amour, adressée à un homme, de la part d'un homme. Encouragé par les maisons de disques puis soigneusement "zappé" parce sa chanson était manifestement trop gay, Fred a trouvé une meilleure réponse du côté canadien, et surtout sur son site myspace, où des commentaires chargés d'amour et de remerciements n'en finissent pas de fleurir. "C'est lui" est désormais enfin disponible sur les plateformes de téléchargements légales. L'occasion de lui donner un coup de pouce en téléchargeant bien sûr, mais aussi de faire connaissance avec un artiste franc et sans langue de bois. Interview ...
Tof : Peux-tu te présenter brièvement et me dire ce qui a fait que tu es venu au monde de la musique ?
Fred Actone : Je suis venu au monde de la musique à l'âge de 8 ans. Ma mère m'a demandé ce que je voulais faire comme sport. Je lui ai répondu, du piano !!! J'ai commencé à écrire mes premières chansons vers 17 ans. Dire que tu veux être artiste, ça fait toujours peur aux parents, et quand je suis monté à Paris ça n'a pas été simple. J'ai alterné des boulots et des périodes de création jusqu'à ce que je ne me consacre qu'à la musique. J'ai composé des chansons pour des artistes comme, fait des arrangements, donné des cours de chants. Et me voilà !
Tof : Tu fais beaucoup de choses toi-même mais tu t'entoures également. Parle-nous de ta méthode de travail et de tes collaborateurs.
Fred Actone : Je suis auteur compositeur arrangeur et interprète. Mais je coécris très souvent parce que j'aime ces face à face qui permettent d'aller plus loin. J'aime aussi la force de mes compères. Pour les textes, je travaille avec deux ou trois auteurs. Pour la musique avec Stéphane Andrejweski un compositeur-arrangeur de grand talent, qui m'a contacté un certain dimanche sur mon myspace. Il habite en province, et nous travaillons uniquement par mail et téléphone. C'est incroyable aujourd'hui, car la technologie nous permet de faire des séances Studio à distance, il m'envoie les sons que j'importe sur mes logiciels, et de mon coté, je lui renvoie les voix. J'enregistre tout chez moi, avec mon complice Jean-Claude Monaca qui m'aide dans le coaching des voix. Autant je peux diriger des chanteurs et chanteuses quand je suis derrière la console, autant quand j'interprète, j'ai aussi besoin d'être guidé et d'avoir un autre regard sur moi.
Tof : Qu'est-ce que représente la musique pour toi ?
Fred Actone : Elle est mon tout, sincèrement, sans elle la vie me concernant n'aurait pas de sens. Parfois, je l'engueule, je lui dis qu'elle et moi c'est fini. elle ne dit rien. Elle sait. Jusqu'au moment où elle m'appelle. c'est un truc assez bizarre. c'est comme si j'étais porté par des ondes. Certains disent que c'est l'étoile de la grande ourse qui nous inspire. Je crois vraiment qu'il y a quelque chose d'impalpable et de magique dans l'inspiration et la création qui nous dépasse.
Tof : La musique est-elle ton seule mode d'expression artistique ?
Fred Actone : Oui, sincèrement, évitez de faire appel à moi pour vous faire de la cuisine. C'est affreux, je fais tout cramer !
Tof : Y a-t-il un événement particulier ou un artiste qui t'a donné l'envie de te lancer ?
Fred Actone : Au début, j'écrivais pour les autres. De mon coté, je maquettais des chansons avec ce que l'on appelle des voix témoin pour les présenter à des interprètes. Mais je me suis vite rendu compte qu'elles étaient empreintes de mon timbre, et que je n'étais pas dans la performance, mais dans l'émotion.du coup, après, elles devenaient mes bébés que je n'aurais donné pour rien au monde !!!
Tof : Est-ce que le fait d'écrire sur l'homosexualité a été évident dès le départ ?
Fred Actone : En fait je ne me suis pas posé la question. Je me souviens des premières notes de "C'est lui". Je cherchais une mélodie sur mon piano, quand immédiatement s'est imposé à moi le texte du refrain. Rien n'était prémédité. Je ne me suis pas dit « tiens je vais faire une chanson pour les gays sur le coming out ». Loin de là ... Le thème m'est venu spontanément parce que c'est ma vie, mon quotidien et celui d'un bon nombre de mes amis. Je n'ai pas réfléchi, je me suis laissé guider par mon inconscient. Bien sûr je me suis demandé s'il était bien d'assumer en chanson ses préférences sexuelles et beaucoup de gens m'ont mis en garde. Mais je ne veux pas tricher et je ne voulais pas laisser planer le doute et laisser croire de façon ambigüe comme le font certains que je parlais d'une femme. Cela aurait été pour moi un mensonge difficile à défendre. Mais avant tout "C'est lui" est une chanson d'amour, et l'amour c'est beau entre un homme et une femme, une femme et une autre femme et bien sur un homme et un autre homme. Arrêtons de nous voiler la face et laissons parler nos sentiments. Laissons vivre l'amour. Librement !
Tof : Sinon où puises-tu ton inspiration ?
Fred Actone : Chez les hommes !!! (Rires) Les gens, la vie, le monde. Plus sérieusement et sans en faire de trop, j'ai l'impression que l'inspiration est en fait une expiration de ma vie, comme dirait Paolo Coelho, de ma légende personnelle. Mais je n'ai jamais voulu me défouler sur une peine d'amour ou un déchirement. Ce sont souvent des questions que je me pose consciemment ou inconsciemment qui me donnent des réponses. en chanson !
Tof : Avec ton titre « C'est lui », tu as essuyé plusieurs refus de la part des maisons de disques . Peux-tu me dire comment les choses se sont passées et comment tu as réagi ?
Fred Actone : Alors pour la petite histoire, en fait j'ai eu affaire directement à certains PDG. Je me souviens d'une importante major qui a craqué. Droit dans les yeux on m'a dit : « Fred tu as vraiment des c.. on aime les gens comme toi. » Et puis rien ! Un label important voulait me signer, mais le groupe à fait faillite. Dommage ! Les autres à vrai dire, me voient un peu comme « la chose » , je le ressens ainsi. Pourtant tout le monde dit que l'homosexualité n'est plus taboue. Et bien lorsqu'il s'agit d'en parler sérieusement, ca le redevient !!!
Tof : Qu'est-ce qui a motivé leur comportement d'après toi ? La peur que tu te démarques trop en tant que « chanteur gay » ?
Fred Actone : Je pense que sans faire de différences en apparence, ils sont face à quelque chose qui leur échappe . surtout si vous êtes « le premier ». A la limite, si un autre chanteur s'affichait avec une chanson dans le même esprit que mon single et que celui ci était en tète des ventes. l'évidence serait : « il faut le faire » . Mais j'ai tout de même la sensation que certains qui auraient pu jouer le jeu sans grandes difficultés pour eux (Médias, producteurs télés.) ont chaud pour leur image. C'est ainsi que je le ressens.
Tof : Pour toi, le web est-il définitivement le média d'avenir pour ce qui concerne les musiciens ?
Fred Actone : Oui et non. Il est vrai que le web c'est formidable pour plein de choses. Tiens, je te donne un exemple. Il y a de cela 20 ans, faire un envoi d'une maquette coutait très cher. Il fallait enregistrer bien entendu, payer des studios onéreux, et ensuite mettre la chanson sur un support cassette ou cd. Vous rajoutiez les frais d'envois vous étiez à l'époque à 40 francs soit 6 euros. Aujourd'hui en un envoi mail, tout part gratuitement et arrive en temps réel. C'est génial ! Concernant la visibilité elle est paradoxale. Moi j'ai la chance d'avoir de nombreuses visites sur mon myspace, mais j'ai aussi la chance d'avoir une équipe qui communique pour moi. Tous mes mails sont lus, et j'y réponds, les commentaires de même. Ce lien avec le vrai public est extraordinaire et tellement sincère. Regardez tous ceux qui buzzent. Il y a beaucoup de communication derrière tout cela. Les pros du reste le savent bien, puisque planqués, derrière des pseudos labels, ils font de même. ! Oui c'est une grande chance que d'exister et d'être visible. Mais ce n'est pas non plus miraculeux, il faut à un moment que d'autres médias comme la télé ou les radios prennent le relais.
Tof : As-tu déjà envisagé de t'inscrire sur un site qui propose aux internautes de miser sur un artiste ?
Fred Actone : Oui j'y ai pensé, mais l'idée ne m'a pas séduit plus que cela.
Tof : Pourquoi ?
Fred Actone : Ben, pour prendre l'exemple du plus connu : My major compagnie. Moi je n'attends pas des internautes 100.000 euros pour prendre des musiciens et produire mon album ! Parce que je l'ai enregistré avec des pros qui ont aimé mon projet. J'y ai mis toute mon âme, mon temps, mes moyens et aujourd'hui il est prêt à sortir. Moi j'ai juste besoin d'un téléchargement à 1 euro. Mon album est déjà fait. Il est prêt. Même si je remportais les gains suffisants, je ne me reverrais pas réenregistrer mes chansons ou les réorchestrer. Mon album est un album « maison » comme je l'imaginais, certes avec des codes techniques que nous respectons. Mais l'avantage que j'ai eu. c'est le temps. La voix, ce n'est pas une machine. Parfois, ca ne sort pas comme ou quand il le faut. J'ai entendu des artistes signés par my major qui ont joué le jeu pour être médiatisés. Ayant entendu l'avant et l'après, je crois que pour certains c'est bien, mais moi, j'ai trop d'amour pour les arrangements que nous avons réalisés. Nous y avons passé beaucoup de temps, 9 mois en tout et pour tout, nous sommes resté 2 mois sur "C'est lui". D'ailleurs j'ai failli à l'époque tout laisser tomber car je n'aimais pas le timbre de ma voix, je la chantais de manière trop rock. (je l'avoue parfois j'aime crier !!!) et là ca n'allait pas. Nous avons cherché à comprendre pourquoi. Pourquoi ce titre était super piano voix, et pourquoi ensuite ca ne sonnait pas. Nous étions dans des causes à effets. Parfois lorsque la musique prend trop d'espace, le chanteur doit lutter pour donner le change. Nous avons donc calmé le jeu, sans user de grandiloquence par exemple sur les cordes ou les rythmiques. Nous avons mis tout en ouvre pour que la voix redevienne l'élément qui donne de l'émotion. sans en rajouter. Cette chanson dans l'interprétation est un mélange de force et de retenue.
Tof : Pourrais-tu participer à Nouvelle Star ?
Fred Actone : Sincèrement non. Ce n'est pas ma façon d'aborder la musique. Je n'ai pas 20 ans. De plus, je ne suis pas un chanteur qui base son émotion sur la technique. Je peux vous sublimer My way (comme d'habitude) comme vous massacrer Savoir aimer ! Et le choix des titres qu'on vous propose est trop restreint pour représenter une personnalité.
Tof : As-tu définitivement jeté l'éponge avec les maisons de disques françaises ?
Fred Actone : Oui et non. Je me rends compte que par nos propres moyens, nous sommes capables d'enregistrer, de diffuser, de vous contacter !!! Et ca marche ... Il est vrai qu'ensuite l'idéal serait que mon single soit représenté en radio par un ou des attachés de presse, et là ca bloque, car nous n'avons pas de budget pour ces personnes. Néanmoins soit un label prendra le relais, et auquel cas, ce sera super. Sinon, j'envisage un sponsoring, quelqu'un qui croira au projet et débloquera quelques fonds pour démarcher ma chanson.
Tof : Comment se passe l'accueil québécois ?
Fred Actone : Pour le moment, bien, nous sommes toujours en phase de promotion radio, mais je ne peux pas vous en dire plus car les infos m'arrivent au compte goutte. Je sais que déjà deux radios canadiennes diffusent "C'est lui" . C'est génial !
Tof : Ton titre sort en téléchargement légal . C'est une grande nouvelle j'imagine ?
Fred Actone : Oui. Peut être aussi une chance. Car c'est enfin la possibilité pour tous ceux qui aiment ma chanson de se la procurer. Mais c'est aussi un challenge important. Vois-tu, aujourd'hui les temps ont changé car il n'y a pas que la fabrication physique d'un cd pour entrer au top single. Le top E-téléchargement, va en finalité dépasser d'ici quelques temps le support Cd. Si les internautes me soutiennent, avec simplement 500 ventes je pourrais faire partie de ce classement, alors l'effet boule de neige pourrait s'accélérer. Car là, tout le monde s'excite et se demande qui est Fred Actone. En règle générale ca porte ses fruits. J'en appelle donc à toute la solidarité des internautes de CiteGAY pour me soutenir. J'ai grandement besoin de vous !
Tof : Y a-t-il un projet d'album ? Peux-tu me parler de son contenu ?
Fred Actone : Comme je te disais, l'album est terminé. Cet album est varié, je voulais donner le meilleur. Parfois j'ai enregistré des chansons que je n'ai pas inclus car je ne voulais pas de redondance. Seul le voyage m'importait. On y parle d'amour bien évidemment,. et un peu différemment parfois. Par exemple dans « au nom de l'amour » je dis : « J'irai vendre mon corps, me brader sur les ports.. » Ca m'a beaucoup amusé. J'aime bien le soir quand je sors jouer à l'amoureux.je drague et je drague !!! C'est un jeu chez moi. C'est drôle d'ailleurs souvent je rentre bien seul mais .j'ai eu ma dose d'amour. Un peu comme sur le tchat !!! Je parle également de sujets plus chauds comme dans « Jamais sans Schubert ». Monsieur et madame tout le monde penseront que je délire sur le compositeur. En fait j'ai fait de Shubert un préservatif. Le petit flacon qui se laisse découvrir. chez mon voisin de droite parlera certainement à ceux qui connaissent le rituel. C'est une chanson drôle, dark, et préventive. Parfois sous certains états « allumés » on fait plus gaffe à soi. et la maladie court toujours encore et encore. Dans un registre un peu différent mais qui se rejoint, je voulais parler des drogues. C'est ce que j'ai fait, et je m'en serais bien passé sur « Qu'attends-tu de moi » . Tu sas j'vais jouer franc jeu avec toi. Je suis actuellement et Dieu merci en traitement pour l'addiction. Elle est grave, crois-le bien. Ca commence par un pétard.ca finira par des pétards journaliers.on élèvera les doses lors de sorties. Ce sera les extas.et puis la cocaïne. Et puis un jour.votre cour s'emballe, vous tombez dans les comas. Et ca.à cause du GHB. Ne nous voilons pas la face. Le G, ca coute 10 euros sur le net. Tu te rends compte de l'horreur ??? Tous ces jeunes qui chaque jour meurent. On ne dit rien. Quand j'ai appris ce qui m'était arrivé et quelle était la substance du GHB, un solvant pour parquets, ou nettoyant de têtes de lectures de magnétoscope, j'ai halluciné. J'ai été sauvé de ce coma dans lequel j'étais plongé, grâce à dieu. Mais crois bien que je suis marqué au fer rouge et si mon témoignage peut servir, alors volontiers je le chante.
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Sujet: Line Renaud évoque le décès des suites du Sida de Thierry Le Luron Mar 23 Mar - 14:55
Line Renaud évoque le décès des suites du Sida de Thierry Le Luron
A quelques jours du Sidaction, Line Renaud parle de la mort de son ami et martèle son engagement contre ce ''fléau du siècle''...
Depuis des années, la lutte contre le Sida, est la grande cause de Line Renaud. Engagée depuis plus de 25 ans contre la pandémie, elle est, au côté de Pierre Bergé, vice-présidente du Sidaction dont l'édition 2010 aura lieu dans les médias du 26 au 28 mars.
A 81 ans, Line Renaud a répondu aux questions de Thierry Demaizière pour le magazine de TF1 ''Sept à Huit'' diffusé hier, dimanche 21 mars. A cette occasion, la chanteuse et comédienne revient pudiquement sur le décès de l'imitateur Thierry Le Luron et sur l'importance de toujours lutter contre ce qu'elle qualifie de «fléau du siècle».
«LE SUJET EST TELLEMENT TABOU» «J'étais sur place en Amérique en 84-85 quand j ai vu le fléau arriver, les enfants, les enfants hémophiles» explique Line Renaud tout d'abord. Mais il n'y a pas que cela qui a causé l'engagement de l'ancienne meneuse de revues dans la lutte contre le Sida.
«Y a-t-il eu un drame personnel ?» interroge le journaliste. «Bien sûr. Un très très grand ami, que tout le monde connaît (Silence). Mais vous voyez le sujet est tellement tabou.» précise Line Renaud, manière d'exprimer sa pudeur à dévoiler le nom de cet ami qui, de son vivant, n'a pas fait état de sa séropositivité. «C'est la mort de Thierry Le Luron qui a provoqué tout ça ?» demande alors Thierry Demaizière : «Oui. Beaucoup. En 85, d'ailleurs Thierry était à coté de moi quand on a créé l'association des artistes contre le Sida» répond Line Renaud qui évoque ainsi publiquement et pour la première fois la cause du décès en 1986 de l'imitateur à l'âge de 34 ans, officiellement emporté d'un cancer des cordes vocales et dont le compagnon pianiste, Daniel Varsano, décèdera également des suites du Sida un an plus tard.
«LE COMBAT DE MA VIE» Le Sida, «C'est le fléau du siècle» pour Line Renaud qui explique que quand elle était jeune «Quand on avait un coup de foudre, on avait peur d'être enceinte. Là, aujourd'hui, ils (les jeunes) ont peur de mourir».
Alors, sur la polémique née des propos de Pierre Bergé sur le Téléthon, Line Renaud prend la défense de son ami et compagnon de lutte : «Pierre Bergé n'a pas opposé le Téléthon au Sidaction. Il a pensé ce que tout le monde pense tout bas. (.) Quand le Téléthon est passé, il ne reste plus rien pour les autres. Partageons!».
A 81 ans, Line Renaud souhaite en tout cas pouvoir connaître la fin de ce fléau, cette lutte contre le Sida qu'elle décrit comme «le combat de ma vie. Et J'espère que ce petit ruban là, avant de partir, j aimerai bien le voir à l'envers. Le ''V'' de ''Victoire''»...
(CitéGay est partenaire du Sidaction 2010 : les dons sont déjà possibles par téléphone au 110 ou par SMS en envoyant "don" au 33000 ou encore directement en ligne sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] du montant des dons faits sont déductibles de vos impôts. ex : un don de 50 eur. ne revient qu'à 17 eur. après réduction d'impôts).
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Sujet: Décisions de justice concernant l'homoparentalité Mar 23 Mar - 14:53
Le refus du bénéficie du congé ''paternité'' confirmé en cassation et réponse de Normand par la Cour d'Appel de Paris concernant la Gestation Pour Autrui...
Deux décision de Justice viennent pointer une nouvelle fois l'inadaptation de la législation française au regard de la pluralité des familles, spécialement celles homoparentales, avec une nouvelles fois un appel au législateur à s'emparer de ces questions. Si la première décision concerne spécialement les familles où les parents sont de même sexe avec un refus confirmé du bénéfice du congé paternité au parent social, la seconde concernait une famille hétérosexuelle mais avait trait aux conséquences juridiques en droit interne du recours à l'étranger à une mère porteuse, solution adoptée notamment par des homosexuels français.
LE CONGE PATERNITE NE BENEFICIE QU'AU PERE DE L'ENFANT Le congé de paternité ne s'entend pas comme un congé de parentalité bénéficiant au parent autre que la mère biologique de l'enfant né a confirmé la Cour de cassation ce 11 mars 2010.
A l'origine de cette affaire, un couple lesbien nantais, Elodie et Karine. Si cette dernière est la mère biologique de leur premier enfant, Elodie entendait bénéficier des 11 jours accordés habituellement au père à la naissance d'un enfant. Refus de la CPAM et des juges du fond, en 2006, comme en appel en 2008 (article) et la position d'ouverture de la Halde exprimée sur le sujet n'aura rien changé (article). La haute autorité invitait le gouvernement et le législateur à s'emparer du sujet et ««substituer à la notion de "congé paternité", fondée exclusivement sur le lien de filiation, un congé d'accueil du jeune enfant ouvert au partenaire du parent, contribuant à l'éducation de l'enfant», sans notion du genre du parent social bénéficiaire de ce congé.
Mais pour la Cour de Cassation, faute de modification législative, «il résulte des articles L. 331-8 et D. 331-4 du code de la sécurité sociale, que le bénéfice du congé de paternité est ouvert, à raison de l'existence d'un lien de filiation juridique, au père de l'enfant».
Si cette affaire devrait finalement être portée devant les juges strasbourgeois de la Cour européenne des droits de l'Homme, il aurait été plus simple de modifier, sur volonté politique, le code de la sécurité sociale ou d'examiner cette question lors de l'examen du projet de loi sur le statut du tiers parent. Mais les réticences de la majorité parlementaire et la fronde députés et sénateurs de droite ont conduit la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, à remballer son projet dans les cartons des promesses de campagnes non tenues tout en affirmant qu'elle bénéficiait toujours d'un arbitrage favorable du chef de gouvernement et de la présidence (article)..
GPA : FILIATION RECONNUE MAIS REFUS DE RETRANSCRIPTION DE L'ETAT CIVIL ETRANGER La seconde affaire concerne un couple hétérosexuel, les époux Mennesson, qui a eu recours à une mère porteuse aux USA pour donner naissance à leurs jumelles. Si, enfin, la Cour d'appel de Paris a reconnu le lien de filiation entre les enfants et leur mère sociale, non biologique par définition, elle a refusé la transcription à l'état civil des documents américains.
Cette réponse de Normand ne satisfait qu'à moitié Sylvie et Dominique Mennesson, poursuivis au pénal par l'Etat français et qui a du subir dix années de procédures judiciaires. Sylvie Mennesson est toutefois particulièrement satisfaite d'être enfin reconnue comme mère des deux enfants.
Sur le sujet de la GPA, la mission Leonetti avait recommandé en janvier dernier de maintenir son interdiction quand plusieurs sénateurs entendent régulariser la GPA, sous conditions mais en excluant les couples homosexuels, et régler les conséquences juridiques de celles déjà menées à l'étranger. Une nouvelle fois, le juridique renvoie au politique le soin de régler cette question alors même que plusieurs centaines de familles sont concernées en France dont celles formées par des couples d'hommes ou des homosexuels célibataires qui ont eu recours à des mères porteuses, aux Etats-Unis, en Inde ou ailleurs, pour concevoir leurs enfants.
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Sujet: Religion : l'appel de progressistes contre les LGBTphobies Mar 23 Mar - 14:49
Religion : l'appel de progressistes contre les LGBTphobies
Quatre personnalités des grandes religions monothéistes cosignent un appel dans Le Monde à deux mois de la Journée mondiale contre l'Homophobie...
Olivier Abel, un philosophe protestant, Jean-Claude Guillebaud, essayiste catholique, Tarek Oubrou, un théologien musulman imam à Bordeaux et Rivon Krygier, un rabbin parisien, cosignent ce jour dans le quotidien Le Monde un appel contre les LGBTphobies et invitent les responsables religieux à se positionner clairement.
APPEL OECUMENIQUE La date n'est pas choisie au hasard. C'est deux mois, jour pour jour, avant la Journée mondiale de lutte contre l'Homophobie qui porte justement sur les religions que plusieurs intellectuels et personnalités des grandes religions monothéistes lancent cet appel dans le quotidien Le Monde.
Le texte publié fait part du constat des auteurs, «Au-delà des convictions spirituelles, éthiques et même théologiques», «des discriminations, des violences et des humiliations dont les homosexuels et transsexuels continuent à être l'objet». «nous croyons que nos Eglises et nos confessions religieuses ont une parole publique commune à tenir» estiment-ils.
Mais, au-delà, Olivier Abel, Jean-Claude Guillebaud, Tarek Oubrou et Rivon Krygier estiment que nous assistons à un retour de l'ordre moral, non dans sa dimension éthique mais normative, qui se révèle dangereux : «cet ordre moral risque de se transformer en normes de droit qui légitimeraient plus d'exclusion et de violence, déjà perceptibles dans nos sociétés, à l'égard de ceux qui ont une sexualité différente de celle de la majorité».
HOMOSEXUALITE, TRANSEXUALITE, «UN FAIT DONT IL FAUT ADMETTRE L'EXISTANCE»
La force de cet appel ne vient pas à proprement parlé de la dénonciation des violences et discriminations LGBTphobes mais de l'invitation faites aux dignitaires religieux, quel qu'ils soient, de reconnaître l'homosexualité comme un fait social et anthropologique, minoritaire soit, mais ni déviant ni propre à subir l'opprobre : «Il ne s'agit pas de lutter pour un droit : l'homosexualité et la transsexualité sont des faits qui, sous des figures et des noms divers, ont toujours existé et existeront toujours. Ce n'est pas un fait "pathologique" à combattre, mais un fait dont il faut admettre l'existence».
A dessein de se limiter au plan strictement doctrinal, les signataires ont pris soin de préciser qu'ils n'appelaient pas de réclamer des droits nouveaux (mariage, adoption etc) mais de clarifier de manière progressiste la position des religieux souvent contradictoire quant ils condamnent l'Homosexualité mais indiquent respecter les personnes homosexuelles.
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Sujet: Kiss-in de Notre-Dame : l'archevêque de Paris s'exprime Mar 23 Mar - 14:47
Kiss-in de Notre-Dame : l'archevêque de Paris s'exprime
Le cardinal André Vingt-Trois a condamné sur radio Notre-Dame les violences perpétrées, leurs auteurs... comme la pratique homosexuelle...
Sa parole était attendue, non pas tant par les fidèles de Notre-Dame que par les militants LGBT et autres qui avaient réclamé que le cardinal André Vingt-Trois s'exprime sur les violences perpétrées par des extrémistes catholiques le 14 février dernier sur le parvis de sa cathédrale alors que des homosexuels avaient organisé un Kiss-in informel (article).
PROPOS, GESTES, INVECTIVES HOMOPHOBES, «TOUT A FAIT SCANDALEUX» C'est sur Radio Notre-Dame que l'archevêque de Paris est revenu sur le kiss-in du 14 février 2010 et sur la lettre ouverte qu'il a reçu, lettre écrite par Stéphane Lavignotte, pasteur évangélique (article).
Très justement interrogée par Clémence Houdaille dans le cadre de son entretien hebdomadaire sur l'actualité, Mgr Vingt-Trois a, avant de condamner les propos tenus par les extrémistes lors de cette manifestation, évoqué sa surprise sur la tenue même de l'évènement alors que les organisateurs, sur demande de la Préfecture de Police, l'avait déplacé Place Saint Michel. «Donc c'est tout à fait surprenant que, alors que la manifestation s'est déroulée tout à fait bien sur la place Saint Michel, on en retrouve un morceau sur le parvis de la cathédrale» déclara le prélat, nuançant ainsi la gravité des actes commis.
Toutefois, André Vingt-Trois a condamné les actes perpétrés... comme, indirectement, ce qu'il nomme «la pratique homosexuelle». «On peut avoir des appréciations et des jugements différents sur l'homosexualité, et sur la pratique homosexuelle, mais on ne peut jamais transformer un jugement moral, sur le sens d'une conduite humaine, en accusations sur des individus» peut-on entendre sur la vidéo de sa réponse avant de préciser : «Qu'on soit convaincu que la pratique homosexuelle n'est pas conforme à ce qui est bon pour l'Homme, c'est une liberté démocratique tout à fait légitime. Ça n'autorise pas à stigmatiser des personnes dont on ne connait pas la responsabilité et la liberté personnelle dans cette situation».
Si l'archevêque aurait pu se borner à condamner les violences perpétrées, il revient également sur la position de l'Eglise qui fait un distinguo, ténu si ce n'est compris, sur «homosexualité», «pratiques homosexuelles» et finalement, homosexuels, jamais nommés comme tels mais comme des personnes ayant ces dites pratiques, façon aussi de ne pas reconnaitre les gays et lesbiennes comme tels. Ainsi, concernant ces «individus», «tout ce qui relève de propos, de gestes, d'invectives homophobes à destination de personnes est tout à fait scandaleux, ça ne doit pas avoir lieu» mais «Ce qui ne veut pas dire que l'on approuve l'homosexualité, c'est une autre question». Cela tombe bien ou mal, la question ne lui était pas posée, il y répond même si en fait on ne s'attend pas à une approbation (ou désapprobation) d'un fait social comme l'homosexualité. Plus intéressant aurait été de savoir de ce qu'il pensait du fait pour un couple homosexuel de s'embrasser librement dans l'espace public, question au coeur du sujet.
LES OUAILLES HOMOPHOBES, «JE NE LES CAUTIONNE PAS» Mgr Vingt-Trois aurait pu se baser sur le droit positif pour dénoncer les méthodes utilisées par les extrémistes catholiques, il a recours au droit canon, aux évangiles : «on sait que l'évangélisation ne passe pas par l'action des groupes armés» et «Celui qui combattra par l'épée périra par l'épée. Remets ton épée au fourreau. Donc personnellement, je ne me sens pas représenté par des groupes de nervis qui vont proposer l'Évangile avec des battes de baseball» indique le prélat.
«Non ce ne sont pas mes ouailles» avait déjà précisé le cardinal tout en reconnaissant avoir «beaucoup d'ouailles qui peuvent être homophobes, ce n'est pas le problème, le problème c'est de savoir si je les encourage ou si je les cautionne dans leurs initiatives, en l'occurrence, je ne les cautionne pas dans leurs initiatives». Opposons à l'archevêque que ce n'est pas peut-être pas son problème individuel d'avoir des ouailles homophobes mais que c'est le problème de l'Eglise dont se revendique ces mêmes extrémistes et qu'à ce titre c'est bien le problème de l'archevêque de Paris.
Lors de cette action violente des extrémistes catholiques, on avait pu entendre des «Cassez-vous, on est chez nous», «tarlouzes de merde», «allez faire ça chez vous»... Quatre interpellations ont eu lieu mais les personnes interpellées ont été relâchées quelques heures plus tard. Six plaintes ont été déposées par des participants au kiss-in informel qui avaient été violentés (article).
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Sujet: Les 4 premières unions homosexuelles célébrées à Mexico Mar 23 Mar - 14:44
Les 4 premières unions homosexuelles célébrées à Mexico
Malgré les recours en Justice et l'opposition des autorités nationales, deux couples lesbiens et deux couples gays se sont mariés dans la capitale fédérale mexicaine administrée par la gauche...
En décembre dernier, les députés de l'Assemblée du District fédéral de Mexico avaient, grâce à la majorité de gauche locale, modifié l'article du code civil local qui spécifiait jusqu'à présent que «le mariage est l'union librement consentie entre un homme et une femme» (article). La proposition, adoptée par 39 voix contre 20 et cinq abstentions, vient tout juste de produire ses premiers effets.
4 PREMIERES CELERATIONS Ainsi, honneur aux dames, c'est un couple lesbien formé par Lol Kin Castaneda et Judith Vazquez qui a été le premier à s'unir ce jeudi devant l'officier d'Etat civil, Hegel Cortes Miranda. Un autre couple de femmes ainsi que deux couples gays ont également échangé leurs voeux dans le hall de l'Hôtel de ville de la capitale mexicaine sous l'oil des caméras, photographes et de la presse venus couvrir l'évènement.
Les couples avaient pour témoin le maire de Mexico, Marcelo Ebrard, opposant du président conservateur Felipe Calderon, à qui l'on doit cette évolution législative, même si des recours ont été formés contre cette modification du code civil.
Militante des droits des LGT et ancienne présidente du comité en charge de la Pride de Mexico, Lol Kin Castaneda avait également candidate à la députation locale et faisait du mariage gay le thème d'un spot de campagne.
COMPLETE VALIDITE JURIDIQUE ? Hegel Cortes Miranda qui a officié pour cette cérémonie commune a salué au micro ces premières unions, assurant d'une «complète validité juridique et administrative sur tout le territoire national» avant de prononcer la phrase de circonstance : «nous les déclarons unis avec toute les prérogatives que la loi leur accorde, toutes nos félicitations. Toutes nos félicitations».
Aux déclarations du responsable local, le directeur de la Sécurité sociale, Daniel Karam, a quant à lui annoncé que son administration ne reconnaîtrait pas ces mariages tant que le législateur fédéral ne modifie pas la loi.
Aussi, ces unions risquent bien de subir une nouvelle fois les atermoiements politiques et judiciaires, ceux là même que connaissent d'autres couples mariés en Amérique du Sud, notamment celui de deux argentins, unis à Buenos Aires mais dont la justice a prononcé la nullité du certificat de mariage (article).
Sur le continent sud-américain, seul le district de Mexico a autorisé, par la voie législative, les mariages homosexuels. Des reconnaissances légales des couples de même sexe, équivalents de notre Pacs, sont instituées en Uruguay, en Colombie, dans la province de Rio (Brésil), dans la ville de Villa Carlos Paz et la province du sud du Rio Negro et à Buenos Aires (Argentine).
Le mariage homosexuel est légal dans 6 Etats américains et au Canada, Pays-Bas, Belgique, Espagne, Norvège, Suisse et Afrique du Sud.
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Sujet: Washington : les trois premières unions homosexuelles célébrées Ven 12 Mar - 9:40
Washington : les trois premières unions homosexuelles célébrées
En présence du Maire de la ville et au sein du bâtiment de Human Rights Campaign, principale association LGBT, les premiers voeux ont été échangés hier...
En décembre dernier, le conseil municipal de la capitale fédérale américaine, Washington DC, avait adopté par 11 voix contre 2, un projet de loi visant à permettre aux couples de même sexe de se marier civilement. Après le feu vert donné par la cour suprême la semaine dernière en rejetant un recours formé par les conservateurs, les premières unions ont pu être célébrées hier, mardi 9 mars.
LES TROIS PREMIERS COUPLES UNIS Les trois premiers couples homosexuels à s'unir hier dans la capitale fédérale américaine sont des couples afro-américains, population majoritaire dans le district fédéral. Ainsi, Angelisa Young et Sinjoyla Townsend, en couple depuis 12 ans, ont été les premières à échanger leurs voeux lors d'une cérémonie au sein même du siège de Human Rights Campaign, principale association de défense des droits des homosexuels qui retransmétait en direct sur son site la cérémonie.
Après Angelisa et Sinjoyla, Reggie Stanley et Rocky Galloway, âgés de 50 ans et en couple depuis 6 ans, ont été déclarés «mari et mari» devant leurs deux petites filles. Enfin, deux autres femmes ont pu être unies, Darlene Garner, 61 ans et Lorilyn Candy Holmes, 53 ans.
SIXIEME ETAT A AUTORISER LES UNIONS HOMOSEXUELLES L'Etat de Washington est devenu le sixième état américain à permettre les unions homosexuelles après le Vermont, l'Iowa, le Massachusetts, le Connecticut et le New Hampshire.
La cérémonie à laquelle assistait le Maire de la ville, Adrian Fenty, à qui l'on doit cette légalisation des mariages gays dans le district fédéral, était placée sous la sécurité de la Police mais n'a connu aucun incident. «Vous six présents aujourd'hui représentés ce que ce pays doit être» a déclaré le Maire qui estime qu'«un grand pas vers l'Egalité a été franchi».
Les autorités locales ont déjà enregistrées 150 demandes d'unions.
Un magistrat est revenu sur la décision d'une autre juge et a annulé l'union d'un couple d'hommes...
Une seconde union gay en Argentine avait pu être célébrée mercredi 3 mars dans la capitale entre Damian Bernath et Jorge Salazar. A la fin du mois dernier, une juge administrative, Elena Liberatori, avait ordonné aux autorités de la capitale de fixer une date de célébration alors que l'Etat civil s'opposait à une telle union. Mais ce mariage vient d'être annulé par un autre magistrat
LE CERTIFICAT DE MARIAGE ANNULE Damian Bernath et Jorge Salazar ont «des droits reconnus dans des textes constitutionnels (...) qui ne peuvent être exercés en raison de normes en vigueur contraires au temps» avait estimé la première magistrate.
Mais le juge Felix Igarzabal, appartenant à un tribunal civil national, a annulé ce lundi 8 mars le certificat de mariage. Le magistrat, du fait de l'absence d'altérité sexuelle des époux, a estimé que cette union violait l'article 172 du code civil local, article relatif au mariage.
Cette célébration intervenait après l'union de deux autres argentins en décembre dernier, Alex Freire et José María Di Bello, qui après avoir essuyé un refus de l'Etat civil de Buenos Aires le 1er décembre dernier pour s'unir, s'étaient rendu à l'extrême sud du pays, à Ushuaïa, capitale de la Province de la Terre de Feu, pour pouvoir se marier.
LE COMBAT EGALITAIRE PORTE DEVANT LE CONGRES DORENAVANT L'avocate du couple, Florencia Kravetz, a déjà indiqué qu'elle contesterait cette décision du fait de l'absence de notification de la décision aux époux, que les droits de la défense n'avaient pas été garantis et que sur une question d'inconstitutionnalité soulevée par la première magistrat, le second juge ne pouvait opposer une interprétation discordante. La Fédération argentine LGBT a tout autant dénoncée cette décision, qualifiée de «barbare» et de «sentence politique». «Nous sommes convaincus que la Cour suprême va reconnaître notre égalité juridique et que le mariage ne sera finalement pas annulé» a déclaré à la presse la présidente de la Fédération, María Rachid.
Mais le combat égalitaire devrait revenir sur le devant de la scène dans les prochaines semaines avec l'examen par le congrès d'un projet de loi sur le mariage homosexuel.
Après les écrits volontaristes de la FFF, le Paris Foot Gay attend des actes concrets...
Le Paris Foot Gay attend toujours que la Fédération Française de Football s'investisse concrètement dans la lutte contre l'Homophobie.
Ainsi, dans une lettre ouverte adressée à Jean-Pierre Escalette, le Paris Foot Gay revient sur les écrits volontaristes de la Fédération qui réagissait alors au refus par le Créteil Bébel de jouer contre leur équipe. «Ainsi, la FFF réaffirme sa détermination à lutter, chaque jour et sur tous les terrains, contre toutes les formes de discrimination et bien sûr contre l'homophobie» pouvait-on lire alors.
Le Paris Foot Gay prend la Fédération au mot et l'interpelle sur un cas d'homophobie avancé comme «notoire» par le club au sein d'un club affilié, le FC Chooz, où un jouer aurait eu des actes délibérément homophobes envers un joeur ouvertement gay, Yoann Lemaire.
Le Paris Foot Gay a «alors demandé à plusieurs reprises au président du FC Chooz de prendre les mesures adéquates pour permettre à Yoann Lemaire de jouer au football dans un climat de respect dénué de toute haine homophobe» mais «À ce jour, non seulement aucune sanction n'a été prise» contre le joueur mis en cause, mais il fait toujours partie du club nous apprend le PFG alors que Yoann Lemaire a dû, quant à lui, quitter le club. Le joueur a d'ailleurs publié un livre témoignage sur son histoire.
Le Paris Foot Gay attend que la FFF intervienne auprès des dirigeants du FC Chooz et réitère la proposition faite à la fédération de rejoindre les signataires de la Charte contre l'homophobie.
La question de l'Homophobie dans le sport, en général, et dans le foot en particulier, est régulièrement porté à l'attention des instances sportives comme de l'exécutif. L'affaire du Créteil Bébel, comme les déclarations de responsables sportifs, ont encore montré récemment le tabou qui entoure encore le sujet de l'homosexualité dans le sport.
Entre pétition pour sa suppression, attaques parlementaires, d'éditorialistes et possible dilution et absorption de l'institution dans le champ de compétence du futur Défenseur des droits...
La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) se retrouve sous le feu croisé de l'actualité mais aussi de ses opposants. Alors que l'autorité administrative a su trouver sa place en cinq années d'existence et qu'elle vient de rendre son rapport annuel faisant état d'une hausse de 21% des saisines avec un chiffre record pour 2009 de 10545 réclamations qui lui ont été adressées, elle doit faire face à des attaques répétées.
LA HALDE, VICTIME DE SON SUCCES ET DE SON EFFICACITE ? Si le mandat de Louis Schweitzer, premier président de la Haute autorité s'est achevé hier, lundi 8 mars 2009, et que l'on prévoit la nomination de l'ancien président de SOS Racisme, Malek Boutih, pour lui succéder, la Halde semble victime de son succès et de son efficacité.
En progressions constantes depuis sa création, les réclamations portées à l'attention de l'autorité administrative indépendante ont atteint le chiffre record de 10545 saisines l'an dernier a révélé le rapport annuel 2009 de l'institution. Principalement dans le domaine de l'emploi (48.5% des saisines) et pour des cas de discriminations liées à l'origine des plaignants (28.5%), les discriminations liées à l'orientation sexuelle ont fait l'objet de 270 réclamations pour l'année 2009 (2.5% des saisines). Si le chiffre semble faible au regard à la part estimée de la population homosexuelle, il découle principalement du fait que les minorités sexuelles constituent bien souvent des minorités invisibles et que les cas de discriminations surviennent au moment de la révélation supposée ou avérée de l'orientation sexuelle des victimes. Egalement et traditionnellement, les victimes d'actes d'homophobie sont moins enclines à porter plainte et au contentieux leur situation.
Mais qui veut la peau de la Halde alors que l'institution voit son travail s'accentuer, que son rôle d'expertise et de recommandation est reconnu ? Et bien pêle-mêle tous ceux que la Halde dérange, et en premier lieu les employeurs, la Halde intervenant majoritairement dans le champ de l'emploi. Mais réactionnaires et conservateurs ne sont pas en reste, notamment en raison des interventions de l'autorité dans le champ des discriminations liées à l'orientation sexuelle ou touchant au droit des femmes comme au principe de non discrimination liées aux origines. Enfin, l'exécutif est pointé du doigt par les commentateurs, la majorité parlementaire aurait peu gouté les interventions successives et publiques de la Haute autorité dans plusieurs dossiers politiques, notamment l'avis négatif sur les tests ADN aux candidats à l'immigration.
UN CALENDRIER QUI FRAGILISE LA HALDE, ATTAQUEE CRESCENDO Aussi, le calendrier lié à l'achèvement du mandat présidentiel de Louis Schweitzer est particulièrement sensible. En effet, son successeur, Malek Boutih ou autre devra soit conforter l'institution soit au contraire entériner sa possible dilution et absorption dans le champ de compétence du futur Défenseur des droits. Cette création instaurée par la réforme constitutionnelle de 2008 prévoyait à son origine d'y regrouper toutes les autorités indépendantes. Toutefois, le projet actuel gouvernemental ne prévoirait que d'inclure, sous la compétence du nouveau Défenseur que les fonctions de médiateur de la République, de défenseur des enfants et de la Commission nationale de déontologie de la sécurité. Il est exclus d'y réintégrer la commission nationale informatique et liberté (CNIL) comme le contrôleur général de privation des libertés mais le sort de la Halde n'est pas scellé et le Défenseur des droits pourrait ainsi devenir le fossoyeur de la Halde.
Il faut dire que la Halde subit depuis plusieurs mois des attaques crescendo et de la droite même qui l'a créé sic. Ainsi, la réacosphère comme des parlementaires, dont Christian Vanneste, soutiennent une pétition appelant à l'abrogation pure et simple de l'institution. Le député du Nord, contre qui la Halde a témoigné par deux fois, qualifie l'institution de «machin» et estime que l'autorité administratives effectue des «attaques liberticides». Déjà, et en vain, des parlementaires UMP avaient essayé de réduire le budget de fonctionnement de la Halde en décembre derniers, ces députés et sénateurs ayant remis en cause la gestion même de l'institution.
Hier enfin, journée internationale des droits des Femmes, c'est au droitier éditorialiste Eric Zemmour que l'on doit la diatribe la plus violente contre la Halde. Sur RTL, Eric Zemmour a appelé à la suppression de la HALDE, il faut même la «détruire» estima-t-il.
POUR LES ASSOCIATIONS LGBT, LA HALDE DOIT DEMEURER INDEPENDANTE Côté LGBT, SOS Homophobie vient d'apporter son soutien à l'autorité administrative qui a su convaincre les associations par son travail alors même qu'à sa création, les associations LGBT s'étaient inquiétées du sort qui allait être réservé à la lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle.
Ainsi, dans un communiqué, SOS homophobie a rendu hommage à l'action conduite par la Halde depuis 5 ans, sous la présidence de M. Schweitzer. «L'association a pu travailler avec la Halde de manière constructive sur nombre de discriminations liées à l'orientation sexuelle au sein de plusieurs groupes de travail, sur les discriminations à l'école ou au travail» souligne-telle.
Aussi, SOS Homophobie «s'inquiète de ce regroupement et demande au gouvernement et à la majorité d'y renoncer». Pour Bartholomé Girard, président de l'association, «la Halde a besoin de voir ses moyens renforcés et non d'être rendue invisible».
L'Inter-LGBT estime également que «L'indépendance de la HALDE est nécessaire pour assurer que la lutte contre les discriminations soit menée sans faiblesse».
Les associations membres estiment que la HALDE a accompli un important travail sur les questions d'éducation et de lutte contre l'homophobie. De même, elles saluent le suivi effectué par la HALDE de la question de l'inégalité d'accès aux droits sociaux entre le PACS et le mariage, comme la défense des personnes manifestement discriminées dans leur activité professionnelle en raison de leur homosexualité ou leur trans-identité.
Aussi, «nous les organisations de lutte contre la lesbophobie, l'homophobie, la biphobie, la transphobie et pour l'égalité, dénonçons tout projet qui ferait perdre à la HALDE sa spécificité, son expertise, son efficacité et son indépendance, nécessaires pour que les dossiers dont elle se saisit soient menés à leur terme, y compris quand les auteurs de discriminations sont des décideurs économiques ou politiques» peut-on lire dans le communiqué inter-asscociatif.
Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, le local de l'association de jeunes LGBT situé à Paris (75011) a été vandalisé mais sans qu'aucun objet ou matériel ne soit volé...
Le week-end dernier, rue de Montreuil dans le 11ème arrondissement, le local du Mouvement d'Affirmation des jeunes Gays, lesbiennes, bi et trans' (MAG) a été vandalisé nous apprend l'association par un communiqué.
«UNE DIMENSION HOMOPHOBE A CET ACTE» Le ou les vandales ont pénétré dans le local en brisant la vitre de la porte d'entrée, du papier a été brûlé dans le secrétariat, des affiches ont été jetées dans le caniveau, les tiroirs ont été fouillés et la banderole de la vitrine décrochée.
«Ce n'est pas la première fois que le local du MAG est victime de tels exactions (crachats, vitre brisée) mais les dernières fois où nous avons constaté des dégâts, il y avait eu vol» rapporte le MAG qui estime que «Manifestement, les malfaiteurs ont cherché de l'argent mais nous pensons qu'il y a tout de même une dimension homophobe à cet acte car bien qu'il n'est pas été signé, rien n'a été volé (matériel informatique par exemple) et ils ont tout de même pris le temps de dévisser la vitrine pour décrocher la banderole et arracher des affiches».
Pour l'association, après cet acte comme d'autres touchant des structures LGBT, «cela reflète un climat d'homophobie et de LGBT-phobies contre lequel nous devons continuer de militer après 25 ans d'existence».
L'association, dans son malheur, souligne toutefois la sympathie et les gestes de solidarité exprimés par les autres habitants de l'immeuble.
LE CGL PARIS IDF SOLIDAIRE Le Centre Lesbien Gay Bi et Trans' de Paris IDF a exprimé son soutien au MAG et proposé de les héberger, «si nécessaire, le temps qu'il faudra».
Le Centre avait dans un récent communiqué déploré une recrudescence d'agressions commises à l'encontre de lesbiennes, gays et trans', y compris dans le quartier du Marais. «La haine à l'encontre des femmes, des lesbiennes, des trans' et des gays ne semble plus trouver de limites dans notre société de plus en plus violente» déplore Christine Le Doaré, présidente du CGL rappelant dans son communiqué les derniers évènements homophobes à déplorer : action intégriste devant Notre dame lors du Kiss in de la Saint Valentin (article) et le viol en réunion d'une femme lesbienne à Bézier (article).
Concernant le vandalisme du local du MAG, la police est venue constater l'effraction et une plainte a été déposée.
Si vous souhaitez soutenir le MAG, l'association fête ses 25 ans lors de son prochain tea dance le dimanche 14 mars, de 18h00 à 23h00, au Tango (la boite à frissons, 13 rue au Maire. 75003 Paris. M° : Arts et Métiers). Au programme de cette soirée mémorable : de la musique bien sûr grâce au talent du dévoué DJ Vincent, mais aussi des animations... alors préparez-vous à replonger dans 25 ans de musique gay !
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Les deux mis en cause auraient agi après la révélation par la victime de son homosexualité... Une femme homosexuelle, âgée de 32 ans, a été victime d'un viol survenu dans la nuit du mercredi 3 mars dernier dans la ville de Béziers (34) nous apprend le Collectif Contre l'Homophobie (CCH) basé à Montpellier.
L'ANNONCE DE L'HOMOSEXUALITE DE LA VICTIME, ELEMENT DECLENCHEUR «La victime a rencontré ses deux agresseurs âges de 25 et 35 ans lors d'une soirée organisée par et chez un ami commun le soir des faits» explique Hussein Bourgi, président de l'association, qui précise dans son communiqué que «Les deux mis en cause ont proposé a la victime de la raccompagner chez elle et il semblerait que ce soit l'annonce de son homosexualité par cette femme qui ait provoqué le viol particulièrement violent et scabreux: viol avec une bouteille, puis viol à plusieurs reprises par les deux individus».
Après avoir sauté sur le balcon de son voisin, un étage plus bas, la victime a été prise en charge par les services de secours et la police est intervenue, interpellant les deux hommes. «Si l'un des mis en cause niait les faits au moment de l'interrogatoire, son complice présumé l'accusait formellement» précise le CCH. Les deux hommes ont été placés en détention.
Le Collectif Contre l'Homophobie (C.C.H.) est en contact avec le Parquet du Tribunal de Grande Instance de Béziers et assure la victime de son soutien et de sa solidarité.
VIOL «CORRECTIF» ET «PUNITIF» Ce crime est survenu à quelques jours de la Journée Internationale des Femmes qui a lieu aujourd'hui, lundi 8 mars, et il rappelle tragiquement les nombreuses violences sexuelles que subissent les femmes en général et les lesbiennes en particulier.
Sur le sujet, SOS Homophobie avait en 2008 publié une première enquête nationale sur la lesbophobie.
A cette occasion, SOS Homophobie soulignait que «Les lesbiennes, dans une société encore très largement dominée par les hommes, sont en effet doublement discriminées, en tant que femmes et en tant qu'homosexuelles. Or le tabou qui entoure l'homosexualité féminine, entoure également la lesbophobie elle-même».
Malheureusement, ce type de viols et agressions sexuelles commis contre des femmes homosexuelles constituent l'expression d'une forme particulièrement extrême de lesbophobie. Le viol est alors perpétré, non pas tant pour sa dimension sexuelle visant à satisfaire le(s) agresseur(s), mais du fait de la dimension homophobe. Par ces violences, ces hommes agresseurs cherchent à signifier à ces femmes que leur homosexualité constitue une transgression et une atteinte à leur virilité et masculinité même. Le viol est qualifié alors de «correctif», à dessein de soi-disant «soigner» ces femmes de leur homosexualité. Il est aussi qualifié de «punitif» car il vise à punir ces femmes victimes pour leur non disponibilité sexuelle auprès des hommes.
Sida Info Service (comme Act Up Paris) a proposé aux têtes de listes en Ile-de-France de répondre à trois questions dans le cadre d'une interview vidéo...
Initiative intéressante de Sida Info Service qui entendait connaître la position des candidats franciliens aux prochaines élections régionales des 14 et 21 mars prochain sur le sujet de la lutte contre le VIH.
La moitié des séropositifs en Ile-de-France Ce choix n'est pas le fait du hasard pour la structure d'écoute et de soutien, près de la moitié des séropositifs étant pris en charge dans la région parisienne et les dernières enquêtes épidémiologiques fournissent des indications qualifiées de «dramatiques» sur certaines populations. En Ile-de-France, la proportion d'hommes contaminés par voie homosexuelle, par exemple, est passée de 22 % des découvertes de séropositivité en 2003 à 28 % en 2005 puis à 34 % en 2007. La récente enquête Prévagay a par ailleurs souligné l'importance de la prévalence relevée au sein de la communauté gay fréquentant les établissements parisiens, même si l'étude est circonscrite, ciblée et ne peut être généralisée, comme la forte incidence annuelle pour cette même population.
Sida Info Service a fait ce choix d'interview après avoir constaté que le mot sida n'apparaissait qu'une seule fois dans les propositions de Valérie Pécresse et Jean-Paul Huchon. Aussi, la structure a interrogé 8 candidat(e)s ou paorte-parole de partis en lice. Pour Europe Ecologie, Emmanuelle Cosse, candidate et ancienne Présidente d'Act-Up Paris, montre sa parfaite connaissance du sujet. Jean-Paul Huchon, président socialiste sortant, comme sa principale challenger, Valérie Pécresse (UMP) se sont prêtés au jeu de l'entretien. Alain Dolium (Modem), Pierre Laurent (Front de Gauche), Jean-Pierre Mercier (Lutte Ouvrière), Marie-Christine Arnautu (Front National) et Jonathan Denis (Alliance Ecologiste Indépendante) ont répondu aux trois mêmes questions posées.
Seul fait notable par SIS, l'absence du NPA et de son leader francilien, Olivier Besancenot. La demande d'interview est restée lettre morte, «ce qui constitue une réponse symbolique à l'intérêt que portent certain-e-s candidat-e-s aux préoccupations des personnes séropositives et des acteurs de la lutte contre le sida dans le cadre de cette campagne» estime la structure.
3 questions Quel sera le point fort de votre action pour lutter contre le VIH/sida en Ile-de-France ? Que proposez-vous en direction des gays particulièrement touchés par l'épidémie ? Une troisième question a été posée aux candidats sur Le 190 initié par SIS, centre de santé sexuelle ouvert à toutes les sexualités.
Deux quiz en ligne permettent à la fois de s'interroger sur sa façon de draguer en ligne comme de visualiser du porno gay pour délivrer conseils personnalisés et aider à la réalisation de nouvelles campagnes...
Réalisés par l'IPSR (Institute for Prevention and Social Research) pour le compte du SNEG, deux quiz interactifs sont actuellement relayés par CitéGAY et proposent de s'interroger sur sa façon de draguer en ligne, comme d'étudier l'impact de la visualisation de pornos gay sur nos comportements préventifs, pour délivrer conseils personnalisés et aider à la réalisation de nouvelles campagnes.
Ces enquêtes sont menées via Internet grâce à un système automatisé qui permet de garantir une parfaite confidentialité à tous les participants, y compris à ceux qui laisseront une adresse email afin de recevoir les résultats des études.
LE PROJET CYBER SEXE A partir d'un quiz en ligne , le projet Cyber Sexe propose une réflexion sur la façon dont on chatte en ligne avec ses partenaires potentiels. «La drague sur Internet est source de plaisirs mais aussi, parfois, de déceptions et de dérapages qui sont souvent liés au fait d'avoir tenu en ligne des propos qui dépassaient largement ses sentiments ou ce que l'on souhaitait en réalité» expliquent le Dr Philippe Adam (IPSR) et Antonio Alexandre (SNEG Prévention).
«Contrairement à une idée largement répandue, Internet n'est pas un espace qui permet de vivre ses fantasmes sans jamais avoir à en subir les conséquences dans la vie réelle» soulignent-ils encore. Si la drague sur Internet est source de plaisirs, elle est aussi, parfois, source de déceptions et de dérapages. On sait, par exemple, que les gays prennent plus de risques vis-à-vis du VIH avec leurs partenaires rencontrés sur Internet. Ce phénomène ne s'observe pas uniquement dans le cercle réduit des adeptes du «no capote». On le note aussi chez des hommes qui se connectent sans intention délibérée de prise de risque.
Aussi, le projet Cyber Sexe propose une réflexion sur le contenu et la dynamique des échanges que l'on peut avoir en ligne avec des partenaires potentiels. En répondant de façon confidentielle à un quiz en ligne, chaque participant peut réfléchir sur ton style d'utilisation du net comme mode de rencontres et bénéficier de conseils pour profiter de la drague sur Internet tout en évitant déceptions et dérapages. Ces conseils ont été générés à partir des expériences rapportées par les 3 300 répondants de l'enquête sur le désir.
L'ETUDE VIDEOS PORNOS Cette seconde étude, baptisée Projet Vidéos Pornos, explore les influences que le porno gay exerce sur notre sexualité. L'objectif est d'explorer les usages du porno et les influences qu'il pourrait exercer sur notre sexualité et sur la façon dont nous gérons le risque de transmission du VIH et des IST.
A dessein, l'étude vise à interroger tout un chacun à répondre à une série de questions, notamment après le visionnage en ligne d'une vidéo disponible pour mesurer les attitudes conscientes et inconscientes face à la sexualité via les réactions face à certaines images. «L'objectif de l'étude est de voir si certaines images excitantes modifient sur le moment nos attitudes plus ou moins conscientes face à la sexualité et la prévention» expliquent ses initiateurs.
Pour remercier les participants, un mini voyage pour deux sera tiré au sort. Les participants auront également accès aux résultats de l'étude.
Le texte du sénateur indépendant Joe Liberman vise à imposer une politique de «non-discrimination sur l'orientation sexuelle dans l'armée»...
En décembre dernier, le président Obama avait réaffirmé devant les militants LGBT son souhait que les homosexuels dans l'armée n'en soient plus exclus du seul fait de la connaissance de leur orientation sexuelle.
«Je vais mettre fin à Don't ask, don't tell, c'est mon engagement envers vous» C'est ainsi que Barack Obama expliquait que «Nous ne devrions pas punir des Américains patriotes qui se sont portés volontaires pour servir ce pays. Nous devrions louer leur volonté de montrer tant de courage et de désintéressement au nom de leurs concitoyens, spécialement quand ils combattent dans deux guerres».
Don't ask, Don't Tell («Ne demandez pas, n'en parlez-pas») est la doctrine en vigueur au sein des forces armées américaines depuis 1993. Issu d'un compromis de l'administration Clinton avec les conservateurs, l'application de cette doctrine aurait conduit à la démobilisation de 13.000 soldats du seul fait que leur homosexualité ait été découverte selon le Servicemembers Legal Defence Fund (Réseau de défense juridique des militaires), association de militaires homosexuels.
Pour Joe Liberman, sénateur du Connecticut, cette doctrine est «en contradiction avec nos valeurs nationales les plus importantes et nuit à l'état de préparation de nos armées». Cette déclaration à la presse intervient alors que l'élu vient de déposer une proposition de loi visant à «imposer une politique de «non-discrimination sur l'orientation sexuelle dans l'armée». La proposition est également soutenue par Carl Levin, le sénateur qui préside la commission des forces armées. Pour ce dernier, il n'y a plus de justification à une telle politique «Je n'avais pas trouvé que les arguments pour justifier l'adoption de don't ask, don't tell étaient convaincants quand la doctrine a pris effet en 1993, ils le sont encore moins aujourd'hui.» a-t-il déclaré.
Un texte similaire a déjà été déposé au bureau de la Chambre des représentants en juillet 2009 mais tant au sein de la chambre basse que dans la chambre haute, la majorité requise des partisans de l'Egalité n'est pas acquise.
Les militaires partagés sur la levée de cette interdiction Si le Pentagone et le secrétaire d'Etat à la Défense, Robert Gates, se penchent sur le sujet, aucun calendrier formel ni décision arrêtée ne sont pour l'heure avancés car les militaires eux-mêmes soufflent le chaud et le froid concernant la fin de cette discrimination dans leurs rangs.
Ainsi, le chef d'état-major interarmées, l'amiral Michael Mullen, a indiqué le mois dernier que l'abrogation de Don't ask, Don't Tell était «la bonne chose à faire» mais les chefs d'état-major de l'armée de l'Air, le général Schwartz, et de l'armée de Terre, général Casey, ont nuancé leur position. Pour le premier, «le moment était mal venu de perturber l'armée, tiraillée entre des demandes en Irak et en Afghanistan et ailleurs, sans une réflexion prudente», le second appelant à un examen sur un an de la situation. «J'ai effectivement de sérieuses inquiétudes concernant l'impact d'une abrogation de la loi sur une armée qui est pleinement engagée dans deux guerres et est en guerre depuis huit ans et demi» a ainsi expliqué le général Casey devant une commission sénatoriale.
Plusieurs pays ont explicitement indiqué que l'orientation sexuelle n'était pas une cause d'exclusion au sein de leurs forces armées. C'est le cas notamment du Canada, l'Australie, l'Afrique du Sud, l'Uruguay, Israël ou de la Grande Bretagne. Cette dernière se distingue même, l'armée de sa royale majesté s'associant notamment aux évènements LGBT ou publiant dans la presse communautaire des campagnes de recrutement.
L'action menée le 22 février dernier, qui avait divisée les associations LGBT locales, a été revendiquée par Urban Porn, un collectif activiste artistique et politique...
«Je ne suis pas la pucelle fasciste pour qui on m'fait passer» pouvait-on lire sur une pancarte accrochée à la statue de Jeanne d'Arc à Lille le 22 février dernier. Si l'effigie locale de la pucelle avait connu un relooking très queer et pinky.
«une lecture queer de la figure de Jeanne d'Arc» Aussi, rien de surprenant à ce que cette action ait été revendiquée par un collectif activiste artistique et politique qui entendait dénoncer le débat sur l'identité nationale et se réapproprier l'image de la libératrice d'Orléans dont l'image avait pu être récupérée dans le passé, notamment par le Front National.
En diffusant une vidéo sur son site et revendiquant cette action, le collectif Urban Porn entendait agir, artistiquement, sur le terrain politique et sociologique : «Loin d'être une insulte, une profanation ou une dégradation, notre action politique et ludique s'est attachée à déplacer l'approche conservatrice, racialisée et patriotique des débats sur l'identité « nationale ». Intervenir sur des représentations symboliques permet de visibiliser et d'affirmer nos identités dans un paysage culturel et politique teinté de transphobie, d'homophobie et de sexisme» peut-on lire sur le site du collectif.
«Butch? Asexuelle? Pédé.e? Trans'? Gouine? Qui sait?!!» s'interroge le collectif au sujet de Jeanne d'Arc. Les membres d'Urban Porn entendaient ainsi illustrer leurs considérations que «les identités de sexe, de genre, de classe et de race n'existent pas par nature ou par essence mais qu'elles sont construites culturellement, politiquement et socialement».
Avant de «(remercier) Jeanne d'Arc d'avoir permis de proposer cette action sur la place publique» le collectif a affirmé, comme d'autres groupes activistes, que «Nos sexualités sont politiques, nos corps sont politiques, nos actions sont politiques», aussi «Arrêtons de dire que ce que nous faisons de nos culs n'appartient qu'à la sphère privée».
Une action qui a divisé le tissu associatif LGBT local Si l'action aura été évoqué par la presse, notamment La Voix du Nord, elle aura en tout cas montrer des divergences d'opinion au sein des associations locales sur son opportunité.
Ainsi, L'Egide, qui regroupe 24 associations LGBT du Nord, avançait «condamner fermement» le happening, allant jusqu'à soupçonner une manoeuvre «de l'extrême-droite en vue de les discréditer».
Mais les Flamands Roses à qui, sur le fond et sur la forme, auraient pu être attribué cette action, l'avait qualifié a contrario d'«intéressante». «Nous sommes aussi une association homosexuelle et nous ne sommes pas écourés» ont-ils avancé dans un communiqué, donnant une interprétation toute autre à cette performance : «nous lisons leur action comme une contribution intéressante au débat d'idées qui devrait entourer les questions de sexe, de genre, de classe et d'appartenance nationale».
A la suite de cette action, aucune plainte n'avait été déposée du fait de l'absence même de toute dégradation.